– Le commentateur qui aboie habituellement l’athlétisme sur la chaîne dite "publique", a salué la victoire sur 10000 m d’une Kenyane courant sous le drapeau israélien, en se félicitant que l’hymne sioniste soit entonné "dans ce stade où Hitler célébra les Jeux Olympiques de 1936". Comprenne qui pourra ce même Patrick Montel peut sans vergogne faire l’apologie de l’Apartheid institutionnel tout en se proclamant "anti-raciste"

– La préposée aux interviews sur la piste, dans le rôle de Nelson Monfort, s’est aussi félicitée de cette victoire usurpée. Pas par l’athlète qui n’est qu’une complice d’une mascarade politique déguisée en sport.

– Le premier scandale est que l’entité coloniale qui pratique un génocide contre le peuple local (palestinien), puisse être présente dans une manifestation internationale quelle qu’elle soit : on est venu à bout de l’Afrique du Sud de l’Apartheid et on a obtenu la libération de Nelson Mandela par le Boycott total et notamment sportif.

– La seconde anomalie est le maintien de cette terre du continent asiatique dans ce qu’ils appellent "Europe", qu’il s’agisse de foot, de vélo ou d’athlétisme pendant que les sportifs palestiniens, quand ils ne sont pas dégommés par les tireurs de l’armée d’occupation, sont, eux, rangés dans le groupe "Asie". C’est donc sur des critères ethnico-poltico-religieux que sont organisés ces "Jeux Européens" comme les coupes de foot (clubs ou nations).

– Une troisième interrogation a trait au statut de la neo-israélienne. Depuis que la Knesset a officialisé Israel comme "Etat-Nation du peuple juif", on peut se demander comment Lonah Salpeter a dégotté sa juiverie, qui, en bonne orthodoxie, se transmet par la mère, pas par l’époux. A moins qu’il ne s’agisse d’une conversion. Ce qui laisserait un petit espoir de judaïsation pour des frustrés tels que Manuel Valls, Anne Hidalgo et consorts…