Chez les hommes comme chez les femmes, cette dernière étape, la plus rapide, n’aura pas permis un chamboulement aux premières places. Chacune des deux équipes gagnantes s’imposent avec un peu plus de 3 min d’avance sur les secondes à l’issue des 4 jours de courses.
Pourtant toutes auront bataillé jusqu’au bout pour tenter de grignoter des minutes supplémentaires, sans succès. Laetitia Roux et Séverine Pont-Combe malgré trois étapes gagnées sur 4 n’auront jamais pu refaire leur retard acquis le premier jour sur les italiennes Pedranzini et Martinelli. Derrière l’écart se creuse de manière impressionnante : les troisièmes féminines sont à 1h20min des premières. Les dernières féminines, 11ème, à 4h56min soit 30% de temps supplémentaire.
Chez les hommes les écarts sont plus serrés jusqu’à la... 3ème équipe. Celle-ci, Bon-Mardion, le skieur d’Arêches, et son co-équipier Lanfranchi (encore un italien), accuse 4min27 de retard. Ensuite, c’est le grand saut : plus de 10 min pour les 4èmes, 23 min pour les 5ème cependant encore espoirs, le haut-alpin, Jacquemoud et Gachet ! L’équipe gagnante de cette 27ème édition, Reichegger (3ème victoire pour ce dernier) et Holznecht, aura été la plus régulière avec deux premières places et deux secondes places. Trento et Eydallin, seconds au général, auront été pénalisés par leur 4ème place hier. Impossible pour eux de se refaire en finissant 3ème aujourd’hui.

Une des plus belles remontées parmi les 10 premiers aura été celle réalisée par Jornet, vainqueur en 2011, et Pinsach : après une 12ème place calamiteuse à l’issue de la première étape, ils remontent petit à petit : 9ème, 6ème et 5ème aujourd’hui.

Entre abandon, temps hors-délai (les fameux 90% de temps max qui seront tombés comme un couperet sur 6 équipes) et disqualification, 170 équipes dont 11 féminines auront fini cette édition sur les 203 au départ.