Sans honte les politiciens français vont faire leurs génuflexions à Tel Aviv pour conforter l’état sioniste dans sa volonté génocidaire. Après la présidente de l’assemblée nationale, la judéo-sioniste Braun-Pivet, c’est au tour du banquier Rothschild, Macron, de s’y rendre accompagné de deux parlementaires, le LR Ciotti - celui qui demande la suppression de l’aide humanitaire à Gaza comme un autre judéo-sioniste Karoutchi du même parti - et (encore) un autre député judéo-sioniste Habib. Tellement énorme que des pressentis du PS et du PCF (ayant pourtant participé à la manifestation sioniste du Crif le 9 octobre) ont décliné l’invitation au petit voyage chez l’occupant de la Palestine.

En 80 ans quel progrès dans la soumission ! Il ne semble pas que Pétain ou ses ministres se soient déplacés pour "superviser" l’attaque du ghetto de Varsovie en 1943. Enfermés dans des conditions épouvantables, des résistants créent l’ Organisation Juive de Combat et déclenchent l’insurrection du ghetto de Varsovie. Sans trop d’illusions comme le dira l’un d’eux : "Nous ne voulons pas sauver notre vie. Personne ne sortira vivant d’ici. Nous voulons sauver la dignité humaine."

Quelques uns de ces héros parvinrent cependant à s’échapper dont Marek Edelman. “En nous soulevant, nous avons rappelé notre appartenance au genre humain. En prenant les armes contre ceux qui voulaient nous anéantir, nous nous sommes raccrochés à la vie et nous sommes devenus des hommes libres. La meilleure preuve en est que beaucoup de combattants de l’OJC ont pu fuir le ghetto après la bataille. Ceux qui sont tombés par la suite, c’est en combattant avec les partisans polonais.”

Marek Edelman n’a pas été interviewé par l’auteur sioniste du film Shoah, Lanzmann. Il est facile de comprendre pourquoi dans cette interview donnée avant sa mort en 2009.

Il explique l’absence de soutien au ghetto par d’autres Juifs. “L’OJC avait informé Ignacy Szwarcbart [dirigeant sioniste et député polonais en exil] et le gouvernement polonais de Londres. Le Mossad savait aussi ce qui se passait ici. Ses agents se sont pourtant contentés d’évacuer les gens disposant d’argent, et encore, jamais pendant la guerre et uniquement vers la Palestine. Le fondement de l’idéologie de Ben Gourion et des siens, c’était la rupture avec la diaspora. Il en était arrivé à refuser de s’exprimer dans sa langue maternelle, le yiddish la langue des 11 millions de Juifs d’Europe et d’Amérique.” Ben Gourion avait déclaré le 8 décembre 1942 : “Le désastre qu’affronte le judaïsme européen n’est pas mon affaire”. Pour Marek Edelman, ces propos sont ceux d’un dirigeant qui était prêt à sacrifier des millions de Juifs du moment qu’allait naître un Etat juif. “Il n’aurait évidemment pas pu sauver des millions d’entre nous, mais certainement des milliers. Il n’a pas bougé. Ici, personne n’aimait Ben Gourion, pas même les plus fervents sionistes.”

Lorsqu’on lui demande si Ben Gourion et les sionistes ont commis une erreur en créant l’Etat des Juifs en Palestine, il n’hésite pas : “Il eût mieux valu créer un Etat juif en Bavière !” Exactement ce qu’a récemment proposé le président de l’Iran, Mahmoud Ahmadinejad… ! “Il a raison…le climat y est excellent !”

Ces propos d’Edelman ne font que confirmer la formule bien connue du même Ben Gourion :
"Si je savais qu’on pouvait sauver tous les enfants d’Allemagne en les envoyant en Angleterre mais seulement la moitié d’entre eux en les envoyant en Palestine, je choisirais cette dernière option."

Le matraquage politico-médiatique dans le dominion français s’appuie sur l’IHRA, cette pseudo loi européiste qui tente d’assimiler l’anti-sionisme avec l’ "anti-sémitisme" (terme impropre pour parler de judéophobie.) Une probable majorité de "Juifs", boycottés par le mainstream, s’élève contre cette manipulation. Un phénomène reconnu (tout en le déplorant encore) par le SS (soldat sioniste) Arno Klarsfeld sur LCI le 23 octobre à 23h45 qui s’inquiète de la mobilisation anti-israélienne sur les campus états-uniens, redoutant qu’avec les nouvelles générations le soutien US ne sera plus garanti et donc la pérennité de l’état qui s’intitule "Israel". Eh oui Arno, nous sommes depuis 2022 sortis du cycle 4 celui pendant lequel la "civilisation" occidentale a pu faire étalage de ses qualités, génocide et mensonge. Israel peut (va sans doute) commettre encore pas mal de crimes, notamment à Gaza, mais disparaîtra en tant qu’entité colonialiste avant le milieu du siècle. Ceux qui ne seront pas satisfaits d’un état laïque de Palestine (un homme/une voix) pourront toujours créer un état "pur juif" là où ils seront les bienvenus : des milliardaires texans ont fait la proposition. A défaut celle de Marek Edelman, la Bavière, pourrait être exigée de l’Allemagne en réparation de ses crimes.

Le rejet du projet colonial sioniste par une majorité de "Juifs" ne date pas d’aujourd’hui. Voir cette démolition faite en 1919 par Joseph Reinach.