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2282m - Vercors

GRANDE MOUCHEROLLE, par le couloir WNW

N° : 2893
Date : 2008-04-06 00:00:00 Départ : 15h00
Rédacteur : LTA
Accès : RAS
Logistique : SO
Météo : beau, froid à l'ombre (pas de dégel à Corrençon à l'ombre des sapins à 17h)
Limite skiée : 1230
Neige : lieu/altitudeTotale (cm)Meuble (cm)Qualité de la neige
>1300/ouest>5000transformée
>2050/nordNC00grain fin
GRANDE MOUCHEROLLE GRANDE MOUCHEROLLE GRANDE MOUCHEROLLE

::... Nivologie ...

Conditions au top : transfo en bas (parfaite à 17h vu les températures), partie nord en grain fin ultra tendre (la plus faciles des neiges à skier qui soit), seulement 50 m en haut du couloir en neige collante en cours de transfo, pas de portage (la limite basse devrait cependant remonter assez vite vers 1400 où il y a un bon stock). A titre d’exemple, en ce qui concerne les limites ski, on est grosso modo au même niveau que 2005 (probablement l’hiver le plus arrosé dans le Vercors depuis 20 ans) et un poil mieux que 2006 (probablement un des hivers les plus froids depuis 20 ans) et ce malgré un hiver 2008 qui devrait battre des records de chaleur. Comme quoi, le cumul de neige ne fait pas tout ; une bonne répartition des chutes tout au long de l"hiver et l’absence de canicule juste après une chute sont des éléments déterminants.

::... Itinéraire ...

C’est K13.1 depuis Corrençon station avec une variante à la descente : l’arête terminale (200 m de déniv quand même) entre le haut du couloir et le sommet étant assez soufflée, j’ai trouvé à vue un passage en face nord qui lui est parallèle et qui permet de skier sans toucher le moindre caillou. Ce passage est raide sur 100 m, majorant sans doute la difficulté de l’ensemble, d’autant que l’exposition est non seulement maximale, mais qu’en plus on s’en rend bien compte en étant parfois pas très loin du bord. Ambiance extrême.

::... Commentaire ...

Pourquoi cette sortie dans le Vercors alors que c’est l’époque d’aller en altitude ? Tout simplement parce que les conditions sont excellentes dans ce massif pour l’époque. Pas une seule touchette, pas un mètre de mauvaise neige, pas un skieur rencontré nonobstant les deux qui redescendaient sur les pistes au moment où je démarrais. Et à ceux qui sont réticents car la moitié de la courses se fait sur les pistes : eh bien elles sont fermées et on n’est jamais sous les câbles des remontées. Pour moi, c’est à mettre dans le même sac que les Jasse, Belle Etoile, dent du Pra, Sorbier, Eulier et autres avec l’avantage en plus d’y avoir été seul aujourd’hui. Si la météo le veux bien, je réfléchis à une prochaine course en Vercors début mai, afin de valider un 7è mois consécutif dans ce massif.

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