17/05.vsh. La sécheresse se poursuit avec un enneigement en fort recul comme en témoignent les nivoses de référence. En 10 jours

– A 3000 Egalité parfaite à Bellecôte et Bonnepierre qui passent de 200 à 150 cm
– A 2700 Bonneval perd aussi 50 cm (à 120)
– A 2200 Moins 70 à la Parei à 60 cm et moins 60 à l’Aigleton à 70 cm

– Les 2500 du sud (Parpaillon, Restefond, Agnel) sont à zéro.

Il est trop tôt pour tenter un comparatif avec 1976, l’année de la sécheresse qui connut aussi des températures « record » dès le mois de mai.

Souvenir de skieur. Une belle chute se produit à l’automne 1975 en Vercors que je quitte pour passer la saison aux Arcs qui a également bien reçu. Puis la sécheresse s’installe partout. Les nerfs sont à bout : trois fois je crois voir la neige à mon réveil et ce n’est qu’en me levant pour regarder par la fenêtre que je me rends compte qu’il n’en est rien. D’autres collègues de l’UCPA ont fait le même cauchemar. On skie sur la glace toute la saison entre les cailloux, il faut donc réparer tous les jours. A l’atelier, à l’ancien moniteur qui se charge des réparations, je pose la question :
–  tu ne skies plus ?
–  à mon âge plus jamais sur la glace

On comptera sur la saison une chute de moyenne importance en février, rien de plus à mon souvenir. Au mois de mai, après la vie en station, place à la rando qui sera torchée en deux sorties avec mon copain Sigo, une calotte aux Agneaux suivie peu après d’un Whymper à la Verte puis plus rien, si ce n’est escalade précoce.

2022 ressemblera-t-elle à 1976 ? Le stock est bien faible mais il reste tout de même 6 à 8 semaines au cours desquelles une mousson pourrait regarnir les pentes d’altitude. Wait and see.

07/05.vsh. Ce jour à 8h00 la hiérarchie est respectée dans les Alpes du nord en observant les nivoses habituelles.

– à 3000 il reste 200 cm à Bellecôte et à Bonnepierre.
– à 2700, 175 cm à Bonneval.
– à 2200, l’écart est creusé : 160 cm à l’Aigleton et 130 cm à la Parei.

Plus bas les limites skiables ont fortement reculé après les dernières chutes d’avril. En Isère en tout cas, ces limites ont été en avance de 15 jours sur des saisons standard comme dernièrement 2021 et 2019 (on ne parle pas de possibles sorties clandos de 2020). Le ski était déjà rare la dernière semaine d’avril en versant froid à 1500 avant de remonter très vite au-dessus de 1700/1800.

Au sud les très faibles accumulations de la saison n’ont pas résisté puisqu’à 2500 il ne reste ce jour que 10 cm à Restefond et 25 cm au Parpaillon.