PIC DE VALLONPIERRE, Traversée est-nord

Dans les premières pentes nord sous le refuge de Vallonpierre, une fine croûte durcie (2 cm grains fins) est soudée à une croûte humide durcie de 2-3 cm, le tout surmontant une fine couche de neige roulée. Ensuite vient une couche de neige sans cohésion reposant sur la vieille couche dure sablée à environ 20 cm de la surface. La croûte s?affaise légèrement au passage. Dans le couloir nord du Pic de Vallonpierre, 20 à 30 cm de poudreuse reposent sur la vieille couche dure et glissent sous les spatules en formant de petites coulées sans danger.

Montée au Pic par sa face est qui est à droite de l?itinéraire indiqué sur la photo p. 237 du topo (qui lui représente la combe est-sud-est). Du sommet, on suit sur quelques mètres l?arête nord-ouest et on bascule à droite dans le couloir, un peu raide au début sur quelques mètres (40-45°), qui doit tourner autour des 35° sur 200 m, parfois un peu plus (cotation 3.3 ?). Après les 100 premiers mètres, on change de couloir en partant à droite pour éviter une échine rocheuse dans l?axe. Exposition 2 à mon avis.

Nous étions partis pour le col de Crupillouse, mais arrivés 200 m après les Portes, la piste était interrompue par une avalanche et nous avons pu voir que la montée du Buchardet était déneigée jusqu?à 1800 m environ. Demi-tour et cap au fond du Valgo. La route est déneigée presque jusqu?au chalet-hôtel du Gioberney. Nous avons donc emprunté le sentier du ministre, à l?aller et au retour. 4 skieurs au Cros de Sirac et 8 au Jocelme, qui avaient dormi au refuge du Chabournéou, qui n?est pas encore gardé. Nous n?avions pas repéré ce petit couloir à la montée et ce fut la bonne idée d?Odile que d?en entreprendre la descente. Nous avions un petit doute (surtout moi) sur son débouché en bas, mais ça passait très bien. Un régal en tout cas.