Dans la suite des voyages récents en Chine, on peut relever les sarcasmes de Pepe Escobar.

"Il y a fort à parier qu’une marionnette narcissique comme Macron sera un jour assez cultivée pour comprendre le message subtil et sophistiqué de Xi.
Macron n’a pas été envoyé à Pékin et à Guangzhou par ses maîtres pour s’accoupler, mais pour essayer de faire plier Xi vers l’OTAN sur la question de la Russie et de l’Ukraine…Les Américains, pris de panique, ont donc dû envoyer en urgence à Pékin la 5ème colonne allemande Annalena "360 Degrés" Bearbock [1]pour tenter d’annuler les débordements du Petit Roi – et réaffirmer le scénario officiel des Dictées de Washington à Bruxelles."

Le journaliste brésilien s’amuse de l’humiliation subie à Pékin par l’autre euro-pouf, peut-être bientôt en examen pour ses commandes délirantes de Pfizer. "Ursula von der Leyen a été traitée par Pékin comme une personne tout à fait insignifiante. Un universitaire chinois l’a décrite comme…porte-parole d’une organisation canine sans dents. Le chien en phase terminale a dû passer le contrôle des passeports et la douane (rien à déclarer ?). Pas de statut diplomatique. Pas d’invitation officielle. Pas de souveraineté. Et non, vous ne pouvez pas prendre le train spécial à grande vitesse avec Macron…Quant au petit roi de l’OTANistan qui rêve de devenir un véritable leader souverain, l’heure de vérité frappe à sa porte."

Escobar note aussi la visite presque contemporaine à Pékin de Lula qui est aussi une étape vers la dédollarisation. "Un exemple brésilien est la mise en place par la banque chinoise ICBC d’une chambre de compensation au Brésil permettant l’échange direct yuan-real". L’auteur met en garde contre de futures tentatives de déstabilisation du président brésilien.

Ces visites interviennent après la possible "réconciliation", déjà à Pékin, entre l’Iran et l’Arabie dont le pétrole de la seconde pourrait ne plus être contrôlé comme depuis 1945 par Washington.