J’ai 31 ans et je suis originaire de la région Parisienne (Hou !!!) avec un nom breton, je me retrouve en 1997 à Grenoble pour le service militaire où je découvre le ski de randonnée, l’alpinisme… Depuis, je ne quitte plus cette magnifique région qui pour moi est un carrefour et un endroit stratégique entre les Alpes du nord et du sud. Je pratique le ski de randonnée n’importe où dans les alpes, quitte à se lever tôt et faire un long trajet car j’aime découvrir de nouveaux paysages où je n’ai jamais mis les spatules. L’été, pour combler le manque d’oxygène et de montagne, je vais le chercher sur les sommets mais avec les chaussons d’escalade. La semaine, je travail dans un bureau d’étude.
Après quelques ballades dans le Vercors, je voulais signaler des monstres corniches cette année dans certains couloirs ! Donc à prendre en compte, pas sûr que tous les couloirs sortent, part de risque et si elle descendent (j’espère pendant qu’il n’y a personne dessous) ça risque de bien pourrir les couloirs (goulotte, boules) … A la Tune de l’Ours, Corniche surplombante, sortie difficile. De visu 5° Tour du Playnet, couloir Est et idem Sud Est grosses corniches…
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Un rdv sur le parking avec NIW et lionel. Nico arrive avec un pote : Stéphane Brosse et son jeune protégé Yann. Direction le Dibona Mayer. C’était la première fois que je rencontrais Stéphane. Pour moi c’était "un champion collant-pipette", quelqu’un d’inabordable de par son palmarès, et je savais pas qu’il skiait du raide ? Au fil des discussions je suis surpris par ce personnage modeste, simple, partageant même la trace à la fin du Mayer alors qu’il aurait pu faire 2 fois l’aller (...)
Dans le topo Ouest Dauphiné (ODA) Volodia Shahshahani écrivait : " Allons, n’ayons pas peur des mots : depuis la Rosière (et même le Col de la Baisse) jusqu’au Col Guillaume (j’ajouterai aussi le Coiro, il ne m’en voudra pas ?), nous venons tout simplement de pénétrer dans un des plus beaux temples de ski-alpinisme de toutes les alpes…"
Et pour avoir fait toutes ces courses, j’ai pensé à cette phrase à chaque fois en venant dans ce secteur et je le rejoins : un peu de dénivelé, de la (...)