France sous occupation sioniste et opposition juive
Génocide J-159
jeudi 14 mars 2024 par SHAHSHAHANI Volodia
Pour commencer rappelons que le génocide en cours à Gaza s’intensifie avec la destruction volontaire de maisons individuelles après celles des hôpitaux, lieux de culte, universités, écoles…et une nouvelle variante de torture du fait de l’interdiction par l’occupant des anti-douleurs. Du reste l’état (US) qui soutient le génocide est parfaitement clair : pour les crimes israéliens "pas de ligne rouge". Une tentaitive grotesque de placer sur le devant de la scène les numéros 2 de l’association criminelle, Harris pour les US et Gantz pour "Israel" a échoué.
En ce jour 159 du génocide, le verdict de Michael Fakhri, rapporteur spécial des Nations Unies est accablant : "Jamais dans l’histoire moderne nous n’avons vu une population civile affamée aussi complètement et aussi rapidement". Un article de David Kattenburg fait l’inventaire du sadisme de l’occupant colonial.
L’arc sioniste
En France, cet arc prétendument "républicain" court de Zemmour-Le Pen à Glucksmann-Hidalgo, autant dire la quasi totalité de la classe politique avec bien entendu son mentor médiatique dont le silence sur le génocide relève du négationnisme. La répression et la censure contre ceux qui le dénoncent devient de plus en plus féroce. S’il existe encore des lambeaux de l’état de droit, ce n’est malheureusement pas la norme. Grenoble, aura été un rare exemple positif où le tribunal administratif à recalé un préfet aux ordres de la secte sioniste (crif 38) à l’occasion de manifestations qu’elle souhaitait interdire. Pour autant la ville dirigée par l’écologiste Piolle n’a toujours pas rompu son jumelage avec la municipalité coloniale de Rehovot. Ailleurs des décisions scandaleuses n’ont pas encore été reportées. Quelques exemples.
Montpellier en février : condamnation en première instance d’un homme à 12 mois de prison avec sursis et d’autres "punitions" (inéligibilité, amende…) pour la tarte à la crême du moment, l’apologie du "terrorisme" un terme juridiquement inexistant mais historiquement utilisé par n’importe quel pouvoir pour discréditer des opinions divergentes, ainsi des "terroristes" du groupe Manouchian, qui vient d’être panthéonisé par le régime français. Les coupables de ce déni de justice sont, dans le désordre, le préfet de l’Hérault François-Xavier Lauch, la présidente du tribunal Alix Fredon, le procureur Jean-Christophe Tixier et leurs commanditaires, les organisations judéo-sionistes locales représentées par l’avocat du Crif, un certain Maxime Rosier. Article.
Il est évidemment impératif que la victime fasse appel.
Clermont-Ferrand en mars. A l’occasion de l’opération "100 sommets pour Gaza" une incroyable mesure d’interdiction d’ascension du Puy-de-Dôme a été émise par le préfet du 63 prétextant : "des risques de troubles à l’ordre public par la présence de manifestants susceptibles d’avoir des comportements ou propos agressifs envers le peuple israélien, voire négationnistes ou antisémites". La prose de ce commis(saire) sioniste mérite la lecture. Il n’est pas impossible que cette initiative soit une revanche du système à l’initiative BDS prise par la municipalité en 2016.
L’Insee dans l’arc sioniste. L’institut dit de la statistique a interdit une conférence où devait se produire Alain Gresh provoquant une protestation de la section syndicale SUD :
"C’est la première fois que la direction de l’Insee interdit une réunion syndicale en raison de son contenu.… Depuis des années, nous organisons des Heures Mensuelles d’Informations (sur Mai 68, l’Union européenne, les luttes des femmes au 19ème siècle, la trans-identité…) sans que la direction ne trouve rien à redire. Alors pourquoi, quand il s’agit du massacre des Palestiniens, la direction considère-t-elle que ce n’est pas syndical ?"
UEJF à Sciences Po Paris. Une campagne calomniatrice a été déclenchée par ces partisans du génocide, toujours au nom du prétendu "anti-sémitisme" et a été immédiatement reprise par le régime de débutants installé en France.
L’UEJF ne représente que des étudiants sionistes comme on peut s’en rendre compte en naviguant sur leur espace de propagande.
Prise d’ordre au diner du Crif
Censure d’universitaires, comme à Lille
Appel à censure auprès de Google et Apple
Et le gag : interdire Mélenchon à Nanterre
On ne débat pas avec cette pègre qui bénéficie des privilèges du système. On a déjà vu le film en 2003 lorsque des sionistes ont tenté d’infiltrer les manifestations contre la guerre d’Irak avec leur drapeau colonial bleu et blanc : ils en avaient été justement chassés ce qui avait alors suscité la colère de la Valls-femelle, la Filippeti. On ne débat pas plus avec les "sionistes de gauche" que de "droite" on les combat. Et quand cette vermine agresse violemment on ne répond pas avec des jérémiades mais par la méthode qu’elle a choisie, de préférence au décuple afin de la dissuader de remettre le couvert. Démonstration par l’absurde d’une provocation matée de l’UEJF.
Juifs contre Sionistes
La meilleure démonstration est précisément venue d’étudiant(e)s de Sciences Po Paris qui affirment leur solidarité avec le peuple palestinien massacré et dénoncent sans barguigner la manipulation dont des Français juifs sont les victimes de cet arc sioniste qui occupe la France :
"Mardi 12 mars au matin a eu lieu une mobilisation d’étudiant-e-s engagé-e-s contre les massacres de masse systématiques en cours sur la bande de Gaza et l’occupation par Israël des terres palestiniennes. Sur la base de récits approximatifs, un emballement médiatique et politique démesuré a suivi pour accuser ces mobilisations d’antisémitisme. Sciences Po a elle-même saisi le procureur de la République pour des “faits à caractère antisémite”, tandis que l’école voyait la visite du premier ministre et de la ministre de l’enseignement supérieur. En tant qu’étudiant-e-s juif-ves, nous dénonçons cette manipulation politique qui invisibilise notre expérience d’étudiant-e-s juif-ves horrifié-e-s par les horreurs commises contre la population gazaouie. La direction de Sciences Po et les responsables politiques font de nous des cautions pour leur permettre de réprimer la liberté d’expression et les mobilisations pour la justice en Palestine. Nous refusons fermement d’être instrumentalisé-e-s de la sorte. Impliqué-e-s dans les mobilisations étudiantes pro-palestiniennes, nous réfutons les accusations d’antisémitisme menées à leur encontre et nous unissons à leurs côtés." Lire le texte entier signé en initiales par une quarantaine d’étudiants de Sciences Po Paris.
Cette prise de position est encourageante et permet d’espérer que l’opposition juive au sionisme atteigne prochainement en France les niveaux connus aux USA et en UK. A suivre.
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16 mars 2024 VSH - témoignages d’étudiantes…
…juives de Sciences Po qui rejettent la prétention de la prétendue UEJF à les représenter et dénoncent vigoureusement la manipulation du régime (Macron-Attal). A écouter les deux intégralement.