::... Nivologie ...
Les vents de nord et d’est ont beaucoup soufflé par ici, neige souvent cartonnée, voire gelée près du sommet. Je n’ai pas été tenté de descendre la combe NE en raison de la mauvaise qualité de la neige, irrégulière. J’ai tenté ma chance vers l’est dans les pentes soutenues qui rejoignent directement la piste de montée. Le haut direct m’a paru douteux et un peu trop raide pour la stabilité, j’ai fait une coupe avant de rebrousser chemin et de rejoindre la pente un peu plus bas par un détour : 20 cm de poudreuse sur 10 cm de grains fins liés sur une fine couche de regel très curieuse (mince couche de glace enserrée entre deux couches de regel). Plus bas, on rencontre de la poudreuse posée sur une sous-couche très dure. Bref, des conditions bien moins bonnes que plus à l’ouest où les chutes ont été plus abondantes et moins ventées. Il faudrait du redoux
::... Itinéraire ...
J’ai suivi une bonne trace à partir de la chapelle Saint-Pierre, merci aux deux traceurs. Montée en contrebas de la croupe nord-est, plus praticable. Au-dessus de l’antécime, d’abord couteaux puis à pieds sur 50 m à cause de la vitifiée : crampons inutiles, puisqu’il faut casser la croûte. À la descente des pentes est, je me suis engagé dans l’axe de deux petits couloirs qui mènent à de petits ressauts rocheux et glacés. J’ai dû partir en traversée à gauche pour m’échapper...
::... Commentaire ...
Je ne suis pas mécontent de cette balade, mais c’était moins bon que le mont Guillaume, par exemple, qui n’est pourtant pas loin. Ça doit être le passage d’Écrins sud à Écrins est ! Le thermique descendant dans la pente nord-est était glacial. La vraie poudreuse était entre 2000 et 1800, le reste était assez changeant mais dans l’ensemble pas mauvais.