C’est la conclusion de l’article d’un analyste militaire et ex-footballer de haut niveau, l’Israélien Alon Mizrahi. Traduction (google) ci-dessous.

"Ce qui devient plus clair en ce moment unique, c’est que le Hamas, un petit mouvement palestinien, a vaincu non seulement Israël, mais l’Occident tout entier… Il a gagné sur le champ de bataille et dans l’opinion publique. Il a réussi à faire un usage spectaculaire de sa lecture de la mentalité israélienne et a utilisé tous les atouts dont il disposait avec une extrême efficacité.
Cela a conquis les cœurs de la cause palestinienne dans le monde entier.
Il n’a été ni détruit ni démonté. Il a gardé pratiquement tous les prisonniers capturés il y a 6 mois [et] n’a cédé à aucune pression. Il reste fonctionnel et mortel, dans une minuscule bande terrestre assiégée et bombardée jusqu’à l’oubli.
L’histoire considérera les six derniers mois comme l’une des réalisations les plus géniales et les plus incroyables de toute l’histoire militaire. C’est au-delà de l’insondable.
En menant cette guerre de cette façon, en ne pensant ni en ressentant, Israël a fait du Hamas une légende de résistance qui vivra dans la mémoire culturelle pendant des siècles.
Personne ne croyait pouvoir y parvenir. Mais ils l’ont fait. Et ils ont changé l’histoire pour toujours. La Palestine ne retournera plus jamais dans l’ombre. Le Hamas a gagné."

"Sans l’égalité il n’y a pas de liberté" est le titre de l’article qui fait résonner la formule de Karl Marx :
"Un peuple qui en opprime un autre ne saurait être un peuple libre"

On est encore loin du compte en Palestine occupée, dite "Israel", selon la journaliste états-unienne, Abby Martin qui relève que seulement 2% d’Israéliens condamnent le génocide de Gaza, en rappelant qu’ils étaient déjà 95% à approuver les meurtres de 2500 Gazaouis dont 500 enfants en 2014.

Aux dernières nouvelles Mizrahi n’a pas encore été poursuivi par l’organisme OJE dite "organisation juive européenne" qui sévit dans les pires zones de censure de l’occident, en Allemagne et bien sûr dans la France sionisée où des centaines de "signalements" sont recensés y compris contre des élus, jusqu’au dernier en date contre la présidente du groupe LFI, Mathilde Panot.

Il y a peut-être quelques raisons d’espérer avec la résistance puissante des étudiants US qui semble avoir des échos en France. A suivre.