Gaza infox et reinformation
samedi 28 octobre 2023 par SHAHSHAHANI Volodia
Commando de la Résistance du 7 octobre.
Un article issu d’un journal israélien contredit totalement la propagande occidentale en attribuant une partie non négligeable des victimes aux troupes sionistes. L’étude du 23 octobre porte sur un petite moitié des 1400 victimes supposées. Selon les auteurs, Robert Inlakesh et Sharmine Narwani, sur les 683 victimes relevées avec leurs noms et les lieux précis de leur mort, 331, soit 48,4%, ont été confirmées comme étant des soldats et des officiers de police, dont de nombreuses femmes. Treize autres sont décrits comme des membres des services de secours, et les 339 autres sont ostensiblement considérés comme des civils.
Les auteurs ajoutent qu’il Il n’existe pratiquement aucune preuve crédible que les combattants palestiniens avaient prévu de tuer ou de blesser des civils israéliens non armés le 7 octobre, ou qu’ils ont délibérément cherché à le faire. Les images disponibles montrent qu’ils se sont principalement attaqués aux forces armées israéliennes, causant la mort de centaines de soldats d’occupation. Ils citent le porte-parole des Brigades Qassam, Abu Obeida, le 12 octobre :
“L’opération Déluge d’Al-Aqsa visait à détruire la Division de Gaza (une unité de l’armée israélienne aux frontières de Gaza), qui a été attaquée en 15 points, suivie d’une attaque contre 10 autres points d’intervention militaire. Nous avons attaqué le site de Zikim et plusieurs autres colonies à l’extérieur du quartier général de la division de Gaza”.
L’article fait aussi litière d’autres rumeurs propagées par le régime d’apartheid et la propagande occidentale, qu’il s’agisse de prétendus viols ou de mauvais traitements. A lire en entier ici
Massacres : communiqué de l’UNRWA
Déclaration de son commissaire général le 26 octobre : "Je dirige l’agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens. L’histoire nous jugera tous s’il n’y a pas de cessez-le-feu à Gaza…Depuis plus de deux semaines maintenant, des images insupportables de tragédie humaine sortent de Gaza. Des femmes, des enfants et des personnes âgées sont tués, des hôpitaux et des écoles sont bombardés – personne n’est épargné. Au moment où j’écris ces lignes, l’UNRWA , l’agence des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine, a déjà tragiquement perdu 35 de ses employés , dont beaucoup ont été tués alors qu’ils se trouvaient chez eux avec leurs familles. Des quartiers entiers sont rasés dans l’un des endroits les plus surpeuplés de la planète." Lien ici.
Répression à la française
"Les responsables de la CGT du Nord ont été placés en garde à vue pour apologie du terrorisme, parce qu’ils ont soutenu la Palestine. Le recul des libertés publiques en France atteint un point dramatique". Voir ici.
Complicité grenobloise
Nous avons déjà vu le scandale du jumelage avec la ville sioniste de Rehovot dénoncé par Isère-Palestine.
Un communiqué du maire climato-sioniste Eric Piolle a été retrouvé. Il a au moins le mérite de la franchise : un soutien partisan à 100 pour 100 du régime d’apartheid et la collusion avec le Crif Grenoble frauduleusement affiché comme "représentant de la communauté juive" alors que comme toutes les sections du Crif ce n’est qu’une courroie de transmission du régime criminel intitulé "Israel", ce qui revient à insulter les "Juifs" qui le dénoncent.
Le communiqué municipal et sa réfutation par l’association Isère Palestine.
"Otages" assassinés par Israel
Un porte-parole du mouvement Hamas vient de déclarer qu’au moins 50 des otages détenus par l’organisation avaient déjà péri dans les bombardements génocidaires israéliens sur la bande de Gaza.
Le Hamas et ses alliés détenaient, avant cette annonce, entre 200 et 250 prisonniers civils et militaires, selon des sources israéliennes et palestiniennes à peu près concordantes.
Mais tandis que le Hamas a libéré à ce jour 4 civils (2 femmes israéliennes, et 2 femmes israélo-américaines), les dirigeants israéliens n’ont eu de cesse de répéter que la libération de ces otages n’était pas la priorité, face à celle de détruire Gaza.
Parallèlement, Israël a enfermé dans un camp de concentration plusieurs milliers de travailleurs originaires de Gaza, disposant d’une permis de travail en Israël, et coincés sur le territoire israélien au moment de l’attaque du 7 octobre dernier. Même le ministère israélien de la « Justice » s’est ému de cette violation flagrante du droit international, mais l’armée lui a répondu qu’elle n’en avait rien à faire.
Source
Armes françaises contre Gaza
On peut lire sur le site Contre Attaque :
"Des milliers de tonnes d’explosifs ont été déversées sur les immeubles, les écoles, les lieux de soin, les refuges…
S’agit-il de bombes françaises ? La question mérite d’être posée, car depuis 10 ans la France a vendu pour 200 millions d’euros d’armes à Israël. Rien que depuis l’élection de Macron en 2017, 111 millions d’euros d’armes ont été exportées vers le pays qui bombarde aujourd’hui Gaza. Ce sont les chiffres officiels du dernier rapport du ministère des Armées sur les exportations d’armement de la France.
Selon les chiffres de ce document, la France est le premier fournisseur européen d’armements à l’État d’Israël. La France lui vend des armes depuis les années 1950. En 1960, De Gaulle a décidé d’arrêter de fournir des armes à Israël, une pause de courte durée puisque les échanges ont repris dès les années 1970".
Et la collaboration vaut aussi dans le domaine de la répression :
"Les échanges entre la France et Israël ne concernent pas que les armes de guerre. En juillet dernier, alors que l’armée israélienne menait un assaut meurtrier à Jénine, en Cisjordanie, le chef de la police israélienne révélait avoir reçu un fax du ministère de l’Intérieur français pour un « partage d’expérience sur la gestion des manifestations ». Darmanin demandait de l’aide pour mater la révolte des banlieues françaises. Après les émeutes de 2005, Nicolas Sarkozy avait déjà demandé des conseils aux autorités israéliennes."