Disparition de Nicolas Wirshing
vendredi 5 mars 2010 par ALLEMAND Lionel
C’est avec une infinie tristesse que nous apprenons la disparition ce jour de Nicolas Wirshing, emporté par une plaque à vent alors qu’il remontait la face sud de la Grande Moucherolle.
Boulimique de skis, mais aussi de vtt, Nico nous avait habitués à ses sorties ’’avant taf’’ menées tambour battant, par n’importe quelles conditions. Accumulant les kms de dénivelé, il s’était constitué en 2 ou 3 saisons un carnet de courses invraisemblable, en réalisant également quelques enchainements de grande classe.
Putain Nico, sans toi, les 12/14 à l’arrache à Montbonnot vont perdre bien de leur saveur. Tes expressions continueront de nous accompagner sur les pentes, on te promet d’être méticuleux.
Ciao mec
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5 mars 2010 Cédric Colomban - grande figure
Je suis épouvanté en apprenant cela. Encore une terrible nouvelle...
Le milieu du ski-alpinisme perd une nouvelle fois une de ses grandes figures.
Je ne te connaissais pas Nicolas, mais tu me faisais rêver au travers de tes comptes rendus internet. Ta descente des Corridors (face N de la Meije) en solo, m’a - notamment - vraiment impressionné. Je tenais à te saluer.
Toutes mes condoléances vont maintenant à la famille qui te pleure... -
Sans jamais t’avoir croisé, mais en lisant tes fameuses sorties, on avait appris à aimer ton style. Pas plus tard que cet après-midi, on parlais de toi avec Stéphane...
Sincères condoléances à tous tes proches.
Jean -
5 mars 2010 stéphane miloche - loin devant
Tiens, y’a un ptit gars qui tourne bien au boulot ; il pourrait t’accompagner plutôt que partir seul ; AH bon , c’est qui ? Nicolas Wirsching !! Non c’est une blague ; tu sais ce qu’il fait ce gars là ? c’est sûrement l’un des skieurs les plus fort qu’on ait jamais vu...
C’est ainsi que j’ai fais connaissance de Nico, par le travail interposé !
On s’est croisé à Chamechaude, en courant au col de la Faita ; lui loin devant et moi derrière au loin ; j’ai pris une leçon de ski, moi qui croyait savoir skier ; pfffffft ; tu m’as vraiment impressionné.
Et tu n’as même pas eu le temps de me passer le détail de ton tour du Mont blanc en vtt en 2 jours.
Putain Nico, j’y crois pas que je ne verrais plus le NIW de 10h30 ; ’tain de plaque ;
Toutes mes pensées les plus profondes à tes proches !!! ciao Nico !! -
5 mars 2010 YVO - Putain c’est pas vrai !
Je reste sans voix.
Nico, tu t’es souvent tiré la bourre sur les Xpress avec Oliv. Vous allez surement vous retrouver là-haut pour de nouvelles aventures.
Je garde en souvenir de toi le mec qui portais son vtt de 18 kg et que je n’arrivais pas à lâcher dans le challenge 4S.
Tu m’avais proposé une face Est du Moucherotte un matin avant taf. On n’a pas eu le temps de concrétiser.
Tchao gamin. -
5 mars 2010 stephane BROSSE - Ephémère
Ephémère comme nos traces laissées sur la neige, Ephémère comme tous mes souvenirs de nos pérégrinations communes de 3 saisons à partager des projets, des sommets et des descentes. De notre première rencontre dans les Aravis où nous avons parcouru en une et même sortie quelques uns des plus beaux couloirs à la Grande casse avec ses faces sud et nord dans le même hiver, ou l’aiguille verte avec un couturier express fin juin et la tension de la descente du col de la verte, en passant par le Mt blanc (Tre la tête, Chardonnet) ou l’Oisans (Mayer dibona), sans oublier nos formidables chevauchées de l’Armet et du Dévoluy. En quelques saisons tu t’es forgé une liste de course que peu d’entre nous arriverons à ne jamais avoir. Je repense également à notre balade au Pic de Bure et à celle avec ta fiancée et ses copines que tu accompagnais dans un beau couloir pour leur faire découvrir ta passion. Je repense aussi que tu étais capable de laisser les skis pour partir en WE prolongé avec ta maman …
Ephémère comme le nom de notre dernière descente ensemble il y a quelques semaines à Blonnière
La seule chose qui ne sera pas Ephémère pour moi, c’est toi mec. -
5 mars 2010 LTA - Le monde du ski de montagne est en deuil.
La montagne a encore frappé. C’est une triste réalité pour ceux qui restent. Nico était tout simplement un des plus grand skieurs-alpinistes qui soient. En quelques hivers, il avait réalisé le décuple de ce que certains rêveraient de faire dans leur vie. Pentes raides, gros dénivelés, sorties express... quand ce n’était pas les trois à la fois.
Son enchaînement à l’Armet avec Stéphane était pour moi LE symbole suprême du ski-alpinisme, plus encore qu’une énième première aussi raide soit-elle.
Nico ne va pas manquer qu’à sa famille, ses amis ou ses compagnons de course. Avec lui, c’est tout un symbole qui s’en-va, c’est le départ de celui qui faisait rêver toute une génération. Le monde du ski de montagne est en deuil. -
5 mars 2010 Sébastien Prévot - Salut mec !
C’est sur la musique de ce groupe new-yorkais qui était si cher à tes oreilles et que nous partagions avec bonheur sur les routes en redescendant de là-haut, que mon coeur se serre.
Nico pour moi, il est une rencontre souriante et malgré sa grande réputation de skieur qui restera, à la falaise de Saint-Egrève. Notre relation d’altitude restera sur celle de la grimpe avec notre dernier voyage ensemble, avec Louis, au Pic Nord des Cavales où tes craintes de grimpeur étaient si souvent ponctuées d’humour, de bonheur d’être là-haut. Un bonheur qui fera écho dans mes prochaines soties vers la montagne.
Bien sûr on a partagé du ski, vite et raide, enfin toi devant, tel un modèle qui me faisait rêver sur tes retours de courses tous plus fantasmagoriques les uns que les autres.
Le levé de soleil sur le Vercors perdra de ses couleurs mais la montagne s’est vraiment parée aujourd’hui de sa plus belle robe, pour te dire salut. Je hais cette neige autant que je l’aime.
Je pense à ta famille, à Stéphanie, à tes amis, avec une intense émotion. Salut Nico. -
5 mars 2010 Marc Buisson - que faire ?
Que faire pour les garder en vie ? on croyais avoir vécu un cauchemar avec le décès d’Olivier, voici qu’il se renouvelle. Est-ce que cet hiver maudit par ses conditions va arrêter de nous prendre nos héros ? les deux a toujours se marrer, à ne pas se prendre au sérieux et a cependant avoir des réalisations à leur actif à faire pâlir d’envie.. vous nous manquez déjà atrocement les gars.
Comme Yvon, je me souviens de Nico venu faire un 4S express en VTT alors qu’il passait par là avec son enclume de 18kg, son casque de descente et son sac à dos avec son picnic dedans... et bien il nous avais mis notre raclé ! à moi du moins
On s’était promis un Col de la Feita en midi 2 Vtt un de tes favoris, on aura pas eu le temps..je le ferai quand même quand les beaux jours reviendront avec une pensée pour toi.
Je garderai en souvenir ton style fougeux, tes cheveux longs, tes T-shirts en coton détendus pour les Gresivaudan express, une simplicité mais une classe et un charisme naturel, pas besoin de t-shirt moulant dernier cri, tu débordais d’aisance et tu donnais l’impression que tout était facile.
C’est clair que vous allez tout remuer là-haut avec Olivier mais nous on aurait préféré vous garder avec nous, c’était plus sympa dans ce sens.
Une pensée énorme pour ta famille. -
6 mars 2010 Christophe Charbonnier - Impossible
Putain Nico merde ! Je la hais cette montagne. Je me souviendrais toujours de ces soirées où on réparait tes skis à grand coup de chalumeau ou de fer à souder, de ces soirées où on réparait tes fixations à coup d’équerre de placard. Si seulement on n’avait pas réussi à les réparer... Impossible d’oublier tout ce qu’on a fait ensemble au taff, dans LE mégane, sur la Virago ou avec Ténor. Impossible d’accepter que tu te sois barrer maintenant. Impossible d’essuyer ces larmes de tristesse et de colère. Impossible de te dire "West coast" à jamais. Respect éternel duddy.
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6 mars 2010 CEI - Triste hiver
Je suis restée sans voix, comme à l’annonce de la disparition d’Olive, à me demander ce qui se passe cet hiver. Vous deux, si brillants, rieurs et modestes... Il fait grand beau ce matin, une des plus belles journées qu’on ait pas vu depuis un moment mais le goût n’y est pas. Toutes mes pensées à vos proches.
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6 mars 2010 Julie Haguet - Irréel
Sans voix aussi, j’ai dabord voulu croire à un mauvais canular. Malheureusement c’est la triste réalité. On s’était surtout croisé "à la ville", mais aussi parfois lors de sorties en VTT ou alors comme cette fois, lorsque vous reveniez avec Stéphane de votre enchainement à l’Armet ou j’avais pu observer depuis le col de la Baisse, vos grandes courbes dans le couloir de la Rosière et votre remontée Xpress au Petit Armet. Grosses pensées pour tes proches, ta famille, tes compagnons de cordée, et pour Stéphanie.
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6 mars 2010 Johan KOCH - triste nouvelle
On ne se connait pourtant pas, mais ce nom et pseudo sonne familier à mes oreilles. Tant de cr qui font rêver, de courses incroyables, d’endroits magnifiques fréquentés, de pentes raides somptueuses. Une grosse pensée pour tous les proches.
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6 mars 2010 gabrot anne - avant taf
oui c’était une de ses habituelles sorties avant taf. Au bureau on l’attendait vers 10 h comme d’hab, ensuite il nous aurait empesté quelque temps parce avec ses vêtements de rando "odorants", il aurait eu comme d’hab la tête de quelqu’un qui a déjà bien pris l’air, il aurait pris un de ses très personnels déjeuners reconstituants. On l’a attendu.Et il va nous manquer. Anne - Volubill
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6 mars 2010 Hélène Langlois - Adieu Nico
Non, par cette journée ensoleillée le goût n’y est vraiment pas. Tu nous as tellement fait rêver avec tes enchaînements de pentes raides et tes déNIWelées hors normes ! Je te croyais invincible ! Quelle tristesse de te savoir désormais parti rejoindre l’Oliv’…cette course là il ne fallait pas la gagner. Je garde le souvenir de ton émerveillement pour tout. Tu semblais vouloir faire battre ton cœur toujours plus fort en te surpassant par des deniv’ de fous, avec ton matériel bien lourd et en soufflant tous les records de vitesse. Faire battre ton cœur aussi, en frissonnant dans les pentes raides. On a dû se rencontrer en mai 2007, tu nous a doublé comme un avion pour ta Ciamarella ; Tu étais comme un jeune chien fou, à gambader partout sur les sommets les plus mythiques ! On t’a tout de suite aimé ! Les bons moments passés ensemble, notre Gerva et son accès crevassé qui t’a fait frémir, le beau but au Diable, puis l’Armet, Blonniere, l’équipe de choc au Grand Pic de Belledonne et à l’Arcalod, ta méticulosité à la Roualle…La Parrach’ avec ta Stéphanie…Puis, cette dernière sortie ensemble, avec les mecs riders, un jour de grande poudre en station. On s’est croisé pour la dernière fois jeudi soir, tu as failli me rentrer dedans avec ton vélo ! Toujours à fond. Toutes mes pensées à tes proches.
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6 mars 2010 jacques cayuela - Triste nouvelle
Dans ce monde de passionnés, il y a des étoiles qui brillent plus que d’autres.
Un très grand skieur-alpiniste nous quitte.Sincères condoléances à sa famille et ses amis.
Jacques -
6 mars 2010 Jean-François Fillot - tout un monde
Nico, on te perds et c’est tout un monde qui s’écroule.
Un grand bonhomme oui ! Un très grands bonhomme !
Une caisse à faire pâlir les meilleurs mais surtout un coeur gros comme ça !
Une rencontre en cascade et nous nous envolions pour le Pérou. Tu n’as rien lâché le jour ou tu es allé cherché les secours. Sans toi je serais encore la haut.
Je me souviendrais toujours de ses semaines de vie à l’autre bout du monde, des instants heureux comme des autres.
Une pensée pour Steph qui comptait tant pour toi et pour ta maman.
Amitié
jeff -
6 mars 2010 DBL - La neige en deuil
Je viens de découvrir la terrible nouvelle. Ce matin, nous avons parlé de tes réalisations avec mon compagnon du jour. Je ne doutais pas un instant qu’à cette heure, tu t’étais envolé vers d’autres horizons.
Mon admiration pour ce que tu as réalisé en montagne skis aux pieds est immense. Je pense à ta famille et à tes proches, il faut beaucoup de courage pour surmonter une telle épreuve. -
6 mars 2010 Hélène Castebrunet - Nico, adieu ...
J’ai appris la nouvelle de ta disparition, ce matin, en montagne, au détour d’un rayon de soleil ... si terne. Les images depuis défilent dans ma tête embrumée : ton sourire dévastateur, ta joie de vivre, tes yeux brillants de rêves les plus fous, tes mille projets ... La montagne avec toi avec une telle odeur d’aventure !
Je ne sais pas s’il y a un "après" la vie, mais si c’est le cas, alors j’espère que tu es conscient que tu as su mordre la vie à pleines dents, que tu en as profité comme rares sont les personnes qui savent le faire. Tu es parti beaucoup trop tôt Nico, mais tu nous as laissé une belle leçon de vie.
Toutes mes pensées à ta maman, ta famille, et Stéphanie. -
6 mars 2010 nicolas schmitt - salut l’artiste ...
artiste quand tu nous parlais de tes sorties qui nous faisaient vibrer, nous les modestes skieurs.
les quelques sorties ski ou pedestres ensemble ou seul comptait le denivele et de se faire plaisir resteront a jamais dans ma memoire.
t’es parti bien trop tot nico....
Courage et pensees pour ta famille et ta maman.
nico -
6 mars 2010 Bruno Paillet - pas possible
Tu nous semblais tellement intouchable, heureux de vivre, débordant d’humour qu’on en avait oublié à quel point cette belle montagne pouvait être cruelle. Que de souvenirs qui se bousculent dans ma tête, sorties ski avant taf pour des levés de soleil époustouflants, montées du grésivaudan Express droit dans l’pentu, escapades entre 12 et 14 au col de la Faïta ou encore sorties vélo où je n’arrivais pas à suivre ton VTT de 18kg alors que j’étais en vélo de route... Constamment en train de nous encourager jusqu’au bout pour atteindre les cimes, tu nous as fait vibrer et tu resteras à jamais dans nos mémoires.
J’ai eu la chance de te connaître au travail, tu m’as embarqué dans bien des aventures et je ne sais comment te dire merci pour ces superbes sorties. Adieu Nico. Toutes mes condoléances à tes proches. -
6 mars 2010 hugo Robin - Fatal....
Fatal, tu nous a quitter dans ce que tu métrisé se plus, ou plus tôt, encore un domaine ou tu assuré...
Seulement laisse moi racompter une anecdote de toi !Je bosse au Pérou et en ais vu passer.... Tu t’es pointé avec Sylvain pour Skier, vous en avez fait des raide et des putain d’engagé ! Puis un Jour tu avais les guibolle qui te piquer alors t’es partis au Copa. "de belle pente tranquile " que tu m’as dit !! C’est vrais c’est pas raide, mais tu as fait en aller retour de Huaraz 3000m au sommet 6188 m en un peu plus de 24H ! ce que le commun des mortel se payent normalement en 4 jours minimum....et cela avec du mauvais temps.
Tu me laisse avec un gros poids sur le coeur, des Gas comme toi, il passe toujours trop vitte...
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6 mars 2010 OLE - Cauchemar...
Depuis un mois, j’ai l’impression de vivre dans un mauvais rêve, un cauchemar, qu’il suffise que je me réveille pour retrouver Oliv et maintenant Nico...Mais non , je suis bien réveillé et la réalité est là, dure, terrible pour tous leurs proches.
Première rencontre avec Nico au pied de la Grande Ciamarella : tu venais d’en faire la descente dans le brouillard. Tes commentaires ainsi que des cumulus récalcitrants nous firent rebrousser chemin et faire un bout de descente ensemble. Tout de suite, un bon feeling s’est installé entre nous et quelques jours plus tard nous prenions notre premier but, accompagnés de LAL, au mayer Dibona, largement rattrapé au col du glandon par une belle journée de ski tranquille où tu m’avais impressionné par ta capacité à trainer du gros matos à un rythme d’enfer. Ensuite s’ensuivirent de beaux buts (c’est avec toi que j’en ai pris le plus ;-) ) dus au fait que tu étais toujours partant, avec une motivation inébranlable quelles que soient les conditions ! Puis vint le temps de la réussite de belles descentes, dont certaines parmi les plus exigeantes que j’ai réalisées : tous les 2 mais aussi avec L’oliv et LN : l’équipe de choc comme on disait (désormais amputée de 2 de ses membres). Le grand Pic et son debriefing dont tu parlais récemment pour Oliv, mais aussi la petite lance de Domène que nous avions arrosée avec un bon bordeaux : toi qui ne buvais jamais, tu n’avais pas laissé ta part aux chiens ! Mais aussi les virées en lauziere, dans les aravis ou les avant taff dans le vercors. Bref que de souvenirs...Je garde en mémoire notre dernière sortie à ski ensemble à cote belle en début de saison, que nous avions réalisée à un rythme de sénateur, en discutant tout du long. Nous avions parlé de tout sauf de ski, nous ouvrant l’un a l’autre et consolidant notre amitié. C’est dur de penser que ceci n’arrivera plus.
Mes larmes et mes pensées vont à ta maman ainsi qu’à Stéphanie. Courage...
Et pis pour les autres amis skieurs : déconnez pas cette année, ça commence à bien faire. Take care. -
6 mars 2010 Stephane Talbot - putain de saison
on s’etait juste croisé 2 fois en montagne mais je ne te connaissais pas personnellement. d’abord au pied du couloir des Lamas, 1ere etape de ton enchainement incroyable en Matheysine avec S. Brosse puis au sommet des Agneaux, week end où tu avais planté la tente sur le glacier d’Arsine pour faire le tour du proprio.
je suivais tes courses avec admiration, tes avant taf et autres bambées hors du commun.
je suis sur que là haut, avec Olive, vous vous etes retrouvés et que vous avez déjà plein de beaux projetz plein la tete.
courage à la famille et aux proches. -
6 mars 2010 MLF - Adieu le Méticuleux…
Je me rappel l’accès au Bivouac de la Fourche dans le Massif du Mont Blanc, Stéphane sur la terrasse, moi au dessus de toi et toi qui pinaille 3 plombes pour descendre un passage mixte en crampons/piolets de 2m pour atteindre le refuge. Arrivé au refuge tu nous diras, " j’ai pas été lent, j’étais méticuleux ! " Cette phrase te suivra longtemps et elle nous fera encore rire…
Méticuleux, tu l’étais aussi dans la préparation d’enchaînement de couloir, quand la veille de ta grosse journée tu me téléphonais pour discuter de ton parcours et valider les passages, orientations, couloir et à vu des passages que tu ne connaissais pas. Je te renseignais du mieux possible tout en me disant que ce n’est pas possible et pourtant tu me téléphonais vers 18h le lendemain en me disant, c’est fait mais on à un peu speedé, on avait rdv !
Quand à ta motivation, où allais tu la puiser ? De retour de deux grosses journées dans le massif du Mont Blanc, tu avais le courage d’aller enchaîner seul deux couloirs à l’Etendard !
La encore aussi simplement, tu me dis fais chier, j’ai perdu ma chaussure neuve de ski dans le torrent, j’aurais l’air con dans les magasins Grenoblois à demander " vous vendez que la chaussure droite ? "
Bref, que de bons moments passés à tes cotés, le plus souvent loin derrière pour te rattraper, les matinales dans le Vercors auront un goût amer sans toi …tu vas nous manquer.
Une pensée à ta famille et à Stéphanie. -
7 mars 2010 EBF - C’était un 24 décembre 2005 …
Salut Nico.
Je m’en souviens comme si c’était hier ; je t’ai rencontré le 24 décembre 2005 dans Belledonne, au-dessus de la combe de la Pierre. J’étais parti pour faire le tour du Rocher de l’Homme. Je suivais une trace et c’était la tienne. A la sortie du raidillon de la combe de la Pierre, sur le replat, tu étais assis sur un rocher en plein soleil avec ton chien Ténor (un sacré molosse) ; on aurait dit que tu attendais quelqu’un. Nous avons fait connaissance, et puis tu m’as laissé faire la trace jusqu’à la brèche des 3 officiers ; arrivé à la brèche étroite, quel souvenir !!! entre le vent qui me déséquilibrait et Ténor qui me filait entre les jambes ; je t’entends encore le rappeler à l’ordre. Tu es descendu le premier, le chien t’a suivi et nous avons terminé la descente ensemble par la combe de Beauregard. Au parking, quand nous nous sommes quittés, j’ai senti quelqu’un qui avait vraiment du potentiel.
2 ans plus tard, tu nous faisais partager tes exploits sur le net. Ce qui m’impressionnait, c’était cette motivation pour aller faire des couloirs raides et expos avant le boulot ; toujours dans les starting-block, prêt à partir. Maintenant, Nico, c’est sûr, cette brèche des 3 officiers restera longtemps dans mon esprit et je ne regarderai plus de la même manière cette barrière Est du Vercors … -
7 mars 2010 Riccardo Vairetti - Ciao
.....merde !!!!! ?????
ciao Nico, ho spesso sognato seguendo la tua attività sci-alpinistica.....
queste notizie lasciano senza fiato e senza parole.....ciao Nico......
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7 mars 2010 Olivier Latouille (Ti’Bougnat) - Douloureuse année
Philippe, François, Olivier, Nicolas... quelle douloureuse année. La Montagne est impitoyable avec les Grands. Je ne connaissais Olivier et Nicolas qu’à travers leurs récits et leurs exploits sur le net. J’imagine que Nicolas, tout comme Olivier, étaient de la même trempe que Philippe et François. Des passionnés, soifs de liberté, dans un engagement total. Je sais combien c’est dur de perdre un ami, un compagnon de cordée... Courage aux amis et à la famille.
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7 mars 2010 VSH - drame et grandeur
Nico, comme j’aurais aimé plus te connaître. C’est d’abord Daniel (DME) qui m’a parlé de toi , tu étais encore étudiant. Vous êtes sortis ensemble. Et puis nous nous sommes rencontrés à ce barbeuq chez Lionel (LAL). On t’as proposé de faire part de tes sorties. Tu as semblé presque surpris. Mais le plus intimidé, je ne te l’ai pas dit, c’était moi. Depuis ce jour tragique, je relis sans cesse tes comptes-rendus. A chaque fois à côté de l’exploit qui nous fait rêver je retrouve ces observations techniques précises et plus encore ton humour indescriptible. J’adorais ces " private-jokes " avec Manu sur la largeur des passages, la taille des skis de l’un et de l’autre. J’avoue que j’ai été parfois inquiet depuis l’incident du Petit Veymont. Mais ta maestria était telle que tu paraissais indestructible. En trois ans tu as engrangé une connaissance du raide supérieure à celle que j’ai pu accumuler en trente ans. Avec Stéphane Brosse, notamment, vous avez inauguré une ère nouvelle du ski-alpinisme. Au nom de quoi les plus anciens auraient-ils donc pu discuter ces choix, alors que nous devons simplement à la chance d’être encore ici ?
Dans les sports ordinaires, les athlètes de haut niveau peuvent collectiviser leurs projets, avec un entourage de clubs, de fédés, de coach en tous genres. Le drame et la grandeur de l’alpinisme c’est qu’on est souvent seul.
PS : ceux qui n’ont pas lu tes sorties (il n’y en a ici qu’une partie) peuvent se rendre à la rubrique " sorties " et taper " NIW " dans le champ INI.
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7 mars 2010 PPY - NIW
Lorsqu’on est familier du site, on fini par connaître virtuellement, des hommes ou des femmes qui s’appellent VSH, LTA, CEI, MLF, CBL, OLE, PBV etc…. Il y en a qu’on connait réellement, d’autres qu’on a rencontré depuis, enfin il y a ceux qu’on n’a jamais vu, mais qu’on lit toujours. On les connaît à travers ce qu’ils écrivent et les photos qu’ils affichent. Evidement l’imaginaire fait le reste.
Un jour NIW a débarqué, sur la planète Web du ski de rando, puis dans le monde de la pente raide. Ces initiales NIW allaient créer l’affolement général. Réalisations à un rythme soutenu de tout ce qui se fait dans la région, avec toujours plus d’audace. Enfin des enchainements, avec S Brosse, longs et difficiles, que personne avant lui n’avait osé imaginer. Dernières ces initiales il y avait un homme, passionné et talentueux, pour mener à bien dans une période si courte autant de courses difficiles.
La maman, la fiancée, les potes de Nicolas Wirsching, au-delà du NIW qui m’a fait rêvé, et que je n’avais rencontré qu’une fois ont perdu leur fils leur compagnon et leur copain…Toutes mes pensées vont très sincèrement vers eux.
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7 mars 2010 RED - commentaire du DL
Denis Masliah revient sur les accidents de Nicolas Wirsching et Olivier Cordeuil dans le Dauphiné Libéré du 7 mars
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7 mars 2010 Clotilde Ch - Ton sourire éternel
Nico, je ne fais pas partie du monde du "ski de rando" et pourtant tes récits de courses étaient passionnants et ils te mettaient des étoiles dans les yeux . Nous garderons tous en nous un bout de ton sourire .. . si communicatif ! Toute mon affection vont à ta famille et à ta Stéphanie.
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7 mars 2010 mael raffin - adieu nico
Ce matin là, tu n’es pas arrivé au taf après une de ces bambées dont tu avais le secret, le sourire au lèvre et les yeux petillants de celui qui a vu le soleil se lever pour decailler la neige.
J’ai eu la chance de te connaitre au boulot où ta bonne humeur, ton humour et tes photos de montagnes sur ton PC nous ont accompagnés au quotidien.
J’ai eu aussi la chance de partager une de ses bambée avec toi, au deux soeurs, cette année, et celle là je la garde en mémoire.
La-haut, fait gaffe aux anges, qu’ils ne prennent pas peur en te voyant tracer les nuages en grande courbe.
Tu vas nous manquer. Je pense à ta maman, tes proches.
Adieu Nico ! -
8 mars 2010 Nicolas Mossière - un grand s’en va
skieur-alpiniste d’ exception,tu nous quittes bien trop tôt ! Toutes mes pensées à ta famille,tes proches.
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8 mars 2010 Olivier Cloarec - Salut Nico
Je repense encore à une montée vers l’aulp du seuil avant d’aller au bureau, un matin magique avec chamois et bonne neige. Toi devant à m’attendre en profitant de la montagne. Tu étais vraiment chez toi.
Je me souviens aussi en arrivant en haut avant d’attaquer le couloir quand tu m’as demandé mon âge, eh oui, j’ai vu dans tes yeux que ca faisait quelques années de plus que toi, mais surtout tu te demandais comment tu serais à mon âge.
A ce moment la je ne pouvais te voir autrement qu’encore en montagne à en profiter comme au premier jour, tu étais du genre dont on ne pense pas que le temps puisse les altérer.
Je ne sais pas si une flamme qui brille deux fois plus doive briller deux fois moins longtemps mais je sais pour sure que tu auras vraiment brillé.
Tu vas nous manquer ! -
8 mars 2010 stéphane BROSSE - souvenirs
Pour partager quelqu’uns de nos meilleurs souvenir ...
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8 mars 2010 Francis COUREAU - pfffff
pour changer un peu, des blagues bien grasses et autres sorties vtt, il y a eu ces quelques powder alarm aux 7 laux, ou à l’alpes du grand serre ton énorme engagement avec de gros skis aux pieds, ce run mémorable au derby de la toudray ciao !
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8 mars 2010 Julie Astier - Que dire ..
J’apprends la nouvelle avec la plus grande tristesse. Et tout de suite me reviennent à l’esprit les quelques chouettes sorties où tu m’as emmené. J’en ais toujours gardé un souvenir fort.
Montagnard hors pair comme en témoignent les nombreux commentaires, je me souviendrais aussi de ta gentillesse et ta bonne humeur.
Toutes mes condoléances aux proches, à la famille pour cette épreuve. -
8 mars 2010 MBO - sans voix
"Tout le monde savait que c’était impossible à faire. Puis un jour quelqu’un est arrivé qui ne le savait pas, et il l’a fait."
Nico, cette citation de Churchill pourrait convenir à bien de tes réalisations...Les Rochers Rouges en face Sud du Pelvoux à la matinée, tes réalisations andines, les magnifiques enchainements avec Steph et, plus que tout, ton incroyable insatiabilité resteront graver dans nos esprits.
On ne s’était fait qu’une blitzkrieg prétaf commune, mais pourtant de nombreux points communs (réels ou supposés) me faisaient sentir proche de toi...
Toutes mes pensées vont à sa famille et ses proches.
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8 mars 2010 Thierry FAUG - Salut Nicolas
Je me souviens d’une nuitée très courte au refuge d’hiver de l’Alpe de Villar d’Arène fin février 2007... c’est la première fois qu’on se rencontrait ! Deux trios arrivés tardivement le vendredi soir... et le lendemain, ton trio partait à la Brèche Cordier alors que le nôtre prenait la direction du Piaget... Puis on s’est tous retrouvés dans un gros brouillard sous des chutes de neige pour partager nos impressions au refuge... les deux trios avaient plié bagage dans les couloirs au vu des conditions météo et nivo se dégradant ce jour-là ! Une seconde fois, début avril, on s’est croisé au pied de la petite face nord de la Grande Casse... là il faisait grand beau... un petit bonjour et tu filais déjà comme une fusée dans le couloir des Italiens. C’était une belle surprise et un grand plaisir de te retrouver l’année dernière à un bon barbecue chez Stéphanie et ses colocataires... depuis, on a partagé de bonnes soirées avec toi, Stéphanie et les amis ! Ton gâteau au chocolat dégusté à Venon il y a trois semaines était bien bon. Tu pars vraiment trop tôt dans ton Vercors adoré ! La neige est belle mais bien cruelle... Tout plein de courage à Stéphanie !
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9 mars 2010 LSH - Discrets flocons
Pour Nicolas ce matin, comme pour Olivier il y a quelques semaines, des petits flocons de neige sont venus saluer le départ de ce grand skieur vers de nouveaux sommets. Pensées émues à tous ses proches.
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11 mars 2010 jean-claude wirsching - a mon enfant que je pleures
pardonne moi nicolas ! de ne pas avoir etait a tes coté pour ces dernier instant pour te dire adieux sache que chaque jour mes pensées sont tourné vers toi je ne t’oublierais jamais sache que je t’aimais profondement ton pere
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12 mars 2010 marie-claude lievin - remerciements pour nico
je suis profondement touchee par tout vos temoignages nico etait modeste meme avec moi et toutes ses courses m etaient racontees a son retour avec son sourire et sa bonne humeur
fin septembre debut ostobre je voudrais trouver un endroit de recueillement en montagne ou nico aimait aller si vous voulez vous joindre a nous
nous ferons passer un message
la montagne etait sa passion toutes les photos et videos le montre son sourire est resplendissant de bonheur
merci a toutes et a tous pour votre amitie et votre generosite de coeur
la maman de ncolas -
29 juin 2010 malika Ravel - disparition de Nico... alias NIW
Ca fait du bien en tous cas de retourner là-haut, de t’y retrouver... J’en profite pour te souhaiter un bon anniversaire, Nico, c’était le 23 juin, et t’aurais dû être là... Tout le monde était avec toi en pensée. Tu manques à beaucoup... Beaucoup trop...