Palestine génocide : J-60
jeudi 7 décembre 2023 par SHAHSHAHANI Volodia
La boucherie s’amplifie. Guillaune Ancel (ex officier français) considère que les quantités données par le Hamas (qui ne comptabilise pas les enfouis ou disparus) sont en-dessous de la réalité. Il estime le nombre de morts à Gaza entre 20000 et 30000 et avec les blessés on serait ce jour à 120 000. Quand on sait que l’armée israélienne détruit systématiquement les hôpitaux, tire sur les ambulances (selon une responsable de MSF) et empêche l’approvisionnement en énergie, médicaments, nourriture, eau…le décompte ne peut qu’empirer. Ce qui fait dire à l’auteur qu’Israel ne mène pas une guerre contre le Hamas mais contre les Palestiniens.
Après le nord de Gaza totalement détruit et évacué sous la menace de "Tsahal" cette armée bombarde le sud où devaient se rendre les Palestiniens chassés de leur maisons. Après Khan Younès devenue à son tour invivable, toujours plus au sud c’est maintenant Rafah qui est ciblée en espérant chasser les Gazaouis en Egypte, laquelle refuse de les recevoir sachant que l’accès à la mer est aussi interdit. Un relevé de quelques horreurs du jour ici.
La situation est telle que l’UNICEF avait déjà déclaré le 22 novembre : La bande de Gaza est aujourd’hui l’endroit le plus dangereux au monde pour un enfant.
Et pas seulement pour les enfants. Martin Griffiths, coordinateur des urgences de l’Onu, a déclaré sur Al-Jazeera que ce sont 1,9 millions de personnes qui ont été déplacées et qu’il n’y avait plus aucun endroit sûr pour la population de Gaza.
Les journalistes sont non seulement des victimes collatérales mais également des cibles identifiées par leurs brassards et assassinées comme telles. Il suffit de parcourir Al-Jazeera pour le constater. Les presstitués sionistes FR ne peuvent non plus tout masquer, d’où cette réaction syndicale.
Le régime judéo-nazi fait aussi le ménage contre les organisations humanitaires en expulsant une haute responsable de l’ONU tout en ayant tué plus de 100 membres de l’UNRWA "le plus grand nombre de travailleurs humanitaires de l’ONU tués en si peu de temps" selon son secrétaire général Guterres. Ce qui a provoqué le recours à l’article 99 par le secrétaire général de l’ONU pour la première fois depuis sa prise de fonctions en 2017. Des paroles, car le génocidaire a rejeté l’injonction comme toutes les résolutions depuis un demi-siècle.