Anti-guerre à Washington le 19/02
jeudi 16 février 2023 par SHAHSHAHANI Volodia
Des appels à manifester ont été lancés pour le 19 février à Washington contre la guerre menée par l’Otan. Les appelants sont issus de divers courants politiques allant de "gauche" à "droite" pour reprendre un clivage obsolète.
Dans l’esprit des plus lucides il s’agit, sur un sujet majeur comme la guerre et la paix, de ne retenir que ce qui unit et mettre au moins provisoirement entre parenthèses les sujets qui divisent. Et on sait que ces thèmes, généralement qualifiés de "sociétaux", ont eu pendant 50 ans un boulevard pour lobotomiser les populations occidentales, les plus gravement atteintes étant les européennes.
Des voix s’élèvent pour rejeter les réflexes tribalistes.
A des appels au boycott venus de la gauchaille, Diana Johnstone répond :
" Venez au rassemblement, essayez de trouver un libertarien et discutez. Les libertariens sont contre le fait de dépenser des milliards pour la guerre, c’est un point d’accord qui pourrait entamer une discussion fructueuse. Les militants de gauche qui croient qu’un homme peut être transformé en femme ne devraient pas avoir de mal à croire qu’un libertarien puisse être transformé en socialiste. De tels miracles se produisent".
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Diana Johnstone, on le rappelle, est une ancienne porte-parole du mouvement vert Grünen passé du pacifisme au bellicisme caricatural d’une Baerbock
Construire une coalition gauche-droite contre la guerre
C’est le titre d’un article de Chris Hedges
"Le dimanche 19 février, je serai au Lincoln Memorial à Washington à midi pour prendre la parole lors du rassemblement anti-guerre, Rage Against the War Machine. Là, je serai rejoint par Jimmy Dore, Dennis Kucinich, Ann Wright, Jill Stein, Max Blumenthal, Cynthia McKinney, Anya Parampil, David Swanson et d’autres militants anti-guerre de gauche avec lesquels je partage des plateformes depuis de nombreuses années…
Si certains de ceux qui sont à droite sont contre la guerre, s’ils veulent aussi libérer Julian Assange, cela n’a aucun sens de les ignorer. Il s’agit de questions existentielles urgentes qui, si nous ne nous mobilisons pas rapidement, pourraient nous voir glisser vers une confrontation directe avec la Russie, et peut-être la Chine, qui pourrait conduire à une guerre nucléaire."
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