PELVOUX, Traversée

Le vent de nord ayant bien soufflé, nous n'étions pas certains de ne pas trouver des zones plaquées en haut du Coolidge. C'était bien le cas, mais il s'agissait de plaques dures, bien que fines (3-5 cm), sur de la neige froide. En général portantes, elles cassaient parfois sous le pied (nous sommes montés en crampons). Sur le versant Violettes, le principal danger vient des séracs, nombreux et menaçants, ainsi que des coulées de neige humide passé midi.

Je ne saurais donner des indications bien précises, car nous nous sommes contentés de suivre trois sympathiques Chamoniards, Farfadet, Julot et Almin, qui ne connaissaient pas beaucoup mieux que nous l'itinéraire, mais qui suivaient les traces de Régis et Ulysse, du Casset (ceux qui sont arrivés tard au refuge). Sans eux, nous y serions encore...

Partis pour faire le Pelvoux par le Coolidge en A-R, nous avons retrouvé au sommet Régis et Ulysse, qui sortaient du Mettrier, suivis par les 3 Chamoniards, qui, excusez du peu, venaient directement du pré de Mme Carle par le couloir N du col E du Pelvoux. Le Mettrier est en neige et plaqué dur. Il y a quelques surprises dans la descente, notamment une traversée d'une barre glaciaire où il ne faut pas se poser de questions... Je remercie encore Almin de nous avoir descendus à Ailefroide récupérer notre voiture, cela nous a bien aidés, car ça casse un peu une traversée comme celle-là... La veille, nous avons chaussé vers 2300 dans la montée au refuge et la neige était humide mais pas trop chaude entre 13 et 15h. Un déchaussage vers 2500 et sous le refuge neige assez dure. Des traces sur la RD de l'Ouro, d'autres (ou les mêmes ?) sous le Pelas Verney, mais elles n'en venaient pas, a priori.