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3410m - Ecrins

PIC DE DORMILLOUSE, est

N° : 629 (03-256)
Date : 2003-05-16 00:00:00 Départ : 07h15
Rédacteur : VRL
Topo : EES n° : A23.X
Accès : Le Monêtier-les-Bains, parking à 1500, puis bivouac dans le vallon vers 1920 m
Logistique : SO
Météo : Temps assez doux, des nuages pendant la nuit qui restent accrochés aux sommets en se déchirant çà et là
Limite skiée : 2000
Neige : lieu/altitudeTotale (cm)Meuble (cm)Qualité de la neige
2000 - 2950NC00neige de névé, bien regelée
Attaque du glacier / 2950NC00dure à un peu ramollie avec une mince feuille de glace cassante par dessus
>2950NC00dure
PIC DE DORMILLOUSE, est PIC DE DORMILLOUSE, est PIC DE DORMILLOUSE, est

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::... Itinéraire ...

A la descente, nous avons emprunté le large couloir raide à l’est de l’attaque du glacier D+/D- : 1910 ; 3.3 ?/PD- ?/E2

::... Commentaire ...

Nous avons pu négocier les deux passages raides en peaux, munis des couteaux, indispensables, surtout dans le second. Une trace de descente nous a aidés dans le premier. A la descente, le haut n’avait pas dégelé à cause des brouillards insistants qui nous ont dissuadés de poursuivre plus loin notre exploration des dômes du Monêtier. Le premier ressaut était donc en neige dure, mais bien accrochante. Par contre, le second (nous avons emprunté le large couloir raide à l’est de l’attaque du glacier) avait vu le soleil depuis tôt le matin et il était déjà trop mou en profondeur avec une sous-couche de sable à 10 cm. La neige a tendance à suivre le skieur mais rien de méchant. Nous avons hésité à emprunter un des deux couloirs des Italiens (celui de gauche en descendant avait notre préférence, en meilleur état) à cause de la dureté de la neige, mais nous l’avons bien regretté, car je pense que cela aurait été, et de loin, le meilleur de cette descente : ils sont un peu mieux orientés au soleil que le premier ressaut au-dessus du col des Brouillards. La neige est continue depuis 2000 m et abondante. Très peu de cailloux et de boules d’avalanches. Le vallon de la Montagnolle est aussi enneigé en totalité jusqu’à la jonction mais pas très joli dans le haut (parties qui ont glissé, une grosse coulée au centre) et le col des Grangettes peu engageant. Le bivouac était charmant (j’avais monté la tente mais ce n’était pas utile, Michel est resté dehors), mais il faut bien chercher sa place, il y a plein de cailloux. Pas besoin de monter son réchaud, il y a plein de bois sec et on n’est pas encore dans le Parc, qui démarre 50 m au-dessusÉ Nous avons aperçu deux chevreuils qui traversaient dans les pentes au-dessus de nous au petit matin (c’est la première fois que je vois des chevreuils aussi haut). Côté Ailefroide, pour ce que nous avons pu apercevoir pendant de très courtes éclaircies, la combe du Riou avait l’air bien dans sa partie médiane, mais nous n’avons pas pu voir le haut. La Pointe de Celse Nière doit être encore bonne à visiter, neige vers 1700, le glacier noir est assez blancÉ sans doute encore propice à la Bosse de la Momie et plein d’autres chosesÉ Souvenir. Mon grand-père paternel qui avait sillonné la région à skis dans sa jeunesse et avait failli y laiser la vie, tombé dans un trou vers le col du Galibier avec une luxation du fémur, y louait l’été le hameau des Grangettes. Ci-dessous une de ses nombreuse aquarelles, avec une de mes tantes au premier plan, réalisée en 1952. Je ne sais pas si cela pourrait intoduire un peu de douceur dans ce monde de brutes qui est le nôtre bien souvent sur les pentes austères

::... Participants ...
Michel

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