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3436m - Vanoise

PTE DE LA SANA

N° : 653 (03-279)
Date : 2003-10-15 00:00:00 Départ : 10h15
Rédacteur : VRL
Accès : Le Manchet (Val d'Isère), prise d'eau 2000 m
Logistique : SO
Météo : Grand beau, frais ( - 5 °C au départ), un peu de vent de SSO
Limite skiée : 2350
Neige : lieu/altitudeTotale (cm)Meuble (cm)Qualité de la neige
2000-26000000une lanière de neige sur le chemin vers 2300 et des plaques au-dessus
2600-3077 / col des Barmes de l'Ours20-7000-10un joli manteau de neige transformée ou en cours, et restée froide sur le glacier
3077 - 3436 / Pente sommitale SSENC00Beaucoup de neige, déjà bien tassée et transformée (un reste de fraîche par endroits)
PTE DE LA SANA PTE DE LA SANA

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::... Itinéraire ...

Pour voir du pays, j’ai suivi le ruisseau du Pisset à la montée et le glacier des Barmes de l’Ours et le ruisseau du Charvet à la descente. A la montée, j’ai quitté le sentier du col de la Rocheure vers 2500, après avoir dépassé le Saut du Pisset, pour partir plein ouest et gagner le replat (cote 2605) puis la partie orientale du glacier. J’ai ensuite choisi un petit col à l’ouest du col des Barmes (env 3130 m) qui communique avec la pente sommitale. A la descente, j’ai tout d’abord enmprunté le vrai col des Barmes, puis conservé le centre du glacier, et enfin continué rive droite pour changer de rive vers 2350 après avoir déchaussé. D+/D- : 1465 ; 3.1 ?/PD ?/E1

::... Commentaire ...

Après être allé voir du côté du col du Petit Saint-Bernard pour rendre visite à Lancebranlette ou la Pointe du Lac sans Fond, et avoir constaté la présence opiniâtre de gros nuages et d’un vent désagréable ; après avoir en redescendant chargé deux Bosniaques qui en étaient à leur dixième jour de marche en venant de Tuzla et que j’ai déposé à Bourg Saint-Maurice en leur souhaitant de ne pas faire de mauvaises rencontres, je me suis decidé pour la Sana. Du coup, départ tardif, mais ce ne fut pas un problème, car la neige est restée excellente toute la journée. J’ai opéré ma descente à 16 h (!) dans une transformée presque parfaite. En basculant sur le versant nord (déchaussage de 2 m au col), j’ai trouvé une neige froide profonde, ou moins profonde sur un fond portant, mais malheureusement avec une pente bien faible. Les crevasses sont bouchées et assez bien visibles, les ponts solides. Vers 2750, il faut faire attention, car la neige est vitrifiée et il y a beaucoup d’interruptions et de cailloux. A partir de 2500, c’est un peu du vice de continuer à skis, mais c’est possible et sans toucher le moindre cailloux, au prix d’un art consommé du dérapage avant et arrière. A la montée, si on passe par le petit col non nommé à 3130, il faut faire attention à la neige sous-jacente ultra-dure avec 10 cm de fraîche posée dessus (couteaux quasi-indispensables), d’autant que le passage, court, est raide et surplombe une petite rimaye.

::... Participants ...
seul

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