::... Nivologie ...
On ne risque pas grand-chose, si on respecte les horaires, car la neige récente (qui était sans doute plutôt de la grêle mêlée à de la pluie selon les jours et les altitudes) s’est quand même un peu tassée. Par contre, comme je n’ai pas remonté la partie finale plus raide, je ne sais pas ce qu’il en est au-dessus de 3100. Le risque vient plutôt des cailloux, dont les salves se déclenchent toutes les trois minutes... mais ils viennent plutôt des Aupillous. Méfiance donc dans la partie médiane du glacier-névé. Autre danger, limité, quelques crevasses ou fissures peu profondes, mais que l’on voit mal à la descente, surtout qu’on a un peu les yeux dans le dos...
::... Itinéraire ...
Entre les Aygues, sentier du refuge des Bans, qu’on laisse à droite vers 2000, puis remontée du glacier-névé de la brèche.
::... Commentaire ...
Je ne sais pas si cette course est recommandable à cette époque, mais je n’ai pas été mécontent quand même d’y venir skier. Le gros défaut de cette jolie pente, c’est qu’elle récolte tous les cailloux que relachent les Aupillous ; résultat, il faut impérativement des skis cailloux et le ski n’est agréable que lorsqu’on trouve un peu de neige propre, plutôt en RG. J’étais venu à pied gravir la brèche le 19/07/2003, et si la neige descendait à la même altitude, les pentes étaient moins garnies et il y avait une interruption entre 3050 et 3150 environ. Les 50 derniers m étaient secs et j’avais fait demi-tour 20 m sous la brèche dans du terrain très instable. Aujourd’hui, je n’ai pas pu voir si elle était enneigée, mais j’en doute pour la partie finale. Par contre, entre 3100 et 3200, grosse neige et une très profonde goulotte, qui laissait un peu de place en RG. J’ai chaussé à 3100 à 10 h.