Il est toujours réjouissant de voir l’ennemi principal, celui qui occupe votre pays, subir un échec, surtout quand il y en a deux à la fois.

L’Inde et la Chine (3 milliards d’habitants, soit plus d’un tiers de la population mondiale) ont fait capoter la COP26 en refusant de renoncer à l’utilisation des hydrocarbures (82% de l’utilisation mondiale en 2021 et encore 75% en 2040 selon l’AIE) au profit des hypothétiques ENR (énergies renouvelables), intermittentes, chères et nécessitant le recours au charbon (spécialité allemande) quand le vent ne souffle pas ou que le soleil est masqué.

La résistance au diktat écologiste de l’ONU et de ses "ONG" devrait rassurer les populations déshéritées, notamment en Afrique, qui ont un besoin impérieux d’une énergie bon marché pour sortir du sous-développement. Elle confortera aussi les populations appauvries que les neo-dictatures occidentales matraquent avec des tarifs prohibitifs des carburants utilisés pour travailler et des sources d’énergie permettant de se chauffer aux périodes froides.

Presque simultanément, l’UE, à sa frontière orientale (Pologne), refuse l’accueil de milliers de migrants venus de pays dévastés par les guerres déclenchées par l’Occident (Syrie, Libye, Irak…), les abandonnant dans le froid hivernal à la frontière biélorusse. Le Royaume Uni a certes quitté l’UE mais dans cette dernière, on n’oubliera pas la responsabilité française dans la destruction de la Libye et le chaos qui s’y est installé depuis 10 ans.