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Kennedy, Carlson, Musk face à l’ "uniparti" US

samedi 20 mai 2023 par SHAHSHAHANI Volodia

Ce ne sont ni des retraités ni des marginaux mais des personnes au franc-parler, parfois citées, le plus souvent dénigrées mais aussi congédiées quand l’état profond est visé, le complexe militaro-industriel auquel s’ajoute maintenant big pharma et souvent big tech.

C’est ce qui vient d’arriver à Tucker Carlson, le présentateur le plus populaire de la chaîne Fox News, congédié par son mentor Rupert Murdock

Selon Glen Greenwald, "le renvoi de Tucker signifie la fin de la seule vraie opposition au militarisme étasunien, à l’état sécuritaire et à beaucoup d’autres choses encore." Cité par Dominique Muselet qui précise : "Il était le seul journaliste de grand média à s’opposer sans honte et sans peur à l’implication étasunienne dans la guerre en Ukraine et à l’agenda woke du Forum économique Mondial appliqué par l’administration Biden". Carlson fut aussi un ardent opposant à la dictature covidique.

Aussitôt licencié il s’est engagé sur Twitter récemment acquis par Elon Musk qui a fait le ménage des agents FBI et CIA qui censuraient la plate-forme. Il faut vraiment s’appeler BFMTV (reportage sur Musk du 18/05/23) pour transformer ce nettoyage en licenciements de "journalistes".

Justement, Musk, comme un Gilet Jaune de base, vient de se voir qualifier d’antisémite par l’état d’apartheid. Sur les autres sujets que l’état profond met en place pour encaserner la population, il a su aussi s’exprimer : plus de bébés plus de pétrole et aussi proposer pour l’Ukraine l’application des accords de Minsk, violés par la France et l’Allemagne.

Le troisième résistant se veut candidat à l’investiture du parti Démocrate pour la présidentielle de 2024. Après avoir été traité de complotiste pour sa résistance à l’infox covidiste par nos petites feuilles françaises, Libération, le Figaro, Le Monde etc…

Et sur la guerre OTAN-Russie, Robert Kennedy JR n’y va pas avec le dos de la cuillère : "Au lieu d’écouter les avertissements du président russe Vladimir Poutine concernant les lignes rouges, les États-Unis les ont franchies à plusieurs reprises…. Le démocrate candidat à la présidence des États-Unis a également déclaré que Washington aurait dû soit inviter Moscou au sein de l’OTAN, soit démanteler l’alliance anti-russe après la guerre froide. Nous aurions dû écouter Poutine pendant de nombreuses années. Nous nous sommes engagés auprès de la Russie, auprès de Gorbatchev, à ne pas déplacer l’OTAN d’un pouce vers l’est. Puis nous y sommes allés et nous avons menti”. Article entier ici


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