Assange enfin libre après 12 ans de persécutions
mercredi 26 juin 2024 par SHAHSHAHANI Volodia
De 2012 à 2019 le fondateur de Wikileaks avait trouvé refuge à l’ambassade de l’Equateur de Londres grâce à l’indépendance du président Rafael Correia. Malheureusement ce dernier fut remplacé par un obligé des Etats-Unis, le mal pré-nommé Lenin Morero, et les conditions de détention sont alors devenues très dures dans le centre de haute sécurité britannique de Belmarsh où il aura passé cinq années supplémentaires. C’est le problème avec les pays d’Amérique du sud, à l’exception de Cuba, un coup indépendantistes un autre serviles avec l’empire. Egalement poursuivi, un autre héros de l’information libre, Edward Snowden avait pu faire un choix plus confortable, en Russie.
On peut se demander si l’abandon de fait des poursuites contre Assange n’est pas une manœuvre électorale de "Génocide Joe" comme l’appellent certains de ses compatriotes écœurés par les massacres de civils palestiniens avec le soutien US, afin de ne pas perdre trop de voix sur ce pan de l’électorat ?
Dans cette agression contre la liberté d’expression on n’oubliera pas le silence prolongé des principaux medias occidentistes aux moments cruciaux avant une tardive repentance sans parler des régimes soumis comme la France, n’ayant pas proposé d’accueillir Julian Assange qui avait eu le "tort" de dévoiler les crimes de l’impérialisme.
Les conditions de la Libération au 26 juin
par un de ses artisans, Craig Murray
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