Bien joué les gars !
Je confirme que le Couravou est vraiment un endroit à éviter : la haute et ruiniforme face est de Rattier le domine et y déverse dès les premiers rayons du soleil des wagons d’objets divers... L’entrée par Rattier (long !...) est une solution, tout comme par le col des Faïsses puis le Petit Endroit lorsqu’il y a moins de neige.

Salut Thierry, merci.
Pour le Petit Endroit, on a bien vu le passage. Tu as une idée de la longueur du rappel ? Et quid de la remontée, pas de souci ?

A mon avis pour descendre du Petit Endroit, il ne faut pas rappeler mais simplement tu fais une main courante (30m ? à vu d’oeil) sur corps mort. Au moins, tu l’as pour remonter au retour, tu enlèves tout ensuite et le tour est joué !

Cet incident me fait dire une nouvelle fois que le plus safe sans se prendre la tête avec une corde est bien de venir par le versant ouest comme ici, certes au détriment de skier l’intégralité du versant nord. Sinon, pas de discussion cotation. Il me semble que sois le seul à opter pour une furieuse décote (5.1-5.2) ; j’ai peut être fumé quelque chose lors de mon passage (ou pas). Bravo en tous cas pour cette belle descente.

Salut Lio,
Mick voulait venir par l’ouest, nous on préférait la remonter pour être sûrs des conditions d’où le départ de la route de Bachilianne. Ce qui n’est pas mal dans la mesure où ça permet de détecter les requins éventuels et les parties où l’on peut se lâcher franchement. Et puis ça permet aussi de choisir la meilleure entrée en connaissance de cause. Mais bon, remonter la face c’est aussi compatible avec une approche par l’ouest...ce qu’il aurait fallu faire. Mais j’espérais (un peu flemmard) faire moins de dénivellé, ce qui ne fût pas le cas au final. Pour la cote, 5.2 ça se discute à la rigueur car la face n’est pas très longue...mais la neige que l’on a eu atténue vraiment les difficultés. En revanche je pense que 5.1 c’est sûr que non. Le haut est trop raide pour ça. Et quelque soit l’entrée choisie : bricolage dans une faiblesse de la corniche ou à l’applomb du sommet sans corniche mais bien raide et expo sur neige dure. Le haut peut justifier la cote.

En 2011, j’avais fait un rappel de trente mètres et un peu de désecalade facile. Rappel sur deux pitons (que j’ai retirés ensuite ; sangle pour les relier). Remontée avec deux pas de 3+/petit 4 : corde bien utile !...

En 2009 avec François nous avons eu des conditions plutôt délicates : "Bombé expo et extrêmement raide au sommet de Malpasset sur la NO, rive ouest de la corniche (60°/5m puis 55°/40m) en neige dure soufflée. Nous avons opté pour une descente crampons depuis le sommet rive est de la corniche (moins expo mais technique avec prises de rocher peu sain sur 2 m) pour chausser sur un ’dôme’ de neige rive G de la face 50 m sous le sommet."
En fonction des conditions, le 5.3 n’est pas usurpé !