Le climat à la sauce Gayssot
mardi 25 juillet 2023 par SHAHSHAHANI Volodia
On aura eu droit à la mi-juillet à une surenchère climatique, y compris de la part de ceux qui sont censés nous informer sur le sujet. La source est l’ESA, l’Agence Spatiale Européenne, qui a publié un communiqué le 13 juillet annonçant des températures caniculaires dans l’hémisphère nord, 48° en Italie, 56° aux Etats-Unis etc. Les politiciens et la presse mainstream s’en sont régalés.
La température maximale réelle du jour n’était que de 32° en Sicile, à condition évidemment de ne pas tricher avec les mesures, par exemple en relevant la température sur le capot d’une voiture exposée au soleil. C’est quelque chose de ce genre qu’a dû faire cet organisme européen autorisant toutes les surenchères (60° en Espagne repris par l’écologiste Rousseau).
Les spécialistes météo des media ne peuvent ignorer que les températures réelles de l’air sont mesurées dans un abri (du vent, du soleil, de l’humidité…) à 1m50 du sol, été comme hiver. On peut ajouter une "température ressentie". En été l’indice Humidex provoque une sensation de 40° pour une température de l’air de 32° avec un taux d’humidité de 50%. En hiver le Wind Chill provoque un ressenti de -15° si le vent est de 50km/h avec une température de l’air à -5°. Comparer dans le temps les deux types de température c’est mélanger les torchons et les serviettes et c’est justement ce que font les apôtres du GIEC, une organisation définie par ses propres statuts comme politique et non scientifique.
Le climat est devenu la principale idéologie d’abrutissement. Il coexiste parfois avec le sionisme (arguant d’un prétendu "antisémitisme") comme on l’a vu lors des manifestations des Gilets Jaunes.
D’autres formes d’abrutissement sont employées comme ce fut le cas avec le covid 19, une grippe peu létale, accompagnée de prétendus "vaccins" et d’un confinement parfois meurtrier. Si en France la population est restée enfermée jusqu’à la levée de l’ "état de guerre" proclamé par l’exécutif, les échanges entre spécialistes n’ont pas été censurés à temps. De ce fait cet abrutissement sera difficile à réutiliser.
Le sionisme est utilisé à toutes les sauces mais n’entraîne le silence que par la menace sans emporter la conviction. Le climatisme est d’une autre nature : religieuse. Ses prêtres reconnaissent d’ailleurs qu’ils mentent mais assurent-ils c’est pour la bonne cause.
Contre les agnostiques un groupe intitulé "Institut Rousseau" vient de reprendre la vielle antienne de l’ "écocide" dont seraient coupables les climato-réalistes, ceux qui estiment qu’il n’y a pas - pour le moment - le début d’un semblant de soupçon de preuve que les changements climatiques seraient dus aux activités humaines, entre autres les émissions anthropiques de co2. Cet "écocide" doit être combattu, selon eux, comme le négationnisme des crimes de la seconde guerre mondiale visé par la loi Gayssot.
L’Institut Rousseau la reprend à son compte en réclamant des sanctions contre les "dénialistes" du pseudo RCA. Pour s’épargner la lecture complète, on peut aller directement à l’appel à la répression : Proposition 11. Créer un délit de contradiction ou de minimisation de l’existence de la crise écologique et de son origine anthropique dans l’espace public."
L’air est connu au moins depuis 2015. L’ex-ministre Lepage : " Je pense quand même qu’à un moment donné du temps, il va falloir tenir un registre très précis de tous ceux qui se seront prononcés et qui auront agi dans un contexte climatosceptique, pour que dans quelques années ils portent la responsabilité au moins morale de ce qu’ils auront fait. "
Espérance de vie de cette religion ?
– Au niveau local (c’est à dire UE) : "des décennies" pronostiquait Vincent Courtillot.
L’appauvrissement dû au renchérissement (entre autres) de l’énergie permettra peut-être de raccourcir le délai dans cette zone…
– Au niveau global (Asie, Afrique, Amérique latine) le rejet est déjà effectif.