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Climato-sionisme : Trump-Musk et les démocrasseux (2)

samedi 22 février 2025 par SHAHSHAHANI Volodia

A ces deux idéologies d’oppression on peut ajouter quelques sous-produits comme le covidisme, le racisme, l’immigrationisme, le neo-bellicisme européïste etc. Toutes méritent un traitement séparé car les positions ne se recoupent pas entre les différentes forces politiques.

Palestine

Les nouveaux dirigeants US ont la franchise de revendiquer le nettoyage ethnique en Palestine (Gaza et Cisjordanie) alors que les auteurs directs ou indirects précédents enrobaient leur complicité derrière des phrases creuses, du genre "deux états". Il semble qu’un peu partout en occident la défausse ne fasse plus recette et que le discours assumant franchement le génocide soit plébiscité en même temps que l’obsession migratoire.

Otan-Russie et les neocons

Ces derniers - souvent d’anciens gauchistes comme Wolfowitz - n’ont eu qu’une obsession : dépecer la Russie ce qu’ils pensaient à leur portée après l’implosion de l’URSS, d’où le putsch de Maidan en 2014 et le "Fuck the EU" de son organisatrice Nuland, puis le sabotage des accords de Minsk par Merkel et Hollande (suivi par Macron). La "défaite militaire" de Biden sur le terrain n’est qu’apparente car elle a été largement compensée par celle de l’Union européenne, en particulier de l’Allemagne, privée des nord-stream voulus par Schroeder avant l’arrivée au pouvoir de la coalition climato-sioniste qui avait pavé le terrain pour la destruction de l’économie allemande. De ce point du vue Trump pourrait remercier son prédécesseur.

A l’opposé, le christo-sioniste Trump, bien que dépendant en partie lui aussi du même commanditaire (AIPAC), a retenu la leçon de Huntington à savoir que l’ennemi à combattre était la Chine. Il est cependant peu probable que même après un accord avec Poutine, la Russie se désengage de la Chine. En quelque sorte Trump semble reconnaître que l’unipolarité US est arrivée à son terme, tout en conservant son soutien à l’entité génocidaire qui occupe la Palestine sans opposition des deux autres pôles.

USA-Russie via "Ukraine"

La position de Trump se distingue de ses prédécesseurs neocons (Républicains comme Démocrates) en les accusant d’avoir provoqué la Russie en créant une guerre meurtrière et inutile et sortant du jeu le saltimbanque Zelensky promu par les démocrasseux. C’est un nouveau coup contre l’UE et un régal de voir pleurnicher les larbins. On a même en France un autre guignol (Macron) qui s’érige en chef de guerre en tentant de peser sur les évènements…en paroles. Le "nous sommes en guerre" de l’épisode covidique, justement dénoncé par l’équipe Trump et son ministre de la Santé Kennedy JR, a pour objectif déclaré d’accentuer la paupérisation et la destruction déjà avancées de la Santé et de l’Education au profit de l’industrie militaire.

Liquider l’Eurotan

La seule solution raisonnable est donc la sortie du complexe OTAN-UE, imposé contre le vote négatif du peuple français en 2005 puis refourgué par le traité de Lisbonne en 2007. Ce désengagement éviterait de se "solidariser" avec les pays qui se sont otanisés après avoir été dénazifiés par l’Armée Rouge en 1945 : si la Pologne et les pays Baltes veulent se fritter avec la Russie c’est leur affaire mais ce qu’il reste de France n’a pas à en subir les conséquences.
En matière de dissuasion stratégique, la France joue en seconde division avec son voisin nucléaire, le Royaume Uni, tout comme l’Inde avec le Pakistan (il y a dans cette catégorie deux "indépendants", la Corée du Nord et "Israel"). La France a pour voisins des pseudo-états qui ne sont que des bases miltaires US depuis 1945, l’Allemagne et l’Italie (même motif même punition en Asie pour le Japon). Cette relative indépendance française s’était débarrassée des bases US mais depuis 2007, les présidents sont devenus des paillassons de l’Empire. Le plus cocasse est qu’aujourd’hui c’est ce même empire qui les humilie et les rejette.

Alliance de revers

"L’Europe de l’Atlantique à l’Oural" disait de Gaulle à l’époque de la confrontation OTAN-PACTE DE VARSOVIE, alors même que son pays était dans l’Alliance Atlantique. Le second n’existant plus, le premier aurait dû alors s’auto-dissoudre comme cela avait été promis à Gorbatchev lors de la dislocation de l’URSS.
En 2003, lors de la guerre d’Irak menée par les neo-cons, Chirac et Schroeder ont manqué une occasion historique pour assurer l’indépendance de leurs pays et de quelques autres qui auraient alors immédiatement suivi comme l’Espagne et la Suède. L’attaque anti-UE de Trump serait une aubaine si elle était suivie d’une mobilisation indépendantiste à l’intérieur de la bête. Ce serait tout simplement renouer avec une tradition française, celle de l’ Alliance de Revers.

Une telle manifestation d’indépendance semble pour le moment hors de portée de la "classe politique" française de droite à gauche, complètement paumée devant les rodomontades contradictoires du caporal Macron et engluée dans la tambouille électoraliste.


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