Presles : conflits d’usage
vendredi 11 janvier 2008 par PEYRE Philippe
Depuis 2006, quelques propriétaires des terrains sur lesquels sont situés les rochers de Presles, tentent d’interdire l’accès des voies d’escalades aux grimpeurs. Les raisons invoquées étant réglées, il semblerait que le refus par les propriétaires de laisser passer les grimpeurs s’oriente, vers une interdiction pure et simple d’accès à la falaise en exerçant pleinement leur droit de propriété. Les rochers de Presles sont visités par les grimpeurs européens et la qualité et le nombre de ses voies en font un des sites majeurs de l’arc Alpin. Personnellement l’interdiction de l’escalade à Presles m’apparaît comme une absurdité.
Aujourd’hui une solution existe, une pétition va être adressée aux élus locaux pour qu’elle soit appliquée http://www.vtno.org/petition/ je vous invite à la consulter, à la signer et à transmettre l’adresse à toutes les personnes susceptibles d’être intéressées par le problème.
Il me semble que ce mouvement dépasse largement le petit monde de l’escalade, mais touche l’ensemble des personnes, qui s’intéressent de près ou de loin à la nature et à son accès.
Pour en savoir plus VTNOhttp://www.vtno.org/
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8 mars 2008 BOURNE Jason - grimpeurs et paysans
Depuis bien avant 2006, quelques grimpeurs tentent de s’accaparer les rochers de Presles. Par leur comportement sans gêne et aux mépris des droits des propriétaires ils s’arrogent le droit d’investir un lieu qui ne leur appartient pas. Je ne vous parle même pas des incivilités diverses et variées à l’encontre de la nature telles que poubelles et déchets divers déposés , feux de camp, camping sauvages. Parfois les jets de pierre sur la foret en partie basse des falaises lors des phases d’équipement rendent l’accès impossible aux zones boisées, l’entretient de la forêt et la cueillette sont impossible sous peine de mort quasi assurée…. Le mépris des règles de stationnement rend impossible les activités agropastorales lors des périodes d’affluence. Encore ceci ne serait pas trop grave et sûrement résolvable si il n’y avait pas cette pression permanente sur la faune habitant les falaises. La fréquentation des lieux par certaines espèces est en forte diminution.
Allons nous attendre la disparition pure et simple de certaines d’entre elles avant d’agir ?Il est nécessaire d’aider à les vrais défenseur de la nature et les propriétaires pratiquants leurs activités ancestrales (paysannes et forestières) à maintenir le fragile équilibre qui jusqu’à lors régnait autours des falaises de Presles.
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8 mars 2008 jean-luc ageron - Bof !!!
Belle intrensigeance que ce discours, peut être un peu vrai sur les bords, mais tant d’extremismes me font peur.
Ce discours qui oppose les uns aux autres, chasseurs, vtt, ramasseurs de champignons, grimpeurs (et qui aussi, parfois, sont les mêmes, beau dilemme) reste stérile. Un peu de tolérance et d’arrangement Monsieur Bourne.
Ce discours extreme peut aussi s’appliquer aux touristes qui viennent squater nos montagnes, à ces citadins qui viennent envahir nos campagnes, à ces paysans qui errent devant le distributeur de ticket des trams aux risques de nous faire perdre notre temps...et pourtant le monde n’est pas si abominable que ca.
Les conflits d’intérets ont toujours opposés les uns aux autres mais seul l’intelligence à vivre ensemble permet de trouver des solutions. -
2 avril 2008 jean-luc ageron - et encore pour enrichir le débat
Un lien d’intello
"La gestion environnementale des sports de nature : entre laisser-faire, autorité et concertation"