A défaut de soleil ce mois de mai aura été d’une clarté aveuglante en politique. La séquence devrait même permettre à ceux qui portent des lunettes de glacier indice 4 de se faire une idée.

Les soudards sont ces généraux qui ont publié une tribune dans Valeurs Actuelles, vous savez le media qui avait organisé un false-flag lors de la manifestation Traoré en faisant crier un "mort aux juifs" à l’un de leurs assistants devant leur micro.

On a bien compris, ce sont eux qui plaident pour la "guerre civile" en tentant de diviser les pauvres, les "Gilets Jaunes" qu’ils disent soutenir et les quartiers discriminés qui sont la source de tous les maux. Une pitoyable revanche de leur défaite en Algérie comme le montre Jacques-Marie Bourget.

Un peu gros, le mainstream se désolidarise du "manifeste" des généraux mais les demi-portions approuvent. Ce sont les prétendus "souverainistes", les Philippot, de Villiers, Dupont-Aignan etc toujours au garde-à-vous pour la "défense d’Israel" et évidemment de "nos forces de l’ordre".

Les "flics". Des syndicats de policiers décident de manifester à la suite de diverses agressions subies. Ce qui est remarquable ici c’est la quasi-unanimité des politiciens de gauche à droite (à l’exception de Mélenchon). Aux national-sionistes (RN) et social-sionistes (PS), on trouve le mainstream central et aussi le chef bobocolo (EELV), Jadot plus celui celui du parti "communiste", Fabien Roussel, toujours à la recherche d’une reconnaissance du mainstream qu’il s’agisse de "sécurité" ou de "climat".

Palestine. Nouvelle saillie de la social-sioniste Hidalgo, qui avait organisé en 2015 une manifestation en faveur de l’état d’apartheid. Cette fois elle s’est distinguée en approuvant l’interdiction de la manifestation de défense des Palestiniens massacrés en Cisjordanie, Jerusalem et Gaza. C’est avec cette personne qu’Eric Piolle entend jouer sa carte politiquel, Grenoble étant toujours en jumelage avec la ville sioniste de Rehovot .