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Matériel

Skis de montagne : typologie

lundi 10 décembre 2007 par SHAHSHAHANI Volodia

Cet exercice peut sembler curieux à l’heure ou les skis alpins couvrent à peu près tout le spectre allant du fond au snowboard (voir "taille, poids, géométrie), avec des poids de 1400 à 4000 gr et dont les largeurs se suivent de cm en cm avec des rayons de courbe du simple au triple. Dernier avertissement : cet essai se veut un peu prospectif mais sera nécessairement dépassé.

Il n’empêche que depuis à peu près cinq ans je ne vois pas d’évolution majeure. Les catégories principales sont assez bien définies. Ce faisant, je délaisse en "laissés pour compte" des skis qui ont été parmi les plus vendus ou le sont encore, mais selon moi par les artifices du marketting plus que par la technique.

Ma grille d’entrée est la suivante : rayon supérieur à 20 m en taille 160 ou la plus proche. Longueur 160, parceque l’une des catégories au moins ne propose pas d’autre choix et parceque c’est celle que dorénavant j’utilise. Rayon > 20 m : ce n’est pas idéal (plus de 23, voire 25 m serait mieux) mais c’est tout ce qu’on trouve dans la taille 160.

LES QUATRE TYPES

- CO = course

Longueurs de 160 à 164 cm, patin de 60 à 64 mm, poids moyen par paire 1500 gr. Exemples : Atomic race, Alpy Patrick Blanc, Trab world cup.

- CL = classique

Poids de 1850 à 2050 gr en 160, patin de 64 à 69 mm. Ces skis étaient il y a peu les classiques de rando. Peut-être faudra-t-il les classer sous peu en "archeo-classiques". On peut aussi les considérer comme des skis "demi-course". Il y eut le TX titanium de Hagan, réputé parmi les rédacteurs du site. Peu de modèles désormais. Exemples : Atomic MX 11, Dynastar Pierra Menta.

- NC = neo classique

Ils ne sont pas si nombreux, au sens où je le définis, mais écraseront sous peu les bâtards du marketing (skis abusivement carvés ou chewing gum, skis ni légers ni lourds ni larges ni étroits…). Largeur moyenne au patin de
74 mm avec un rayon moyen de 21 m en 160 cm. Poids de 2100 à 2400 gr. Exemples : Dynastar Vertical, Blizzard TC expedition, Trab Duo Sint Aero

- RL = rando large

L’offre est importante puisqu’elle inclut des skis conçus pour le hors-piste mécanique. Largeur au patin de 80 à 90 mm. Quelques modèles en 160 cm avec un rayon tout juste de 20 m. Aujourd’hui, pour une skiabilité correcte il semble difficile (mais cela peut évoluer) de descendre sous les 2700 gr pour les 80 mm. Exemples : Atomic Sweet Daddy, Black Diamond Ethic..

Quant aux 90mm, les poids sont très variables. L’un des légers de cette catégorie serait le Snoop Daddy d’Atomic et l’un des plus répandus le 8800 de Dynastar, beaucoup plus lourd. Les avis sont assez partagés quant à la polyvalence dure/profonde des skis de +ou- 90 mm. Une discussion où les avis sont plutôt favorables a commencé dans l’article "plus large, plus court". Ne les connaissant pas personnellement, je ne vois pas encore d’arguments convainquants. Le choix 80-90 dépend du programme envisagé : rando pure ou panachage hors-piste (vitesse) mais aussi de la morphologie du skieur ou de la skieuse (notamment son poids). Il n’est pas exclu qu’en usage montagne la course au gigantisme se calme et qu’une stabilisation s’opère entre 80 et 85 mm au patin.

Cet écrémage laisse sur le carreau une quantité de modèles, y compris des best-sellers d’hier ou d’aujourd’hui.

LES LAISSES POUR COMPTE

- Les has-been

Atomic TG 10, Dynastar Altitrail. A leur sortie je les considérai déjà comme tels (voir article un test générique)
Du reste, en dépit de leur succès commercial, les deux fabricants ont anticipé leur déclin en les retirant du marché. Le même raisonnement vaut pour le Mountain (Joos) de Volkl, beaucoup trop carvé en petite taille. Entendons-nous. Ces skis ne sont pas de mauvais skis et ceux qui les apprécient ont leurs raisons. Je dis simplement que dès leur sortie il y avait plus innovant : par exemple le Sintesi de Trab et le 1200-Helium de Tua-Hagan.

- Les Tour Carve

Trop taillés dès les tailles moyennes, ils sont encore majoritaires dans les marques autrichiennes. [1] Différences importantes en dimensions et souplesse entre les extrémités et le centre. Nombreux exemples, notamment chez Fischer. Il s’agit de skis à dominante facilité : mais ils me font penser à ces directions sur-assistées. Il ne faut pas exagérer [2] : quand on va en montagne sur des neiges variées, on a aussi besoin d’un minimum de neutralité et pas seulement en ski extrème, mais aussi pour le dérapage et le chasse-neige, toutes choses délicates avec des rayons de 15 m ou moins. On trouve aussi ici des modèles plus polyvalents comme les innombrables Atomic déclinés depuis le Beta Ride 9.22 (R9, MX 9, Diran, Femme Fatale etc.). Ces derniers se rapprochent des NC (neo-classiques).

- Les Freeride

Bien au-dessus de 90mm, ces skis sont en général une deuxième paire même pour ceux qui en sont fanatiques : assurance de grosse poudre, peu de dénivelé, voire simplement hors-piste gravitaire. Colin Samuels, très fort skieur de grand gabarit, le reconnait lui-même. "Si je suis assuré de la neige profonde, je prends mes gros skis même en montagne pour des pentes raides, 115 mm au patin avec diamir et chaussures très rigides. Sinon je prends mes étroits, 90 mm avec low tech et Lazer". [3].

SUR LE TERRAIN AVEC MONTAGNES MAGAZINE

Après de nombreuses années de grand n’importe quoi, Montagnes Magazine réalise depuis trois ans des tests assez sérieux. Je ne dis pas qu’il s’agit de comparatifs exhaustifs dans toutes les neiges, mais le dernier test (Montagnes Magazine n° 324, décembre 2007) a passé en revue 48 modèles, en labo et sur le terrain. Philippe Descamps m’a proposé de me joindre au groupe "skis légers" qu’il pilotait, et auxquel participaient aussi Pierre Gignoux, Stéphane Mougin et Martin Gerbaux. Nos avis se sont révélés parfaitement concordants et se retrouvent dans le compte-rendu du magazine. Je profite donc de cette occasion pour préciser mon point de vue quant aux quatre types évoqués plus haut.

La session du test à laquelle j’ai participé [4] s’est déroulée au mois d’avril sur deux jours dans des neiges transformées : gelées le matin et lourdes homogènes en début d’après-midi, avec des reliefs dans les deux cas. Mais pas de neiges sèches (donc, ni carton, ni poudre, ni denses ventées). Et pas non plus de neige "chaudes" hétérogènes avec formation de croûte cassante. J’ai donc fait un tableau de notes sur ces critères. Aux skis légers du test, j’ai ajouté mon ski de référence actuel (Vertical en 160 cm, skié quelques jours plus tôt dans des conditions rigoureusement identiques) et quelques skis plus larges et/ou plus lourds, laissés par le groupe d’Olivier Moret et que nous avons essayés le second jour, Philippe Descamps, Stephane Mougin, Martin Gerbaux et moi-même (Pierre Gignoux n’étant plus là). Mes notes personnelles se trouvent dans le tableau ci-dessous. [5]

Marque Modèle taille poids gelée lourde total
DYNASTAR ALTI VERTICAL 160 2370 9 9 18
BLIZZARD TC EXPEDITION 159 2120 8 10 18
TRAB DUO SINT AERO 171 2200 9 9 18
DYNASTAR PIERRA MENTA 169 1890 10 7 17
FISCHER EXTRALITE 170 2440 5 7 12
BLIZZARD TC COMPETITION 159 1710 5 3 8
HAGAN TOUR RACE 160 1630 5 3 8
ATOMIC TOUR RACE 160 1650 5 3 8
TRAB WORLD CUP 164 1520 5 3 8
TRAB FREE RANDO LIGHT 171 2520 2 6 8
TRAB FREE RANDO 171 2730 2 6 8
MOUVEMENT RED APPLE 74 178 3020 1 6 7
DYNAFIT SR 8 160 1730 4 3 7
ALPY PATRICK BLANC 164 1570 5 1 6

Echantillon essayé lors du Test Montagnes Magazine avril 2007. Poids mesurés par MM sauf Vertical. Notes de terrain relatives par vsh.

 Sur les six CO testés, je n’ai pas réussi à départager quatre d’entre eux. Certes le World Cup de Trab a une très forte personnalité, avec un engagement très important de l’avant du ski. [6]. Deux skis sont à la traîne. Le SR 8, trop chewing gum : dommage car c’est un des seuls modèles dispo en taille 150 pour les compétitrices. Et enfin le Patrick Blanc d’Alpy, une vraie charrue : il accroche certes, mais il file droit. Un beau raté à près de 800 euros.

 Les quatre skis de tête appartiennent à deux familles, CL pour le Pierra Menta qui doit être distingué des CO actuels, plus légers de 300 gr en moyenne [7] et les trois NC. Stupéfaction pour le Pierra : son accroche semble encore supérieure à celle de ces références que sont les Vertical et Duo Sint Aero. Le Blizzard Expedition n’est pas loin et semble un peu plus doux et amorti que les précédents qui sont de la famille "tape-cul" (tout comme leurs prédécesseurs, Trab Sintesi et Hagan 1200).

 Quant aux autres skis, j’étais impatient de tester la taille juste au-dessus, les RL, celle des 80 mm, et en particulier les deux Freerando de Trab. Enorme déception : impossible sur une piste bleue gelée, non seulement de tenir sur la carre mais même de contrôler un dérapage (expérience identique avec le Red Apple 74, en pire encore). C’est au point que, mes compagnons subissant visiblement les mêmes déboires, je me suis demandé si, à force de ne pas skier sur piste, nous n’étions pas dépassés par les évènements. Par acquis de conscience, nous refaisons chacun une passe sur la même neige avec le Pierra Menta : RAS, en dérapage comme en virage coupé. Et en neige lourde, je n’ai pas non plus été emballé, les trouvant patauds, peut-être une question d’habitude. Faute d’ un nouvel essai plus concluant, j’en resterai pour ma part aux 75 mm.

 Les conclusions de Montagnes Magazine. Il n’y en a pas véritablement. On y lira les tribunes des deux chefs-testeurs. Logiquement Olivier Moret y plaide pour les lourds et Philippe Descamps pour les légers. Sans surprise, je me sens plus proche du second que du premier avec les réserves suivantes. Si j’avais 15 ans de moins je prendrai sans doute 500 gr de plus aux pieds et 10 cm plus long (skis à ma taille) pour envoyer un peu plus gros dans de grands champs de poudre ; autrement dit un ski aux alentours des 80 en 170 cm pour 3000 gr. maxi. Quant aux "1200 gr maximum" de Philippe, je constate que c’est le seuil que je m’étais fixé il n’y a pas si longtemps (voir taille-poids-géométrie) alors que je lui cède 20cm et les kilos qui vont avec. Peut-être les progrès actuels permettront-ils de revoir cette valeur à la baisse, comme le souligne le rédacteur-en-chef de MM.  [8]

GOOD BY LENIN ? [9]

Dans feu la RDA, il n’y avait qu’un modèle d’auto : la Trabant permettait à chacun de se déplacer (et de tenir le parquet dans le test de la baillonnette quand la pimpante Mercedes classe A roulait sur le toit). Avec le ski c’est un peu plus compliqué car nos morphologies divergent. Mais une fois trouvé le bon compromis accrochage-tolérance-stabilité-poids (on n’en est pas si loin en combinant les meilleurs NC et RL), la solution (hors usages spéciaux tels que compet’, hors-piste etc.) serait d’offrir à chacun un rayon de courbe de 23 à 25 m avec des cotes et des souplesses variant selon le poids des skieurs. Il n’y aurait plus qu’à les ranger comme des T-shirts, chacun étant libre de se sur- (ou sous) classer.

XS (150) - S (160) - M (170) - L (180) - XL (190)

Ce serait infiniment plus clair pour le consommateur et économique pour le fabricant qui pourrait se délester d’une grande partie de son personnel commercial et marketting.


[1Il est difficile de comprendre l’attitude du plus grand pays de ski (en quantité et qualité) et qui est aussi le premier fabricant de skis de montagne. A l’inverse des Latins (Dynastar et Trab) le "carving" est encore le roi du marché.

[2Je ne partage pas l’avis exprimé par Olivier Moret dans Montagnes Magazine sur le Vertical "exigeant, peu tolérant, pas fait pour débuter". Evidemment si on place un débutant sur un Vertical de 178 cm équipé de lourdes Naxo et probablement monté comme préconisé ce n’est pas le même ski que lorsqu’on le choisit convenablement, soit : taille skieur moins 5-10 cm, montage Low Tech reculé de 2 cm). Il est vrai qu’on pourrait concevoir un ski avec la géométrie du Vertical mais un peu plus doux ; c’est peut être le cas du Blizzard Expédition

[3Quand Colin me faisait cette déclaration, je voyais ma fille Leïla, à côté, qui doit lui rendre pas loin de 35 cm et autant de kilos et skie des Vertical de 150 cm avec 75 mm au patin. Pour un usage montagne, les deux n’ont-ils pas tout compte fait le même équipement ? (Il en irait autrement sur un Derby de la Meije où une petite skieuse agrandirait-alourdirait son équipement, cela va de soi)

[4Il y eut d’autres sessions en altitude, c’est pourquoi on trouve aussi dans MM des notes de "fraîche" et de "traffolée"

[5Les paramètres dimensionnels sont ceux de Montagnes Magazine. Quant aux notes, il ne s’agit pas de celles de Montagnes Magazine sur 5, mais de la notation sur 10 telle que je la pratique habituellement en donnant 10 au ski le meilleur dans chaque compartiment (note relative variant d’un test à l’autre). Compte tenu de la neige je ne donne ici que deux notes, - gelée et lourde - délivrées à vitesse moyenne. A vitesse faible il n’y a pas de grande différence : les skis courses sont devenus tellement légers que, même au ralenti sur neige facile, ils sont maintenant difficiles à contrôler. On peut à la rigueur les concevoir pour un usage alpi-nordique en les équipant, pour être cohérent, d’une low tech alu ou titane plus une chaussure carbone. Cout de l’opération : plus de 2500 euros…

[6Je me demande à quoi cela peut servir à un compétiteur, même de haut niveau, qui, me semble-t-il recherche plutôt une certaine neutralité ; mais bon ce ne sont pas mes oignons.

[7Le Pierra Menta est plus étroit au patin que les CL sus-mentionnés (64 mm contre 67 au MX11 et 69 au Titanium) et donc de ce point de vue proche des CO. Mais par son poids, sa construction et son comportement, c’est un vrai ski alors que les "courses" me paraissent plus proches de patinettes pour "Vertical Race". Pierre Gignoux, qui a partagé cet avis sur le terrain, nuance cependant : "je raisonne aussi en coureur et 150 gr par pied ce n’est pas rien. Et puis, à force, on s’habitue à la légèreté." Il est vrai qu’à voir l’aisance de Gignoux sur ces patinettes, on peut être leurré…

[8Pour ma part, je ne me pronocerai qu’après des essais en neige froide. Le manque d’inertie des "light" y est plus sensible que dans les neiges lourdes gorgées d’eau. Et j’attends qu’un physicien démontre qu’on peut pallier ce manque d’inertie par autre chose : structure, profil, souplesses… ?

[9Titre d’un film truculent sur "l’ Ostalgie" (nostalgie de certains Allemands de l’est)

Messages et Commentaires ...
  • 11 décembre 2007 Eric Delaperriere - Sensations

    J’ai moi aussi fait des tests de skis de rando pour un autre mag (5 testeurs, niveau moyen a fort) dans des conditions assez similaires, et je suis franchement surpris de tes ressentis sur certains modeles, a croire que les fabricants n’ont pas fourni les memes skis : les Trab freerando light et le red Apple 74 essayés avaient une tenue sur neige dure (piste pas dégelées le matin) excellentes alors que le TC Expedition etait plutot fade et rétif en neiges lourde et trafolées...
    Quant a l’altitrail vertical, s’il nous avait semblé homogène, il etait moins performant que les deux modeles precites (et que le Duo Sintesi).

    D’aussi grandes différences dans les ressentis des textes me sidèrent toujours...

    Pour terminer, on s’habitue certes a la légéreté, mais aussi a la qualité de ski qu’un modele parfois un peu lourd et surtout large apporte. Je crois qu’hormis les coureurs, il y a aujourd’hui moins d’obsédés du poids qu’il y a dix ans, peut être grâce a la généralisation des low tech qui permettent de relativiser l’embonpoint de certains skis performants, type rando freeride.

    A bientot dans les montagnes,
    E.D.

  • 12 décembre 2007 VSH - Précision Blizzard

     Verification faite (merci Clavel Sports qui possédait les deux modèles) le poids du Blizzard Expedition version 2008 est bien de 2120 gr en 159 cm comme signalé sur Montagnes Magazine alors que celui de 2007 pèse 200 gr de plus par paire.

     Les deux versions sont identiques quant à leur géométrie, mais le 2008 possède une bande rouge "Challenge" alors que le 2007 est tout vert avec au talon une mention "Carve"

     Correction apportée dans l’article ce jour

  • 13 novembre 2010 Denis SIGURET - Trab freerando light

    Bonjour
    je suis tombé sur cet article par skitour.
    meme si il est assez ancien, je regrette de ne pas l’avoir lu il y a 2 ans avant d’acheter mes TRAB freerando light.
    Apres 2 ans de rando je suis déçu de ces skis pour plusieurs raisons et même si ils sont légers et agréables en montée.
    en descente ils sont vite fatigants en ne tolérant aucune erreur et nécessite une attention de tous les instants. le pire c’est en neige dure ou gelée ou je rejoins complètement l’avis issu du test : ces skis sont quasi ingérables sur neige dure avec une tendance à déraper sans crier gare, et j’en ai fait l’amère expérience lors d’un raid en Grèce l’hiver dernier : au moins 2 gamelles sur neige gelée où je n’ai rien compris et qui me fait fortement penser à la remarque de ce test (paragraphe sur les RL) CEs 2 chutes auraient pu finir dramatiquement, heureusement il n’y avait pas de cailloux ou de barres dans la trajectoire ... JE précise que j’ai un bon niveau à ski , que j’ai tâté de la pente raide à une époque, et que je randonne depuis bientôt 25 ans.
    J’en suis au point d"’envisager de changer de skis pour retrouver du plaisir sans crainte en neige dure, quitte à avoir quelques centaines de grammes aux pieds en plus

  • 27 septembre 2013 VSH - mise à jour 2013

    c’est ici


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