En préambule il faut rappeler que nous parlons bien d’une variante du nazisme, le sionisme, justement qualifié par des opposants israéliens de judéo-nazisme. Pour ceux qui "oublient" de suivre le carnage en direct, absent de la presse française, deux illustrations récentes peuvent être utiles.

Une ministre en exercice : "Je suis personnellement fière des ruines de Gaza, et que chaque bébé, même dans 80 ans, racontera à ses petits-enfants ce que les juifs ont fait." Vidéo.
Un ancien du Mossad : "Les enfants de plus de quatre ans méritent d’être affamés." Article complet.

Pour ce qui est de l’élimination de cette monstruosité, la question n’est pas le "si" mais le "quand" comme annoncé ici. Le sujet est "glocal" car il va dépendre des rapports de force à plusieurs niveaux : international, national, local sans que l’on puisse savoir aujourd’hui comment ils pourront s’articuler.

International

La suprématie du bloc occidental (USrael) est indiscutable : il prouve qu’il peut tuer des civils sans riposte du reste de la dite "communauté internationale" et s’en glorifier. Mieux, l’occupation de la Palestine est une revanche sur la défaite du colonialisme lors du cycle 3 ce qui fut acté à la conférence de Durban en septembre 2001 par le refus de qualifier le sionisme de colonialisme par l’occident, dont le PM Jospin aligné sur Israel et les USA.

Aujourd’hui le jeu consiste à déployer deux discours : l’un dit d’ "extrême droite", l"autre prétendument libéral à qui on ferait prendre la suite du premier une fois le génocide réussi, par extermination et/ou déportation. La partie dure est jouée actuellement par Netanyahou avec l’assentiment de tous les soi-disant "libéraux" laissant le soin au sénile représentant l’état-profond US de bredouiller des phrases creuses tout en armant et subventionnant les génocidaires. Le blabla "deux états" est aussi partagé par les BRICS (et les dictatures arabo-sunnites) qui n’opposent au génocide que des paroles, la résistance militaire à la barbarie occidentale n’étant assurée pour le moment que par ceux qui sont considérés régionalement comme des Héros, Houthis, Hamas, Hezbollah et d’autres indépendants. Dans le même esprit lire l’article de Robert Inlakesh. "Israël ne dispose d’aucun droit moral à exister"

National

Avant de regarder le cas français, il vaut le coup d’écouter entièrement (15 minutes) une conférence de Craig Murray, un ancien ambassadeur britannique objet de poursuites ("apologie du terrorisme") en raison de son soutien à la cause palestinienne et à Julian Assange. Après avoir été brièvement incarcéré il a dû se réfugier en Suisse. "Je ne me suis pas vraiment porté volontaire pour combattre l’État policier britannique, il s’en est pris à moi. Mais nous voilà, et me voilà, en Suisse, à la recherche de la protection des Nations Unies… Je ne sais toujours pas si l’enquête terroriste à mon encontre se concentre sur la Palestine ou sur Wikileaks. Il semble que ce soit les deux et toute autre chose qu’ils peuvent utiliser." Source
La première moitié de la conférence (6’ env.) porte sur la politique répressive du pouvoir au Royaume Uni alors que c’est un des pays occidentaux où la mobilisation contre le génocide à Gaza est la plus forte avec chaque semaine plusieurs centaines de milliers de manifestants à Londres et une "communauté juive" très présente avec le slogan "Not In My Name". [1] La seconde partie de la conférence de Craig Murray (environ 8 ’) est une réfutation de l’imposture des "deux états".

En France la situation est d’autant plus pourrie qu’en tant que prétendu représentant d’une "communauté juive", [2] le CRIF qui regroupe une multitude de groupuscules fait la politique étrangère de la France à l’occasion de son dîner annuel où accourt la classe politique. Cette organisation qui fut plutôt pluraliste sous la présidence de Théo Klein est devenue peu à peu sioniste à sens unique, entre autres sous l’influence croissante des Juifs originaires d’Afrique du nord avec certains spécimens des plateaux TV dont chacun aura pu apprécier les approbations du génocide (Habib, Macias, Chouraqui, Dray…).

La situation est maintenant clarifiée en France avec la fusion dans le sionisme de tous les partis politiques représentés [3] à l’exception d’une partie de la France Insoumise. La fusion du fascisme à l’ancienne de l’ex Front National avec le dit "arc républicain" n’est en fait qu’un arc sioniste. Cet arc doit donner une impression de pluralisme en séparant un national-sionisme d’un socialo-sionisme qui comme à l’international devra préparer le post génocide. Rien de neuf, on avait connu un "sionisme de gauche", "La Paix Maintenant" façon BHL. Rebelote avec un nouveau judéo-sioniste, Glucksmann, celui qui tout jeune avait soutenu l’intervention US en Irak en 2003. Pour contrer l’ "islamo-gauchisme" de Mélenchon/LFI, il est maintenant adoubé par ses congénères Attali, Minc, Cohn-Bendit comme le détaille Acrimed.

Local

C’est souvent à ce niveau que les ennemis de la liberté d’expression interviennent, chaque localité ayant une section du CRIF dont la mission est de nier le génocide pratiqué par l’état sioniste. Ces groupuscules au service de l’étranger ont pris pour habitude de faire des "signalements" auprès des autorités au nom d’un soi-disant "anti-sémitisme" auquel est maintenant associée une, "apologie du terrorisme", catégorie non présente en droit international contrairement à "crimes de guerre", "crimes contre l’humanité" et bien sûr "génocide". Le gag récent est la panthéonisation, par le régime Macron, du groupe Manouchian qui avait été qualifié de "terroriste" par un précédent régime d’occupation, celui du maréchal Pétain aux ordres du 3ème Reich.
Il arrive malheureusement que certains préfets, par ignorance si ce n’est par complicité, donnent une suite favorable aux cafteurs judéo-sionistes comme c’est le cas à Grenoble ou le crif local bénéficie encore de la complaisance de la presse et des politiciens locaux.

Conclusion ?

Le pronostic stratégique est évident : il n’y aura qu’un seul état de Palestine laïque où devront coexister musulmans, juifs, chrétiens, bédouins, athées et tout ce qu’on veut en matière de confession ou d’ethnie. A court terme, devant l’impuissance de la dite "communauté internationale", seules les résistances locales et une mobilisation massive et énergique au sein des métropoles occidentales pourront sauver le peuple palestinien du génocide déjà en cours.