Bloquées le 21 octobre par une interdiction de manifester - levée une heure plus tard par le tribunal administratif - 300 personnes s’étaient rassemblées place Felix Poulat. Une semaine plus tard, ce 28/10 après le rassemblement un défilé a pu se dérouler avec environ 1500 manifestants (2000 selon les organisateurs et la presse).

On sentait par la vigueur des mots d’ordre une grande émotion chez les participants les plus repris étant :"Palestine vivra, Palestine vaincra" et "Israel assassin, Macron complice".
On aurait pu ajouter son complément local, Eric Piolle, le maire de Grenoble qui n’a rien trouvé de mieux en ces circonstances tragiques pour le peuple palestinien que d’émettre le vœu de rétablir le jumelage avec Rehovot, ville du régime d’apartheid, en complicité avec l’organisation qui en est le représentant, le crif de Grenoble.

On regrettera que la vingtaine d’organisations ayant appelé à la manifestation aient cru devoir, par une phrase en gras, mettre sur le même plan une organisation de la Résistance palestinienne (Hamas) avec l’état criminel dit "Israel". Mais c’était peut-être une condition pour obtenir l’autorisation en ces temps de censure exacerbée, où les interdictions ne se font plus seulement au nom de l’ "ordre public" mais aussi sur le contenu des mots d’ordre exprimés dans une manifestation !