Les avis indépendants semblent converger des deux côtés de l’Atlantique tout en confirmant les pronostics exprimés antérieurement.

Interview croisée

Réunis à l’initiative du général Dominique Delawarde sur la chaîne québecquoise RadioInfoCite le colonel Douglas Macgregor retraité de l’armée US et Eric Dénecé, ex-analyste du renseignement naval (français), tombent à peu près d’accord sur la suite confirmant ce que nous avons déjà reproduit ici ou là.

– La Russie ne perdra pas et les peuples russes du Donbass (évidemment aussi de Crimée) ne seront pas à nouveau soumis à la persécution du régime de Kiev.
– Les Etats-Unis à l’origine de la confrontation depuis la fin de l’Union soviétique (1990) puis leur coup d’état de Maidan (2014) peuvent aussi être satisfaits d’avoir liquidé l’économie allemande et plus largement européenne.
– Mac Gregor nuance son propos. Sur le plan stratégique les USA pourraient vivre un conflit interne d’ampleur, l’hostilité de la population à la guerre étant croissante. Le colonel pense à une issue possible vers le début de l’été mais ne se prononce par sur ce qui restera de l’ "Ukraine" actuelle en n’excluant pas que l’offensive russe s’arrête à la frontière polonaise.
– Eric Dénecé ne semble pas voir d’éclaircissement possible en Europe en raison de la médiocrité du personnel dirigeant tout en pointant que la direction est assumée par un "28 ème état" (la commission européenne) qui supplante de facto les 27 autres.
Entretien instructif et agréable à suivre en seulement 30 minutes

"Holodomor" : la formule adoptée par l’assemblée

C’est une vieille histoire inventée au siècle dernier par les laudateurs de l’occupant nazi comme quoi le régime soviétique aurait organisé une famine "génocidaire" en Ukraine. Elle a été évidemment reprise par l’Union Européenne sous obédience des pays qui avaient été dénazifiés en 1945 par l’Armée Rouge et sont aujourd’hui otanisés.

La vérité connue de longue date est que s’il y a bien eu une famine meurtrière en Union Soviétique en 1932-33 (avec des millions de morts) elle a en fait touché le sud du pays avec d’autres régions : Kouban, Caucase, jusqu’au Kazakhstan.
A compléter avec le pdf de l’historienne Annie Lacroix-Ruiz.
Autre source.

Voir aussi le témoignage d’Oleg Nesterenko dont la famille a été victime de cette famine mais qui en conteste le caractère génocidaire intentionnel.

Toujours est-il que le 28 mars tous les groupes parlementaires ont voté la motion à l’exception de la LFI qui s’est abstenue et de deux députés communistes qui ont voté contre.

Rien de nouveau : cet "holodomor" n’est qu’une confirmation du révisionnisme historique en vigueur dans l’eurotan, comme par exemple mentionné ici.

Enfin, pour ceux qui auraient encore quelques doutes sur la perpétuation de l’idéologie nazie en Ukraine, voir ce bon récapitulatif de Jean-Yves Jézéquel