::... Nivologie ...
Le manteau est globalement assez saint, car les chutes de neige ont été assez copieuses, pas trop ventées et surtout l’isotherme ayant fait du yoyo et le temps ayant été très couvert, je n’ai constaté aucune évolution vers des faces planes. J’ai seulement pu mesurer une couche d’environ 15 cm de neige très légèrement évoluée en particules reconnaissables, pas même des grains fins, très légèrement liée, à mi-hauteur du manteau, qui mesure en moyenne 45 cm. En se rapprochant du col d’Urine, il y a des endroits plus travaillés, où on perçoit un léger affaissement, mais aucun bruit de voum. Les secteurs plein nord raides et d’altitude ayant été assez soufflés, les choses en vont sans doute autrement. À noter que le vent de NO n’hésite pas à tourner et à redescendre dans les couloirs nord, avec pas mal de chasse-neige...
::... Itinéraire ...
Du petit parking à l’entrée du village, j’ai suivi la route fermée de Valpréveyre (5 mn de portage, car elle était déneigée sur 500 m), puis le sentier du col d’Urine par la rive droite, shunté le col en montant directement à gauche pour finir par les jolies pentes sud de la Mait d’Amunt. Retour identique. À noter qu’il y a avantage à se garer au parking du bas (1660, juste après le pont), car on ne quitte pas les skis dans ce cas.
::... Commentaire ...
Je voulais de la neige et j’ai été servi. Le secteur est gavé. Une dizaine de skieurs vers l’Eypiol, mais aucun vers le col d’Urine, il a donc fallu tracer... Et comme il n’y a pas de sous-couche avant la sortie de la forêt vers 2150 et qu’il y a de belles accumulations, c’est bien physique. Heureusement que c’était de la jolie poudreuse légère, même si elle a eu tendance à évoluer en colle l’après-midi dans les secteurs ensoleillés et proches des cours d’eau. Je n’ai pas eu assez d’envie de sommet pour y aller, car le vent était vraiment trop fort ; je me suis contenté de chausser 30 m plus bas. Excellente descente jusque vers 2300 m, en recherchant les belles zones de poudreuse (une seule touchette en contrebas du col), mais après on se demande ce qu’on est venu faire par ici : c’est de la colle et c’est plat... ensuite la forêt avec ses cailloux, j’ai dû déchausser entre 2000 et 1900.
