C’est au moins une des (rares) certitudes que l’on peut avoir dans un champ géopolitique en recomposition. La fin de l’hégémonie occidentiste a déjà été actée depuis cinq ans et maintenant elle est même reconnue au sein du monstre, ce qui ne signifie pas sa disparition immédiate. Combien restera-t-il de Palestiniens en 2049, lorsque la Chine à l’occasion du centenaire de sa révolution sera en mesure de contrecarrer l’hégémon déclinant ? Pour anticiper ce possible évènement qui, au milieu du siècle, coïncidera avec la disparition d’une grande partie du travail humain en occident par l’IA, il est nécessaire dès aujourd’hui de définir et hiérarchiser ses ennemis.

Excrément colonial

Celui qui perdure au 21ème siècle n’est pas un "simple" colonialisme de pillage mais un colonialisme de "peuplement" donc de remplacement et in fine d’extermination selon la formule Une terre sans peuple pour un peuple sans terre. Les occidentaux ont donc choisi de promouvoir une secte minoritaire au sein de sa propre religion, laquelle est un échec historique. La juiverie sioniste ne revendique que 20 millions de "fidèles" (y compris de présumés "juifs" sous prétexte de leur ascendance maternelle- cas de votre serviteur). Dans le monothéïsme, le précurseur judaïque a été écrasé par ses successeurs plus universalistes, sans "peuple élu", le Christianisme et l’Islam revendiquant chacun un milliard ou plus de croyants. On trouve les mêmes quantités dans d’autres types de croyances, Bouddhisme, Hindouisme…C’est donc le dernier excrément colonial en Asie occidentale (éviter les appellations euro-centrées de type Moyen-Orient) qui porte à juste titre les valeurs de la "civilisation" occidentiste : génocide et mensonge.

"Fuck the EU"

L’administration Trump ne se distingue qu’en partie des néo-conservateurs en espérant une sorte d’alliance (variable selon les jours) avec l’ennemi de ces derniers, la Russie. Il peut cependant les remercier car c’est la néo-con Victoria Nuland qui avait, en organisant le putsch du Maidan de 2014, prononcé cette sentence. Trump profite aussi de la destruction des nord-stream sous le mandat de son prédécesseur Biden, précipitant la chute de l’UE, un assemblage de médiocrités acceptant toutes les soumissions.
Surtout l’actuel président US fait chaque jour la preuve qu’il n’est qu’un larbin de la secte judeo-nazie (AIPAC) qui contrôle son pays et partant tout l’Occident, auquel on peut ajouter des dictatures arabo-sunnites et quelques autres bases militaires comme le "Japon" depuis 1945. La même soumission a été aussi le fait de prétendus indépendants comme Elon Musk ou Robert Kennedy Jr.

Génocide : victoire tactique

Réussir à soutenir un génocide visible en direct est incontestablement un succès dans un "ordre" mondial qui n’existe plus. L’excrément sioniste qui n’est que le bras armé de l’empire a de plus réussi à réduire sinon totalement détruire toutes les forces de résistance en Asie occidentale. Au Liban, avec la complicité de la France, il a affaibli la seule force indépendante, incarnée par le Hezbollah chiite en alliance avec une partie des Libanais chrétiens. En Syrie, l’alliance entre les deux EI, l’islamo-sioniste et le judeo-sioniste a détruit un régime laïc et organise des pogroms contre les minorités. Ici, la responsabilité de la Russie est indiscutable, ayant permis pendant 10 ans le survol et les bombardements de ce pays par l’état génocidaire. On peut même parler de complicité de Poutine, en partie responsable de la colonisation de la Palestine par un million de citoyens russes dits "juifs" entretenant la même chimère des "deux états" sur le territoire palestinien. On ne peut que souhaiter que des Lavrov, Zakharova ou Medvedev renversent cette tendance, une fois que la question de la Nazikraine aura été réglée. Outre cette victoire tactique en Asie occidentale, l’empire en échec sur le front russe, et plus qu’hésitant dans le conflit avec la Chine, n’a pas encore dit son dernier mot avec deux cibles possibles, toutes deux importantes dans les domaines énergétique et géopolitique, l’Iran et le Venezuela.

Echelle locale

C’est par rapport à ces deux pays que les régimes français se sont agenouillés : dans le cas du Vénézuela en ne reconnaissant pas la légalité du pouvoir de Maduro et dans celui de l’Iran en pêtant plus haut que leur postérieur avec le pseudo E3 (Paris, Londres, Berlin) pour se mêler, sur ordre USraélien, du développement nucléaire de l’Iran sans un mot sur celui de l’excrément colonial voisin.

La situation en Eurotan en 2025 devrait être évidente pour chacun des peuples qui y sont emprisonnés. Pour reprendre la terminologie de Harakiri hebdo, la pègre d’en haut est aujourd’hui "Bête et Méchante". En France par exemple Sarkozy et Hollande n’étaient pas "bêtes", seulement de "méchants" agents sionistes, conscients de ce qu’ils faisaient. En 2017 nous avons eu en Macron un YGL (Young Global Leader) pour cocher les deux cases tout comme son personnel politique sorti de deux moules, mâle et femelle, dont deux autres YGL : Attal, Schiappa. Les analphabètes de la géopolitique ont pu avoir d’autres formations comme des Séjourné, Barrot et consorts avec leurs équivalents en UE du type Baerbock, Kallas, Rutte ou encore des agents directs comme le PM allemand Merz, de Black Rock. C’est cette espèce qui dirige aujourd’hui l’effondrement des pays "européens" en espérant rester en place contre leurs peuples par un bellicisme anti-russe sans issue.
Cette pègre de création récente a fusionné avec l’ancienne dite "fasciste" dans un nouvel identitarisme ou l’intello judeo-sioniste voisine le p’ti blanc : le RN avec son associé Retailleau en est le meilleur représentant ayant réussi à se rabibocher avec les Klarsfeld, Finkelkraut &cie.

Pouvoir sioniste

Sa promotion en religion d’état en France s’est progressivement imposée à partir des années 80 avec l’influence de Pieds-Noirs juifs, saltimbanques (Enrico Macias, Michel Boudjenah…) ou politiciens (Meyer Habib) pour ne citer que les plus caricaturaux. Plus décisif aura été le revirement à 180° des "boomers" gauchistes qui voulaient conserver une présence médiatique. --- Côté anarchiste on passera sur le cas Cohn-Bendit dont le moindre écart au mainstream lui vaudrait un rappel de ses écarts "pédagogiques".
– Chez les trotskystes de toutes tendances, "lambertistes" (Jospin, Cambadelis, Mélenchon…), "pablistes" (Dray, Weber, Guetta,Goupil, Plenel…) on a vu des revirements ver le Mitterandisme, avant que certains ne rejoignent la filière judéo-nazie.
– Mais les renégats les plus francs sont issus de la mouvance maoïste, dont le fondateur de la "Gauche Prolétarienne" Benny Lévy qui a troqué ses convictions marxistes-léninistes pour une "aliya" sioniste en s’installant à Jérusalem en 1990 où il a créé un "institut d’études lévinassiennes" aux côtés de convertis de longue date Bernard-Henri Levy et Alain Finkelkraut. Et pour être bien compris de ses nouveaux alliés, Benny Lévy assure : "Les Palestiniens c’est moi qui les ai inventés" ! On lui doit aussi la formule "islamo-progressiste", rivale malheureuse de "islamo-gauchiste" du nommé Taguieff, l’une comme l’autre succédant au "judeo-bolchévisme" du siècle passé. Source
Aux côtés de l’ex-patron de la GP, d’autres maos, à défaut de s’être construits une identité propre, ont redécouvert leur origine "juive" et en ont fait un passeport pour une notoriété renouvelée tels les Glucksmann père et fils ou un Jean-Claude Milner taxant d’ "antisémitisme" Les Héritiers de Bourdieu et Passeron. Ces nouveaux identitaires, souvent des disciples de leur professeur-étrangleur de la rue d’Ulm, Louis Althusser, ont jeté leurs derniers masques lors de la seconde guerre d’Irak en 2003 avec la création du "Cercle de l’Oratoire" et sa revue le "Meilleur des Mondes" où ont alors convergé tous les autres renégats, juifs ou non. Listes neo-cons.fr La prise de pouvoir sioniste a également bénéficié d’un shoahbiz permanent depuis le film de Claude Lanzmann (1985) censurant des héros survivants de l’insurrection du ghetto de Varsovie tels que Marek Edelman opposé à la colonisation de la Palestine.

Cibler l’ennemi principal

Ce dernier est donc parfaitement défini à l’échelle globale mais son élimination risque de prendre un certain temps. En attendant c’est sur le plan local qu’il faut commencer le boulot et si possible sans barguigner sur le vocabulaire comme c’est le cas avec le baratin des deux états encore balancé par le pitre Macron à l’ONU le 22 septembre. Rappel sémantique

Le "Moment Vietnam" déjà évoqué lors des premières mobilisations étudiantes est aujourd’hui reconnu et craint par l’ennemi comme sur sa meilleure chaîne de propagande : Cnews donne le LA, fournissant même ses éditocrates jusqu’à Arte et FranceTV. Ils ont parfaitement compris que le drapeau palestinien était le symbole de toutes les luttes d’émancipation.

Pour établir un schéma de lutte et un calendrier, encore faut-il définir les contradictions, dont la théorie a été enrichie par Mao Dze Dong, jouant sur un terrain différent de celui de ses prédécesseurs marxistes : contradiction antagonique ou contradiction au sein du peuple ? Contradiction principale ou contradiction secondaire etc. Avec cette méthode le peuple français peut déjà jouer sur la contradiction secondaire entre l’impérialisme US et ses vassaux de l’UE, lesquels deviennent alors l’ennemi principal dont on se débarrasse en sortant de l’Eurotan.
Quelque soit l’opinion qu’on ait de son régime, la Russie n’est pas l’ennemi des Français. Que les pays dénazifiés par l’Armée Rouge en 1945 puis otanisés veuillent s’y frotter est leur affaire. Quelles sont alors les forces permettant de retrouver un minimum d’indépendance ? A "gauche" il y aurait LFI avec quelques alliés : Olivier Faure, s’il ne parvient pas à éliminer ses sionistes (Guedj, Delga, Hidalgo, Glucksman…) pourrait s’inspirer de l’ex PSU (parti socialiste unifié) qui scissionna, en 1960 de la SFIO colonialiste et déjà sioniste. A "droite" à part quelques personnalités on n’a pour le moment que des pseudos "souverainistes", partisans du Frexit comme Philippot mais absents de la lutte contre l’ennemi principal, le sionisme.