Tout pareil en 2001 (année nettement moins enneigée <1800 m mais nettement plus enneigée >1800 m) : déchaussage sur 5 m dans le bas du couloir et estimation de la voie à un (petit) 5.1 quand même. On peut donc considérer ce déchaussage comme des conditions normales.

En suivant vos traces,sous le Pas de Paul, quelque heures aprés votre passage, j’ai "été tenté" de poursuivre dans le profond couloir qui le prolonge jusqu’en bas de la combe d’aurouze. ça à l’air de passer vu du haut et vu d’en face, mais tout n’est visible ( avis au connaiseurs locaux ) .
J’ai doublement profité de vos traces le lendemain à la dent d’Aurouze, la branche de gauche chauffe bien vite, contrairement à celle de droite qui était resté bien dur mais tout aussi agréable. J’étais vers 9-10 heures en bas du chenaillet, C’était un déluge de cailloux de petit à moyen calibre rebondissant sur la neige dure. Le haut du goulet ( vers 2000m) présente en rive droite un pierrier maintenu par la neige qui le libère aux premiers rayons. J’ai bien regretté le casque...

Plus de photos par là.
Pour répondre à Fred : les ravins étaient bien tentants également mais il vaut mieux avoir repéré d’en face ou bien connaitre le secteur pour s’y lancer à vue. J’avais en mémoire que le bas pouvait être bien scabreux et c’était le cas sur un des 3 ravins. Avis aux amateurs : les deux ravins les plus au Sud passent mais le plus au Nord ( à droite sur la photo 8) est défendu par des barres.
Sinon au plaisir de se croiser à nouveau en bivouac. @ +