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3943m - Ecrins

PELVOUX, Traversée

N° : 3752
Date : 2010-05-20 00:00:00 Départ : 06h00
Rédacteur : VRL
Topo : EES n° : E1
Accès : RAS
Logistique : Refuge du Pelvoux, 2 skieurs arrivés après 22h
Météo : Nuit claire, grand soleil, vent de N soutenu, excellent regel
Limite skiée : 1835
Neige : lieu/altitudeTotale (cm)Meuble (cm)Qualité de la neige
2700-3400 / SialouzeNC00transfo regelée
3400-3800 / CoolidgeNC00-50Plaques dures au centre, un peu pourrie sur le bord RG
3800-3943 / PelvouxNC00-05Grains fins liés en fines plaques
3800-3600 / gl PelvouxNC00-10Grains fins liés et travaillés par le vent
3600-3100 / ViolettesNC10-30Humide encore un peu froide en haut
3100-2100NC20-50humide chaude un peu plus compacte sous 2500
2100-1845 / ViresNC10type névé, boules dans le névé des Militaires
PELVOUX PELVOUX PELVOUX PELVOUX PELVOUX PELVOUX PELVOUX PELVOUX PELVOUX PELVOUX

::... Nivologie ...

Le vent de nord ayant bien soufflé, nous n’étions pas certains de ne pas trouver des zones plaquées en haut du Coolidge. C’était bien le cas, mais il s’agissait de plaques dures, bien que fines (3-5 cm), sur de la neige froide. En général portantes, elles cassaient parfois sous le pied (nous sommes montés en crampons). Sur le versant Violettes, le principal danger vient des séracs, nombreux et menaçants, ainsi que des coulées de neige humide passé midi.

::... Itinéraire ...

Je ne saurais donner des indications bien précises, car nous nous sommes contentés de suivre trois sympathiques Chamoniards, Farfadet, Julot et Almin, qui ne connaissaient pas beaucoup mieux que nous l’itinéraire, mais qui suivaient les traces de Régis et Ulysse, du Casset (ceux qui sont arrivés tard au refuge). Sans eux, nous y serions encore...

::... Commentaire ...

Partis pour faire le Pelvoux par le Coolidge en A-R, nous avons retrouvé au sommet Régis et Ulysse, qui sortaient du Mettrier, suivis par les 3 Chamoniards, qui, excusez du peu, venaient directement du pré de Mme Carle par le couloir N du col E du Pelvoux. Le Mettrier est en neige et plaqué dur. Il y a quelques surprises dans la descente, notamment une traversée d’une barre glaciaire où il ne faut pas se poser de questions... Je remercie encore Almin de nous avoir descendus à Ailefroide récupérer notre voiture, cela nous a bien aidés, car ça casse un peu une traversée comme celle-là... La veille, nous avons chaussé vers 2300 dans la montée au refuge et la neige était humide mais pas trop chaude entre 13 et 15h. Un déchaussage vers 2500 et sous le refuge neige assez dure. Des traces sur la RD de l’Ouro, d’autres (ou les mêmes ?) sous le Pelas Verney, mais elles n’en venaient pas, a priori.

::... Participants ...
Paul

Messages et Commentaires ...
  • 21 mai 2010 de VRL - PELVOUX, Traversée

    je n’ai pas signalé qu’il y avait deux passages problématiques, le premier juste après avoir quitté l’éperon sur la photo 10. On longe le glacier tout à gauche et on emprunte un étroit goulet exposé aux séracs avec un passage inskiable où il faut cramponner. Le second se situe plus bas vers 3200 environ où il faut faire une traversée assez longue dans le milieu d’une barre glaciaire très expo et très goulottée. Il ne faut pas hésiter à mettre les crabes en cas de petite chute de neige posée sur la glace.

  • 27 mai 2010 rob bonnet - PELVOUX, Traversée

    Salut Vincent,
    d’après ta descrition de l’itinéraire, tu semble être passé au même endroit que Yann, Anne-ce et moi l’an dernier ( voir [http://www.skitour.fr/sorties/mont-pelvoux,21455.html]), tu confirmes ?
    C’est vraiment une traversée magnifique, mais qui se laisse difficilement dompter !

    rob

  • 31 mai 2010 de VRL - PELVOUX, Traversée

    salut Rob,
    je confirme, avec une toute petite différence pour la première grande crevasse en haut que nous avons contournée par la droite avant de partir tout à gauche et sauter la rimaye qui suit. Ensuite, pour le goulet, tout pareil, avec des séracs qui ne semblent pas avoir beaucoup évolué d’une année sur l’autre. Encore pareil pour la traversée " full speed ", même si votre photo montre une surface beucoup plus régulière que ce que nous avons connu (glace vive et rigoles profondes). Par contre, nous avons été plus gâtés pour la sortie du couloir rive droite qui suit, car nous n’avons eu qu’à sauter une rimayette de rien du tout… La suite et la fin furent en tous points identiques, neige lourde puis vires correctes.
    Dans l’ensemble, et au risque de démythifier un peu cette course, je ne l’ai pas trouvée difficile, en tous cas pas avec les conditions que nous avons rencontrées, et le raide est très court. Le goulet est assez peu expo, si la petite rimaye en-dessous n’est pas béante et il faudrait le faire exprès pour chuter en bas des vires. L’expo 4 me semble donc assez théorique (cela dit, avec d’autres conditions, j’imagine que tout cela peut vite évoluer).
    Mais l’engagement y est effectivement assez fort et la descente est longue. Une merveille accessible à tous ceux qui préparent bien la course.


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