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Assange : Mediapart tente une défausse

jeudi 28 septembre 2023 par SHAHSHAHANI Volodia

Avec quelques autres mainstream le site Mediapart essaie de se refaire une virginité après avoir colporté toutes les fausses accusations portées par les Etats-Unis contre le fondateur de Wikileaks.

Par exemple dans cet article de 2019

Quelques extraits repris du "Cri des Peuples"

"Depuis Londres, le fondateur de WikiLeaks annonce qu’il refuse de se rendre en Suède au motif que cette procédure n’est qu’un prétexte. Selon lui, dès qu’il foulera le sol suédois, les États-Unis demanderont son extradition pour être jugé pour espionnage, crime passible de la peine capitale…Avec ces accusations sexuelles, Julian Assange tombe de son piédestal. Son image de chevalier blanc se fissure et, même au sein de WikiLeaks, des langues se dénouent, dévoilant un tout autre visage. De nombreux témoignages décrivent un homme égocentrique, intransigeant et exigeant de ses collaborateurs une obéissance absolue.
Dès septembre 2010, plusieurs membres de WikiLeaks quittent l’organisation en raison d’un désaccord sur la manière dont Julian Assange gère la publication des « leaks » et son refus de toute critique…
[Début] 2011, Julian Ball, claque la porte de l’organisation trois mois après y être entré. Il rejoint le Guardian et décrit, dans un article publié en septembre 2011, un Julian Assange tyrannique, plus préoccupé par sa propre défense que par les idéaux de WikiLeaks"

Après les attaques ad hominem Mediapart laisse libre cours à son atlantisme congénital.

"Le rédacteur en chef de WikiLeaks est notamment accusé d’être trop indulgent, voire trop proche, de la Russie… comme lorsqu’il assure, durant quelques mois en 2012, une émission de géopolitique sur la chaîne Russia Today (RT), The Julian Assange Show…
La question de la proximité de WikiLeaks avec la Russie va devenir centrale avec la publication, en 2016, des DNC Leaks. Le 22 juillet, trois jours avant l’ouverture de la convention annuelle du Parti démocrate, WikiLeaks publie 19 252 mails piratés dans les ordinateurs de sa direction, le Democratic National Committee (DNC). La convention doit justement entériner l’investiture d’Hillary Clinton comme candidate démocrate à l’élection présidentielle américaine. Or, les mails révèlent une collusion dans la direction du parti visant à défavoriser son principal concurrent, Bernie Sanders.
Les DNC Leaks vont empoisonner la campagne d’Hillary Clinton et faire le délice de son adversaire républicain Donald Trump qui ira jusqu’à déclarer : I Love WikiLeaks. Le malaise est encore accentué par les déclarations de Julian Assange qui assume avoir publié ces leaks afin de nuire à Hillary Clinton, qu’il voit comme un problème pour la liberté de la presse et reconnaît avoir volontairement fait coïncider leur publication avec la convention démocrate.
WikiLeaks s’isole encore plus lorsque l’enquête sur le piratage des mails de la direction du Parti démocrate révèle que celui-ci a été réalisé par un groupe de hackers, Guccifer 2.0, lié aux services secrets russes, le GRU. Julian Assange démentira formellement que sa source soit des hackers et les différentes enquêtes ne permettront pas d’établir un lien direct entre WikiLeaks et Moscou. Mais pour beaucoup, la ficelle est trop grosse. Que Julian Assange se soit rendu complice, même à son insu, d’une opération de déstabilisation russe est la goutte d’eau qui fait déborder le vase. "

En fait, le mainstream de série B ne fait que rependre la leçon de son mentor, qui avait bien chargé aussi le journaliste, alias Le Monde
"Julian Assange est un justiciable comme les autres. Ses démêlés avec la police ont commencé parce qu’il a refusé de se rendre à une convocation de la police suédoise qui souhaitait l’entendre après les plaintes de deux femmes pour agression sexuelle, au motif fantaisiste, à l’époque, qu’il craignait que la Suède ne le livre à la CIA. Il a eu tort de refuser de s’expliquer sur ces graves accusations."

Et la copie est aussi dans la défausse comme chez les série A avec le NewYork Times, El Pais, Guardian et déjà Spiegel.

Evidemment ces revirements tardifs ne peuvent excuser les publications accablantes de ces laquais de l’Otan. Il en ira de même pour les faussaires du climat qui tenteront de se reconvertir lorsqu’il leur faudra réhabiliter les énergies fossiles ou tenter une autre défausse pour effacer leur militance en faveur de la Nazikraine.

Pour une rétrospective de la persécution d’Assange avec notamment le rappel des conclusions de Nils Melzer l’observateur de l’Onu sur la torture,se reporter au Cri des Peuples


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