Ca y est. Après avoir skié 12 mois consécutifs (moyennant quelques règles pour l’élégance - ratio > 60/40, déniv. min. 1000 m, 1 sortie par mois avec des courses différentes pour les mois les plus critiques...) je conforte cette réalisation sur l’année civile 2001 avec ma dernière sortie (voir courses). Ce qui pouvait apparaître comme un challenge ne faisait aucun doute lorsque l’idée m’as pris au printemps dernier de skier toute l’année sur les Hautes Alpes, aidé il est vrai par un enneigement abondant. Mais il est probable qu’une autre année, en imaginant les bonnes boucles en altitude au bon moment et en saisissant les bonnes occasions, cela n’aurait pas posé de gros problèmes. On savait, dans nos Alpes françaises, que l’on pouvait skier en Haute Savoie toute l’année grâce au massif du Mont Blanc et en Savoie grâce aux accès élevés de la Vanoise. Cette réalisation apporte la preuve que même plus au sud, dans les Hautes Alpes et certainement aussi en Isère, le skieur pourra pratiquer sa passion sans stopper vraiment en été. Certes, ce n’est pas à la portée du débutant car cela demande de skier sur glacier, d’être disponible pour à la fois sortir quand une bonne occasion se présente mais aussi pour prendre deux jours pour les longues sorties d’été où il faut rentabiliser le portage (à moins de ne pas craindre les gros dénivelés). A ce sujet, je signale que toutes mes courses en période "sèche" ont été réalisées dans la journée et que je ne me considère pas comme un mutant. Bien sûr qu’en pratiquant souvent on a la forme mais je suis loin du niveau des coureurs de compétition de ski-alpinisme. A ceux qui lisent ces quelques lignes, je ne peux que leur souhaiter du beau ski, qu’ils cherchent ou non à réaliser ce que certains ont nommé le "grand Chelem".