Bravo, tres belle sortie. Je regardais cette pente du haut samedi dernier (on est monté à la croix apres un but nivo) et c’est vrai que le haut est bien raide...
Pour le couloir N du pic couttet , je confirme les conditions nivo (Je suis descendu dedans mardi matin) . Je me suis fait surprendre par du verglas dans un virage au dessus de l’etroiture apres avoir chassé les 5 cm de neige carton ! Du coup apres j’étais bien reveillé !

En effet Lio belle réalisation.

mais la j’avoue ne pas comprendre l’envie de descendre un couloir suspendu quel qu’il soit d’ailleurs.

ca t’oblige à le remonter après.

merci de vos explication. C’est comme la Tête de Cheret.

Magnifique la deuxième photo !! Et bien belle réalisation !
Quant à la motivation de skier une pente suspendue, je la comprends parfaitement ! C’est blanc, c’est raide, ca sort à un sommet emblématique du massif et personne n’y a mis les skis (ni même peut être les pieds...). Que faut il de plus !? Ca t’obliges à le remonter après ?... Ben oui, mais en même temps, les couloirs, sauf à vue, ca t’obliges bien à les remonter avant...

En vrac quelques réponses et ressentis perso :

– Tout d’abord, je tiens à dire que seul Nico a réussi à poser des virages de haut en bas du bousier (beaucoup de mal pour moi à être zen dans les 55° du haut en neige délicate - et dans les derniers mètres du couloir au-dessus de la barre, qui reste tout le long aux alentours des 50°).

– Motivation : ce truc saute aux yeux et surtout n’avait, sauf nouvelle info, pas encore été skié. Une des motivations de l’activité pour moi est la découverte de nouveaux itinéraires. encore plus si ceux-ci sont près de chez moi dans un secteur très couru et sur un sommet emblématique. Maintenant, je reconnais, que c’est vraiment très expo et que j’aurais sans doute été beaucoup plus serein par vraie neige transformée.

– Photo du sommet. Elle est due au talent de Philippe Descamps, rédacteur en chef de Montagnes Magazine, avec un maxi grand angle, ce que nous n’avons pas sur nos compacts.

Merci de ta réponse Lio je n’en attendais pas moins. Je comprends ta motivation première de découvrir des nouveaux itinéraires. Chapeau bas, y’a rien a dire. Mais c’et le c$oté suspendu qui m’interpelle. Pour moi on est plus dans le E4 mais E5. D’ailleurs dans les topoguide on ne trouve pas de page recap par rapport à l’expo. ne serait-il pas interessant de la proposer dans les prochains.

Réponse à Denis à propos de l’exposition. 4 niveaux nous paraissent suffisants à condition de ne pas abuser du 4. Le 3 c’est déjà horrible : ça peut couvrir par exemple des sauts très importants (plusieurs dizianes de mètres comme on le voit dans certaines video de free-ride) mais sans "percussions garanties". Les définitions dans les intro des toponeiges me paraissent également suffisantes.

Perso, je trouve que 4 niveaux d’expo c’est déjà un de trop. Dans les différents E3 que j’ai pu déscendre, la sanction aurait été la même en cas de pépin. La différence n’est que psychologique

La différence n’est que psychologique => justement c’est déjà énorme comme différence. Le psycho est l’un des composants essentiels du ski raide qui fait souvent la différence entre j’y vais/j’y vais pas voire entre je me la mets/je me la mets pas (quand on flippe on a plus de chance de faire une erreur et de tomber).

Ca m’est également arrivé de me dire que certaines pentes seraient E5 si ca existait mais effectivement si on commence à trop découper, on s’en sort plus et de toutes facons la cotation d’exposition est tout aussi subjective/variable/imprécise que la cotation technique...

A ce propos j’avais écrit un petit article à ce sujet il y a 3 ans.

A propos de l’exposition

– Echelle. je trouve parfait les 4 niveaux. 3 seraient insuffisants. C’est un peu comme pour l’échelle de risque d’avalanche pour laquelle à mon sens la grande lacune est de n’avoir que 3 niveaux (le 1 peut être considéré comme le zéro qui n’existe pas et le 5 n’est représenté qu’une poignée de jours par an après des énormes chutes). Du coup, on est souvent dans le médian qui représente des situations bien différentes. Pour l’expo, c’est pareil, une gradation en une échelle paire permet de choisir entre l’expo moyenne moins => 2 et moyenne plus =>3.

– Psychologie. Il est clair que si la difficulté intrinsèque du virage est la même, la décision du skieur est différente, en tous cas pour moi. Un mur à 55° non expo en bas d’une face et je tourne en gros par toutes les neiges. Un mur à 55° en haut de la pente et déjà ce n’est plus pareil. Alors, si c’est expo et en neige d’autant plus foireuse...