Génocide J+196, Jeux Otaniques J-96
samedi 20 avril 2024 par SHAHSHAHANI Volodia
Ce jour, l’armée USraélienne en échec militaire sur la bande de Gaza (Hamas non éliminé, prisonniers sionistes non libérés) est restée fidèle à son exercice préféré, l’assassinat d’enfants, ce qui est garanti en bombardant du ciel les quelques maisons individuelles encore debout à Khan Younis ou à Rafah.
L’horreur est toujours visible en direct 24/7 sur la chaîne Al Jazzera pendant que sur les merdias en langue française on assiste à un défilé de collabos en toute franchise (Cnews/LCI) ou couardise en nous bassinant quotidiennement avec des génocides du passé (ART/LCI).
Censure exacerbée en France
La complicité des régimes occidentaux est totale et celui qui occupe la France ne sait plus comment violer ses propres lois. A Lille, une conférence de Jean-Luc Mélenchon
avec la juriste franco-palestinienne Rima Hassan
(candidate LFI aux élections européennes) programmée pour le 18 avril à l’Université de Lille a été interdite par son président, un certain Régis Bordet. Il ne fait que suivre les exigences de certains représentants locaux de l’arc sioniste, du ripoublicain Bertrand à la renaissante Spillebout et au national-sioniste Chenu.
Dans le même département, quelques jours plus tôt, on a connu une hallucinante condamnation d’un responsable syndical qui n’avait fait que rappeler l’historique génocidaire antérieur au 7 octobre.
Blanchissage "olympique"
A J+96 La présence de l’état génocidaire aux prétendus " Jeux Olympiques" du 26 juillet n’est toujours pas remise en cause par le régime qui les organise. Le président Macron n’a même pas prévu de faire concourir les SS (soldats sionistes) sous " bannière neutre" avec les arguments issus de son inculture géopolitique. On peut s’attendre à un "en même temps" avec son pote Netanyahou consistant à priver de jeu quelques brebis galeuses ayant paradé devant leurs victimes. Ce qui est donc en cause c’est le pays hôte qui collabore, militairement, économiquement, culturellement et donc aussi sportivement au génocide.
Brics en papier
Il est peu probable que le dit "sud global" prenne l’initiative, la Russie étant déjà exclue. Et si elle ne l’avait pas été on n’aurait pas pu compter sur elle, tant sa connivence avec Tel Aviv est patente. Poutine tolère tous les bombardements et assassinats sur les voisins (Liban, Syrie, Irak, Iran) alors qu’il dispose sur place de la force de dissuasion aérienne nécessaire, après avoir été complice d’une partie substantielle du million de colons Russes "juifs" (ou prétendus tels) ayant aggravé la colonisation depuis 1990. La Chine ne semble pas concernée pour le moment en reprenant sans conviction le blabla des deux états ; et on ne parle pas de la deuxième division d’excréments d’occident (Arabie, Egypte, Jordanie…) qui continuent leur collaboration avec le voisin sioniste. Dans ce contexte l’Afrique du Sud, qui sait le rôle qu’a joué le sport dans la fin de l’apartheid, ne serait peut-être pas massivement suivie si l’idée lui venait de s’opposer à ces JO.
Vers un boycott ?
Pour minorer, à défaut d’éliminer, l’imposture des Jeux otaniques de Paris, la résistance locale, incarnée pour le moment par la France Insoumise et des individualités ou associations ostracisées, ne pourra probablement compter que sur ses propres forces en essayant de se hisser si possible au niveau du mouvement étudiant états-unien. Comme on a pu le constater, l’euphorie pour les JO n’est pas à l’ordre du jour y compris pour une partie du mainstream qui échafaude déjà des scénarios de retraite. Il serait donc opportun d’enfoncer le clou dans les trois mois à venir, en unifiant, sans sectarisme, des courants disparates par leurs rejets mais unis par l’objectif de désavouer, si ce n’est éliminer, les JO de la honte.