Après ses propositions raisonnables pour trouver la paix en Europe le richissime entrepreneur porte le regard sur l’ Asie avec une proposition respectant les engagements pris par les Etats-Unis lors de la reconnaissance - par étapes dans les années 70 - d’ "Une seule Chine" comprenant donc Taïwan. Et de fait sous Nixon, la RPC prendra le siège de membre permanent du Conseil de Sécurité de l’Onu avec le droit de veto, partagé avec UK, FR. USA et URSS (devenue Russie).

Cet engagement historique des USA a semblé remis en cause dernièrement avec des provocations états-uniennes de tous ordres : voyage de la présidente démocrate du sénat (Pelosi) à Taïwan, manœuvres militaires US en mer de Chine méridionale et enfin les propos irresponsables de Biden lui-même.

Redoutant un risque de guerre ici comme en Ukraine, Elon Musk s’est à nouveau distingué du discours occidental avec une proposition de "zone administrative spéciale" rencontrant l’adhésion de l’ambassadeur chinois

La question qu’on peut alors se poser est : quelle peut être la puissance réelle d’un acteur non étatique ?
"La Russie s’est heurtée à Starlink (ndr société de Musk), pas à l’OTAN et encore moins l’Ukraine. Un acteur non étatique a mis en échec une puissance nucléaire. L’avenir ne sera pas celui des États mais des corporations de milliardaires …Il ne s’agit pas de ploutocraties définies ou pas au sein des limites et des domaines de l’État-Nation…mais de particuliers devenus aussi puissants que des États et des multinationales…Ce n’est plus du domaine de la politique-fiction ou de la science-fiction, c’est déjà le monde d’aujourd’hui et celui de demain si ce lendemain existe".

Ces lignes sont extraites de ce site. La disparition de l’état est un rêve à la fois libertarien et marxiste, le communisme étant le moment où "le gouvernement des hommes est remplacé par l’administration des choses".

N’en déplaise à Strategika, l’avènement ne semble pas imminent…