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Santé & climat, science ou propagande

samedi 30 mai 2020 par SHAHSHAHANI Volodia

A l’occasion du coronavirus, une controverse parfois vive s’est installée entre politiciens, éditocrates et médecins et dont le grand public a été plus qu’un simple témoin, sa santé étant en cause.

Une cabale a été menée contre l’IHU de Marseille et le Prof. Didier Raoult pour avoir soigné du covid 19, avec une combinaison d’hydroxychloroquine et d’azythromicyne, des patients testés à un stade peu avancé de la maladie. (Les tests ont été absents dans la plupart des autres régions.)

Dans la cabale menée sur les plateaux de télévision, on peut citer parmi les plus virulents opposants au protocole marseillais :
 des autorités du milieu médical : Raoult "Un charlot" pour Marcel Ichou,, chouchou des émissions de Michel Drucker. On a eu droit à "Une étude à l’envers" pour Karine Lacombe (qui émarge chez Gilead, laboratoire préparant alors un autre remède, le remdesivir). "Intéressant mais pas surprenant" pour Dominique Delawarde. Un point de vue partagé ici

 des éditocrates dont la raison d’être est de conseiller le pouvoir : "qu’ il ferme sa gueule" tonne Daniel Cohn-Bendit contre Raoult. A son tour, Roselyne Bachelot ne lésine pas sur l’insulte "De l’hydroxychlori…connard" . Olivier Duhamel, le compère de Cohn-Bendit sur LCI, dès qu’il a connu l’existence d’une étude "antichloro", s’est exclamé en sa faveur avec des hurlements comme ceux que l’on entend régulièrement pour le climat :"Lancet est une revue à comité de lectuuuuuuure !".

 La voie était dès lors ouverte pour les politiques. Après quelques hésitations (Macron rendant visite à Raoult), il aura donc suffi d’une énième étude pour que le ministre de la santé, Olivier Véran, vire aussitôt sa cuti en donnant l’ordre de retirer le traitement marseillais des hôpitaux, alors que des voies nombreuses dans le corps médical s’étaient déjà insurgées contre son interdiction d’emploi par la médecine de ville, une décision par ailleurs très récente.

Or la "grande revue à comité de lecture" semble avoir été un peu vite en besogne en examinant des cas disparates sur un registre de données, qui dans la plupart des cas n’ont pas eu l’antibiotique (azithromicyne) associé à l’hydroxychloroquine et surtout se trouvaient dans un état trop avancé (hospitalisation) de la maladie considéré comme impropre au protocole de l’IHU. Ce qu’exprime l’ancien ministre de la santé, Phlilippe Douste-Blazy, cardiologue et épidémiologiste : "Il n’y a aucune preuve qui montre que cela ne marche pas, dans le cas où l’hydroxychloroquine serait utilisée au début, dès les premiers jours, et chez les gens qui n’ont pas de contre-indications cardiovasculaires". A lire aussi ses propos sur le modèle financier du BigPharma

In fine, pour le profane, cette polémique rappelle étrangement celle du pseudo RCA (réchauffement climatique anthropique) pour lequel le "consensus" n’est obtenu qu’à coup d’attaques ad hominem, de censure et de la référence obséquieuse à des revues "à comité de lecture" telles que Science.

Avantage, cette fois, la résistance s’exprime dès le début des manipulations.

Résultat des courses, l’étude de Lancet a peut-être des qualités que seuls des scientifiques pourront apprécier et le protocole de Raoult semble donner confiance a des malades qui y ont recours. Il n’y avait pas lieu d’établir un rapport entre les deux. Au-delà, les questions posées aujourd’hui à tout un chacun ne l’étaient pas au siècle dernier tant la société s’est technologisée, du petit objet du quotidien, le smartphone, à la prétention transhumaniste, la mort de la mort.


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