A Grenoble (160 kha), le nombre de manifestants était en léger recul sur celui de la semaine précédente. Au lieu des 3000 manifestants du 4/09 j’en ai compté 2000 défilant sur les cours Jean-Jaurès et Berriat auxquels j’ajoute 5% de baladeurs (ceux qui par exemple entrent et sortent de la manif ne serait-ce que pour prendre des photos ou faire des comptages…) et surtout un bon 15% de turn-over (compte-tenu de la durée du défilé, 3 heures, tout le monde n’est pas présent au même moment). Ce qui donnerait un score d’environ 2500 (2400 par video sur le Nombre Jaune), comparable à celui du 31/07.

Des valeurs qui restent faibles pour une ville de cette taille ce qui me fait honte d’en être. Grenoble qui était la ville la plus vivante avec Toulouse (le terme médiatique était alors "contestataire") dans les années 70 est aujourd’hui à la traîne. Pas étonnant quand on voit à sa tête la succession d’écolos-sionistes depuis bientôt quarante ans : Carignon, Destot, Piolle. Peut-être lié à la structure actuelle de la prétendue "capitale des Alpes" où coexistent des classes sociales fortement "séparées" ? Cette faiblesse grenobloise redouble celle constatée dans la mobilisation des Gilets Jaunes. Une petite étude à la Emmanuel Todd ne serait pas inutile dans la cas grenoblois. [1]

Le Nombre Jaune (qui n’est qu’une source, pas la panacée) donne des valeurs supérieures dans les autres villes proches, bien que moins peuplées : Chambéry (60 kha) 3200, Annecy (125 kha) 4300, Thonon (35 kha) 2500. Plus loin : Avignon (92 kha) 5000, Vannes (50 kha) 4500…

Il y eut ce 11 septembre, comme aussi à Toulouse et quelques autres villes, des affrontements dont l’origine n’est pas très claire : "extrême-gauche" vs "extrême droite" ? "antifas" vs "identitaires" ? Toujours est-il que ce genre d’exercice est mal venu dans des rassemblements populaires, plutôt joyeux, souvent familiaux avec notamment la présence d’enfants que parents et grands-parents entendent protéger du variant "sanitaire" de la dictature climato-sioniste. On ne peut non plus totalement exclure des provocations à l’initiative du régime.

A l’étranger, la mobilisation prend un tour intéressant, particulièrement en Italie avec de vives réactions dans les milieux universitaires