Sortie Arva avec le PGHM et la CRS Alpes
mercredi 14 janvier 2004 par EICHINGER Cécile
Voilà ce que j’ai retenu un peu pêle-mêle de la sortie du lundi 12 janvier avec Bruno (CRS Alpes) et Fred (PGHM Isère) :
- Sur l’organisation générale de la recherche si on est seul, à 2 ou encore plus nombreux : aspect du début de la recherche à développer encore.
- Sur la recherche finale : le fait de devoir être plus posé par rapport à la recherche primaire puis secondaire, prendre son temps et souffler un coup tout en me demandant comment on peut y arriver en état de stress maximum... finir la recherche finale en commençant à sonder. Maintenir l’arva très près de la neige ce que je ne faisais pas dans les exercices. Quand on s’était entraîné à la Croix de Chamrousse j’avais remarqué que je passais trop de temps à affiner la recherche finale alors que j’ai l’impression qu’au bout d’un moment il faut arrêter de vouloir localiser la personne au cm près et agir. Si on est deux, pendant que le premier continue à affiner à l’arva, le second commence déjà à sonder autour de lui. On peut même le faire seul, l’arva dans une main, la sonde dans l’autre.
- Je n’avais pas pensé que les arvas se détérioraient avec le temps même si on s’en sert relativement peu (comme une corde d’escalade qui s’abime doucement dans un placard).
Cette journée m’a laissé songeuse. En maintenant 10 ans de ski de randonnée, il ne m’est jamais arrivé rien de grave au cours d’une sortie, mais au fur et à mesure que les années passent, des amis autour de moi sont touchés ou directement impliqués dans un accident même si parfois cela finit bien : Marie-Paule au Kirghistan ce printemps, Jean il y a plus longtemps, trois rédacteurs de volopress.fr récemment. Alors ça pourrait m’arriver aussi. Cette éventualité m’apparait de plus en plus tangible.
Jusque là ma "compétence" en la matière s’est bornée à porter un Arva sur moi et une pelle + une sonde dans le sac, je prends conscience que c’est largement insuffisant. Merci donc pour ces 2 journées, nivologie et recherche arva. Partant de pas grand-chose, j’en ai appris pas mal.