Le président biélorusse et l’ex-président français ont expliqué chacun à sa manière ce qui pourrait être une solution permettant la fin de la boucherie. Cette position a été exprimée ici dès le début de l’ OMS (opération militaire spéciale) décidée par la Russie pour empêcher l’aggravation de la politique génocidaire du régime de Kiev, installé comme on sait en 2014 par un coup d’état co-organisé par les Etats-Unis.

La solution rationnelle consiste à reconnaître les votes des régions russophones en faveur de leur intégration à la Russie, devenue la seule option sûre après la violation des accords de Minsk par la France et l’Allemagne aux côtés de l’Ukraine, de l’aveu même de Merkel et Hollande. Pour bien faire, la zone libérée devrait, outre le Donbass, comprendre Odessa et la Transnistrie. La contre-partie est le repli à l’ouest d’une Nazikraine sous contrôle US via la Pologne qui ne demande qu’à annexer cette portion bien que totalement corrompue. Dans ce troc, l’ex "Ukraine" (guillemets de rigueur comme pour "Israel") n’a rien à demander, c’est son maître (US) qui décide. Les deux principaux protagonistes de cet affrontement obtiennent satisfaction tout en faisant des concessions.

– La Russie pourra revendiquer la libération des régions opprimées, une victoire sur la force au service de l’Otan avec un minimum de forces tuées, l’inefficacité économique des sanctions et surtout la sympathie grandissante d’un "Sud Global" en rupture d’avec l’Occident. En contre-partie la Russie devra se résigner à l’installation de "Tomahawk à 10 minutes de Moscou" comme le redoute Poutine. La seule réponse serait d’équiper en armes de dissuasion une zone proche de New York : pas sûr que Cuba soit à nouveau candidat après l’expérience de 1962…

– Les USA peuvent arrêter la boucherie quand ça leur chante. Leur Otan fait donc un pas de plus vers l’est ; ils ont liquidé les gazoducs nordstream, affaibli l’économie allemande à qui ils revendront au prix (très) fort leur propre gaz et ils ont quasiment acheté les débris de l’Ukraine corrompue comme l’a remarqué Scott Ritter. Mais la note à payer est plutôt salée avec ce qui apparaîtra comme une nouvelle défaite militaire après celle de l’Afghanistan, les sommes énormes englouties dans la guerre contre la Russie alors que la misère s’accentue aux Etats-Unis, avec une baisse continue de l’espérance de vie et maintenant rien de moins que le retour du travail des enfants !

Lukachenko intervewé par une journaliste ukrainienne.
Sarkozy par l’euro député Mariani

Le conflit en Ukraine a ceci d’intéressant qu’il remet en lumière le caractère foncièrement réactionnaire de la gauche européenne, en tout cas allemande et française dominée par la religion climatiste et l’assujetissement inconditionnel à l’Otan comme deux de ses représentants, les premiers à aboyer : Bayou et Glucksman .

Quelques autres informations et points de vue sur les derniers développement du conflit otan-Russie.

Chair à canon par un ancien officier français du renseignement, Pierre Plas
Hypothèses sur la fin de la guerre par Larry Johnson
Trafic d’enfants dans la Nazikraine par le Donbass Insider de Christelle Néant