GRENOBLE : culmens et belvédères
mercredi 22 août 2007 par SHAHSHAHANI Volodia
A la suite du message de Sébastien (SSX), j’ouvre ce nouveau fil sur l’aspect sportif de l’article initial.
– La croix de Belledonne n’est pas un bon choix associé à Chamechaude et au Grand Veymont. Le culmen de Belledonne est le Grand Pic de Belledonne. En matière de kilométrage routier ça en rajoute déjà un peu. C’est très roulant en vélo de route jusqu’à Pré-Long (1200 m). Ensuite c’est un peu plus cahotique jusqu’à ’l’épingle de la Souille (1358 m) mais on doit pouvoir éviter la crevaison.
– La partie pédestre comprend un peu plus de dénivelé (environ 150 m) et plus de difficulté ; on passe de la rando pure à l’alpirando. Tout se joue parfaitement en baskets avec deux passages. [1] Je n’ai pas fait le calcul mais il doit falloir compter deux heures supplémentaires au bas mot (par rapport à la croix de Belledonne).
– Définition de l’épreuve. Grenoble n’est pas entourée de trois mais de quatre massifs : le Taillefer est autrement plus évident depuis le centre ville que le Grand Veymont. Je n’ai toujours pas compris pourquoi l’hiver on disputait à skis une "G3M" au lieu d’une G4M (sans doute parceque les trois existaient déjà et qu’il n’y avait plus qu’à coller une étiquette dessus) . [2]
– Je pense que l’épreuve de haut nivau d’été doit comporter les quatre culmens. Les seules règles sont de partir de (et revenir à) Grenoble, l’ordre étant laissé à l’appréciation des challengers (je n’ai pas encore calculé le temps mais ça devient assez sérieux…)
– A côté, peut se créer une course sur les belvédères plus tranquille mais au moins aussi tactique (où s’arrête le vélo, où commence la marche ?) : St Eynard, Colon, Moucherotte, Conest.
– Les deux compétitions (disons plutôt challenges, car le choix de la période est un élément tactique intéressant à prendre en considération) ne comportent que deux règles : pas d’assistance ni dépôt de matériel et pas d’engin à moteur.
– A propos, une question aux spécialistes : peut-on faire des biathlons de ce genre avec une seule paire de chaussures, sachant que le vélo exige une semelle rigide et la course une semelle souple ? A-t-on pensé à une plaque amovible à glisser dans la semelle ?
[1] Le couloir du col de la Balmette en neige dure sera évité par des rochers pourris sur sa rive droite. Juste au-dessus du col il y a un mini-pas de III/IV selon la taille du bonhomme et la hauteur de neige (mais il est si court qu’à deux on peut se faire la courte échelle, donc zéro matos) ; ensuite c’est rando (aucun passage de III) sur blocs pourris jusqu’en haut. Faut juste faire gaffe de ne pas en balancer sur le collègue.
[2] Ce n’est pourtant pas bien compliqué de tracer quelque chose sur les arêtes du Tabor. Une compétition, c’est aussi une façon de marquer un territoire, au cas où, un jour, qui sait, des velléités d’équipement se manifesteraient (rappel : la station de La Morte est gérée par la SATA de l’Alpe d’Huez et elle vient d’obtenir le droit de construire 1500 nouveaux lits tourisiques)
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Tu as raison Volo !!!
J’ai aussi pensé associer le Taillefer pour passer d’une trilogie à une tétralogie. Comme tu le dit, ça devient sérieux d’ajouter ce sommet et la partie cycle passera allégrement la barre des 200 bornes.D’accord aussi avec toi pour le Grand pic, la Croix n’étant qu’une malheureuse bosse près point culminant de Belledonne. On est puriste ou on ne l’est pas…
Pour le choix du matériel, il me semble que 2 paires de chaussures soit plus favorable à une seule. Aucune paire des n’est réellement efficace dans les deux disciplines. De toute façon il faudra porter un sac à dos. La paire de basket rajoutera quelques centaines de grammes à l’ensemble.
Je réfléchis en se moment dans quel sens enchaîner les sommets (pour la trilogie). Le point de départ et d’arrivée sera la gare de Grenoble.
A suivre.
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24 août 2007 Bubu - tour de Grenoble
Et si au lieu de repasser à chaque fois par Grenoble, on roule directement vers le sommet suivant ?
Ce serait un autre défi bien sûr, mais permettant de limiter les bornes en vélo, et évitant plus de ville.
Perso, ça me plait plus que les sommets en étoile, et c’est plus à ma portée.
En compensation, on pourrait traverser les sommets au lieu de faire l’aller-retour. L’idéal étant de ne pas revenir au départ piéton, mais ça demande des manips de vélo... Ou mieux, en se synchronisant avec d’autres équipes en sens inverse ça doit pouvoir le faire :-))) -
24 août 2007 VSH - précision
– Il est bien dit : "départ et arrivée à Grenoble", donc on n"y repasse pas après chaque sommet.
– traverser les sommets avec manips-velo ça devient autre chose contrevenant à l"autonomie ("ni assistance ni dépôt matériel"
– en revanche ton idée des équipes qui se croisent est intéressante. C’est un peu comme le coup "échange de clefs au sommet" en ski de rando.
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24 août 2007 Bubu - Re : précision
L’idée des équipes qui se croisent est rigolote, mais attention : pour que ça marche, il faut 2x4 équipes qui partent chacune pour un massif différent, dans un sens différent :-)
Avec des attentes possibles, et des vélos pas à sa taille : pas de record possible en vue, juste un défi pour le fun. -
30 août 2007 jerome - complement
Dans le même genre que vous (Yvon+Seb) certains (Seb+Dim+Jérôme (un autre)) ont fait cette hiver en vélo+ski une trilogie Croix de Chamrousse+Chamechaude+le Moucherotte, avec la même regle sur l’autonomie, sans moteurs, et en départ arrivée à Grenoble.
On est donc bien d’accord, chacun en fonction de son niveau tant sportif que puriste peut trouver challenge à sa convenance.
Dautre part, Volo, je pense que l’idée de faire une course de ski sur le Tabor pourrait bien être envisageable, vu qu’il existe déjà le Rallye des cretes du Grand Serre. Les gens du Caf Matheysine qui l’organisent sont assez moteurs et ça pourrait bien leur traverser l’esprit si il voulait organiser une épreuve avec un dénivelé plus conséquent