::... Nivologie ...
Pas un seul voum à la montée, bon signe. Des plaques assez importantes sont déjà parties (et cela était impératif) sous la tête du Laup (SO) et ont atteint l’itinéraire normal. D’autres sont parties sous la cime de la Plate, traversant l’itinéraire. Je n’étais pas mécontent de passer dans le secteur à cette heure matinale... La zone exposée va de 2000 à 2200 environ et c’est long à parcourir quand on trace dans 50 de poudre avec plusieurs traversées de ravins assez creux. La montée finale au col était légèrement plaquée sur la fin, mais ce n’est pas raide. Plus sérieusement plaqué sur l’autre versant en rive droite à éviter (orientations SE sujettes aux plaques ces jours-ci). Ensuite, les couches sont assez stables, mais il faudra se méfier du redoux qui pourrait bien atteindre des couches profondes très piégeuses (gobelets vers le sol et une cou
::... Itinéraire ...
On longe le Bachelard en rive droite sur 1 km puis on commence doucement à s’élever à gauche pour attraper la courbe maîtresse 1850 et remonter SE le sentier d’été, étroit et peu visible sous la neige (quelques balises). Parvenu à 1900, l’itinéraire devient évident : il faut rester en rive droite du Sanguinerette, 20 m au-dessus en moyenne jusque 2111 pour passer en rive gauche (passerelle). Aujourd’hui, je suis resté en rive gauche jusque vers 2200 (moins raide). Sur le versant sud, je suis descendu dans le ravin du Colombier jusqu’à la passerelle à 2130 m. Ensuite, j’ai longé la Boucharde pour gagner les cabanes de Sanguinière puis Estenc (La Cantonnière) par la route.
::... Commentaire ...
Inscrit pour un stage de cartographie samedi et dimanche, et nanti de l’information selon laquelle la route de Bayasse était ouverte depuis jeudi après-midi, j’ai préféré m’y rendre de cette façon. Mais le stage débutant à 9 h, le départ très matinal s’imposait. Je pensais arriver au col vers 8h30 et prendre une demi-heure pour descendre. Las ! Parvenu au col à 9h15, il m’a fallu plus d’une heure pour descendre, tellement la neige était dégueu (et il y a beaucoup de plat en bas), sauf dans les 200 premiers mètres. Mais Jean-Claude, qui assurait le stage, m’a quand même très bien accueilli... C’est Gilles, qui tient très sympathiquement le refuge de la Cantonnière, qui m’a expliqué de quelle façon le manteau neigeux s’était constitué dans la région. Il va falloir patienter pour attaquer les grosses pentes et les spots d’Estenc...