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Otan - Brics+ : match (nul ?) en cours

jeudi 24 novembre 2022 par SHAHSHAHANI Volodia

Depuis neuf mois maintenant (début de l’oms pour sauver les populations russes de l’est de l’Ukraine), une nouvelle donne géopolitique s’est installée divisant le monde en deux "camps" et la partie ne fait que commencer entre ce qu’on peut nommer Otan et Brics+.

Au sein de ce dernier on trouve au moins deux points d’accord :
1 foutez-nous la paix avec votre prétendue "urgence climatique" notre devoir est de sortir quelques milliards d’humains du sous développement.
2 Nous ne condamnons pas l’OMS russe de libération du Donbass et considérons la domination occidentale comme caduque, ce qui se traduira à court/moyen terme par la transformation du dollar en une monnaie quelconque, nationale.

Pour les reste le BRICS+ n’est pas une alliance au sens de l’Otan (ou de feu le Pacte de Varsovie).
 En Asie du sud, l’Inde et le Pakistan ont une arme nucléaire pour se dissuader mutuellement.
 En Asie occidentale, on voit difficilement l’ayatollah iranien Khamenei et le prince saoudien Ben Salmane, qui postule aux Brics, se faire l’accolade sur une plage du Yemen.
 Dans l’espace est-asiatique la Chine est leader par sa puissance économique (et bientôt militaire qui la mettra sous peu en situation de DMA avec USA et Russie) mais elle ne domine pas d’autres grosses entités voisines (Vietnam, Bengladesh, Indonésie…) comme c’est le cas des USA dont l’ "occident collectif" n’est qu’une addition de pions (Japon, UE, Canada, Australie…)
 En Afrique, l’ancienne puissance coloniale française se fait dégager un peu partout
 En Amérique du sud, le B (de Brésil) sera prochainement complété par le A de l’Argentine.

Pour rester sur l’Eurasie, entre l’Occident et le Brics+, la Turquie d’Erdogan se rêve en arbitre ottoman tout en restant dans l’Otan. Après avoir avec cette dernière armé les takfiristes pour détruire la Syrie, elle se retrouve maintenant aux côtés de ses adversaires d’hier (Russie, Iran) pour combattre les Kurdes irakiens et syriens, ces derniers au service du pillage du pétrole de leur pays par les Etats-Unis.

Quant à l’UE, neuf mois après l’opération militaire spéciale visant à faire appliquer les accords de Minsk, de facto violés par la France (de Macron) et l’Allemagne (de Merkel) nous avons à la commission européenne une dirigeante qui déclare franco vouloir la guerre, une certaine der Leyen. Elle est en phase dans son pays avec le nouveau pouvoir écolo-malthusien qui milite pour la réduction de la population mondiale. Avec pour certains la revendication de la diviser par deux. Les années 2020 pourraient apparaître en "progrès" sur les années 1920 où la revendication (au demeurant accomplie) n’était "que" l’élimination de 25 millions de sous-hommes (lire Slaves auxquels Juifs et Roms seront ajoutés).

Pas certain que la ligne de der Leyen et de ses Verts-Bruns perdure tant les conséquences sur les peuples européens sont coûteuses comme le fait remarquer le colonel en retraite de l’armée US, Douglas Macgregor :
"De plus en plus d’Européens commencent à douter des informations que leur bombardent les médias mainstream, qu’ils soient publics ou privés. Hier, par exemple, un sondage a été publié en Allemagne qui montre que 40% des Allemands doutent de la véracité de ce qu’on leur dit au sujet de la Russie et de ce qui se passe en Ukraine. Mais une fois encore, il faudra que la crise s’aggrave. Et à mesure que les économies européennes s’effondreront, on pourra peut-être voir des changements. Il ne m’étonnerait pas que la plupart des gens aujourd’hui au pouvoir en Europe ne soient plus là au printemps ou début de l’été prochain". Extrait de cet entretien

D’autres voix discordantes se font entendre aux Etats-Unis mais l’éxécutif est pour le moment paralysé alors qu’il a déjà remporté une victoire avec la destruction de la coopération Russie-Allemagne et l’affaiblissement de l’économie de cette dernière entre autres avec la destruction des Nordstream. Thierry Messan pense que cette attitude pourrait connaître une fin prochaine : "Le président Zelensky peut prévoir dès à présent sa fuite car ses compatriotes meurtris ne lui pardonneront pas de les avoir dupés"

En résumé après neuf mois de conflit, on serait sur un match nul : une victoire pour l’Otan/US avec la destruction de l’Europe et une autre pour le Brics+ avec la libération du Donbass et le commencement de la fin de l’hégémon…


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