Réchauffement depuis 1850 : rien d’exceptionnel
mardi 2 mai 2023 par SHAHSHAHANI Volodia
"L’apport de la géographie physique au débat sur le réchauffement climatique actuel" est le titre de l’article dont nous reproduisons quelques extraits. Sur ce site on peut aussi télécharger le pdf du professeur Ole Humlun.
La phase de réchauffement climatique en cours depuis 1850 n’a rien d’exceptionnel ni d’inquiétant
"Depuis la fin du Petit Age de Glace (PAG) vers 1850, la Terre est entrée dans
une phase de réchauffement. Elle suit le PAG, comme d’autres périodes historiques antérieures. Ce réchauffement s’avère toutefois actuellement, un peu moins puissant que celui du Moyen-Age où les langues glaciaires alpines ont reculé encore plus haut (Holzhauser H. et al., 1999), et à un moment où l’Homme n’avait guère de rôle sur le climat."
Pas de montée exponentielle des températures au cours des dernières décennies
"On est donc dans une phase de réchauffement climatique qui succède au PAG. Mais, aucune évolution anormale ni extrême. Depuis la fin du XXème siècle, une hausse plus importante de la température moyenne est relevée.
L’évolution sur 170 ans est de type sinusoïdal et nous sommes dans la partie ascendante d’un cycle de 11 ans, avant d’en redescendre. Il n’y a donc aucun alarmisme et l’on voit bien que la courbe de Mann en crosse de hockey, montrant une élévation exponentielle des températures actuelles et futures, est erronée : une sinusoïde ne se prolonge pas par une droite et le GIEC ne retient d’ailleurs plus cette hypothèse."
Les glaciers des Alpes occidentales
"À la fin du Moyen Âge…le col valaisan d’Hérens à 3462 mètres était emprunté par les Walser entre Zermatt et Évolène (Röthlisberger 1976). Le col de Saint Théodule (3296 m) reliait également la vallée de Zermatt au Valtournenche jusqu’au milieu du XVIe siècle, avant que le retour des glaces ne le rende impraticable au siècle suivant. Il a permis des échanges commerciaux non négligeables entre les deux vallées. On peut en déduire que les populations vivant en ces hautes vallées bénéficiaient au Moyen Âge de conditions climatiques moins rigoureuses que celles que nous connaissons aujourd’hui".
L’auteur ajoute une citation de S.Coutterand : " Les optima climatiques, maintenant avérés, de l’Âge du Bronze et de l’époque romaine ont connu des glaciers plus restreints qu’aujourd’hui".
Pour rappel un glacier encore bien vivant cité dans le toponeige Grand Paradis (F4) était traversé par des troupeaux entre le Val d’Aoste et le Piémont. Cité aussi ici
Couverture neigeuse
"Si l’on considère les changements saisonniers dans l’hémisphère Nord depuis 1979, l’étendue en automne augmente légèrement, l’étendue au milieu de l’hiver est pratiquement stable et l’étendue au printemps diminue légèrement. En 2022, l’étendue saisonnière de la couverture neigeuse dans l’hémisphère nord était proche de la moyenne 1972-2021."