– Des cris d’orfraie de toute la classe politique française ont accueilli les propos de Trump annonçant qu’il ne remettrait pas en cause le 2ème amendement de la constitution des Etats-Unis : la liberté de posséder des armes à feu. Au moins, le beauf respecte ici ses engagements de campagne.

– Le 2ème amendement permet que la violence ne soit pas l’apanage exclusif de l’état-Leviathan à qui le peuple délègue sa souveraineté … tant qu’il estime que ce pouvoir ne s’est pas transformé en tyrannie. C’est d’autant plus vrai dans les pays où la conscription a été abolie et où toute la force est concentrée dans une armée de mercenaires. Ce qui est dit autrement dans la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1793 : "Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est pour le peuple, et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs".

– C’est le deuxième satisfecit à porter au crédit de Donald Trump après la dénonciation du climate-gate suivi de l’arrêt des crédits de recherche versés unilatéralement à ceux qui l’ont promu depuis des années.

– Pour les relations internationales, c’est une autre chanson. Le président des USA s’est couché devant le complexe militaro-médiatico-industriel. Et dans les prochains jours, il va peut-être postuler au prix Nobel de la Guerre en enclenchant un mécanisme dangereux par le retrait de l’accord sur le nucléaire iranien (JCPOA) au grand bénéfice de la bombe sioniste.