"Plus le mensonge est gros mieux il passe". Les Macron, Trump et consorts semblent toujours faire confiance à la maxime de Goebbels. Leurs porte-paroles dans les media aussi comme on peut le vérifier sur les deux "actus" de la semaine. La grève contre la diminution des retraites et la guerre déclenchée contre l’Iran par le principal état terroriste occidental.

Haro sur les grévistes

L’éditocratie s’est surpassée dans son soutien au régime français comme on peut le voir sur le site ACRIMED : une recension par Pauline Perrenot des délires des éditocrates, intitulée Violences médiatiques en continu contre les grévistes. Toujours sur ACRIMED, Mathias Reymond recense Les conseillers du Prince en (ordre de) marche. C’est bien de cela qu’il s’agit, et la hiérarchie n’est pas celle que l’on croit mais : 1 La ploutocratie qui engage 2 des "journalistes" surpayés (avec nos impots, même dans le privé) qui conseillent 3 le personnel politique que leurs interventions précédentes ont porté au pouvoir.
Résultat des courses : après 4 semaines de grève, y compris pendant les fêtes de Noël, les instituts de sondage sont obligés de concéder un soutien de plus de 60% au mouvement gréviste. Comme quoi la maxime de Goebbels a pris du plomb dans l’aile. Les mass-media du régime ploutocratique ne sont plus seuls au temps de l’"Internet" et le "petit peuple" méprisé est maintenant de moins en moins facile à duper. Et si le niveau d’adhésion baisse (ce qui est possible) ceux qui auront retourné la veste, ce sera en toute connaissance de cause qu’ils rejoindront les gourdes de la république en marche.

Mensonges guerriers

L’horreur politico-médiatique s’exprime aussi sur l’essentiel, les guerres génocidaires menées par l’Occident. Le seul fait de citer, comme allant de soi, les propos des dirigeants occidentaux, disqualifie les "journalistes" qui s’en font l’écho. Les 3 principaux paillassons européens (FR, UK, DE) viennent d’apporter leur soutien à la violation indiscutable du droit international qu’aura été l’assassinat du général Soleimani sur le sol irakien. Son tort ? Avoir mis en déroute les troupes organisées par la coalition occidentalo-arabe : Al-Quaïda, Daech pour ne citer que les plus connues. La France aussi a participé depuis 2012 à la destruction de la Syrie et par conséquent aux meurtres de masse commis dans la région. Aujourd’hui, le chef de l’Etat français participe à la curée anti-iranienne en appelant l’Iran à éviter toute "escalade militaire susceptible d’aggraver encore l’instabilité régionale", tout en assurant Trump de "son entière solidarité avec les alliés face aux attaques perpétrées ces dernières semaines contre les emprises de la Coalition en Irak". Et de reprendre l’antienne US sur sa " préoccupation concernant les activités déstabilisatrices de la force al-Qods sous l’autorité du Général Qassem Soleimani".

Le clown britannique Johnson n’est pas en reste, son secrétaire à la défense, Ben Wallace…se permettant d’accuser la victime : " En vertu du droit international, les Etats-Unis ont le droit de se défendre contre ceux qui représentent une menace imminente pour leurs citoyens". Idem pour Ulrike Demmer (porte-parole de Merkel) estimant que le meurtre commis par les USA dans un pays tiers était "une réaction à une série de provocations militaires dont la responsabilité incombe à l’Iran". En gros on nous récite la leçon maintes fois répétée du "Israel à le droit de se défendre" compliment que le criminel Netanyahou a gentiment retourné.

En somme, un chœur de cour de récré (suiquiditquiyest), pour justifier la non observation par les paillassons Européens de leurs obligations envers le traité nucléaire (JCPOA).

Dans ce domaine aussi toute l’information vraie existe sur internet : ne pas la chercher c’est prendre le risque de se soumettre à la propagande du régime.

A suivre en semaine 2 : la messe n’est pas encore dite ni dans le premier cas ni dans le second)